« Corruption » pour « Algérie Politique »
La corruption pose un sérieux défi à l’Algérie. Dans le cadre politique, elle entrave la démocratie et la bonne gouvernance, en rendant perverses les processus formels. La corruption dans les élections et dans les corps législatifs réduisent la transparence, l’accountability et la représentation des décideurs politiques. La corruption dans le système judiciaire entrave l’application de la loi. La corruption dans l’administration publique résulte dans la mauvaise qualité des services. En général, la corruption érode la capacité des institutions, des procédures, et cause le gaspillage des ressources. Les gens sont recrutés et promus sans tenir compte de leur performance, etc……En conséquence, quand certains responsables parlent de la corruption. Il y a plusieurs formes de corruption, à tous les niveaux de la société civile.
De quelle corruption s’agit-il exactement, en Algérie ? Si c’est de la déclaration du patrimoine des hauts responsables, le gouvernement prend le peuple algérien pour des ânes. Même si cette campagne à la FLN est entamée, le malaise de l’Algérie n’est pas résolu, car la problématique de cette caste est à géométrie variable. Les gens qui vont s’occuper de ce dossier, ont-ils les compétences adéquates pour éradiquer ce fléau ? Non. Donc, à notre avis, c’est encore une manœuvre dilatoire pour gagner les élections et garder la situation telle qu’elle : Rien ne va changer. Le peuple algérien veut un changement radical et pur. Chemin faisant, pour préparer le nouveau mandat, et aussi séduire l’électorat, le gouvernement lance une campagne anti-corruption. Certains pays l’ont fait avec succès, car la base politique est saine et transparente. Et, cela renforce le développement économique du pays.
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