A l’ère des nouvelles technologies de l’information et de la communication, c’est un leurre de croire à un secret, à un huit-clos. Le monde entier est pris à témoin:
- De la situation de «non assistance à population en danger», du maintien de l’état d’urgence imposé depuis le 9 février 1992, d’un système politico-répressif à scandales, agrémenté d’affaires scabreuses, de corruption et de règlement de comptes. Les conséquences de cette violation des droits humains, du maintien et du renforcement de l’arsenal répressif, sont visibles à travers la dégradation de l’image de notre pays sur le plan international. Une image ternie davantage suite au classement de l’Algérie sur la liste des pays dits à risque. Toutes ces mises en scènes sur le champ politique national renseignent à plus d’un titre du degré de dégénérescence du système politique en place, à telle enseigne que le citoyen désespère devant ce désarroi sciemment programmée par des charognards qui n’ont de soucis que de participer à la curée que dispose l’embellie financière des hydrocarbures.
Les procès branle-bas de combat qui ont défrayé la chronique économique nationale ces derniers jours, renseignent de même sur le degré de déliquescence d’un pouvoir vieillissant et aux abois. Lorsqu’au plus haut sommet de l’Etat, qui plus est, au noyau du secteur sensé rétablir la paix, l’on s’exécute à bout portant, où est donc l’infime place réservée au dialogue, au bon sens ? Que dire des petites gens ? Que dire des tenants du pouvoir qui orchestrent la société à la symphonie des grèves, par la bastonnade et le pourrissement comme dans le cas des travailleurs de la santé, par la menace de radiation à l’ égard de la famille des travailleurs de l’éducation. Le FFS récuse la demi-mesure dans les libertés syndicales et soutient sans condition les revendications combien légitimes du corps médical et de celui des enseignants grévistes, et croit convaincu que la répression ne fait que reporter les problèmes au lieu de les solutionner.
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