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Ne pas réduire un combat politique à une querelle d’incompatibilité d’humeur

ghardaia.jpgNarmotard pour « Algérie Politique »

Il est regrettable pour un citoyen libre et même dangereux pour la démocratie, de réduire un combat éminemment politique à une querelle d’incompatibilité d’humeur entre personnes responsables. C’est du reste ce qu’encourage, depuis l’indépendance, le système de pouvoir de l’Etat qui divise et corrompt pour continuer à régner. Mais l’enjeu essentiel est ailleurs.

En effet, le système de gouvernement rentier de l’Etat en place depuis l’indépendance, ne veut pas de la démocratie, ni des démocrates authentiques, ni de la légitimité citoyenne. Nous le vivons depuis toujours et le constatons quotidiennement. Car la rente en devises fortes ne provient pas des inventions du génie créatif ou du travail acharné créateur de richesses de l’Algérien; c’est un don de Dieu. Ce cadeau suffit amplement pour rejeter les contributions des citoyens en même temps que leur légitime exigence de représentation dans la sphère de décision politique et économique. Ainsi le citoyen quémandeur de l’aumône du pouvoir est plus docile à la dominer que ne l’est le contribuable qui, en travaillant, alimente le budget de l’Etat en démocratie. Ce n’est pas le cas historique des Américains qui réclamèrent leur indépendance en déclarant: “no contribution without representation”.

Tout Algérien initié, homme ou femme, a constaté que la rente algérienne sert à remplir les poches des dirigeants, de leurs acolytes et à compromettre aussi les représentants élus du peuple au Parlement. Sous entendu que ces derniers doivent voter les projets de loi qui arrangent les intérêts des gouvernants, aux dépends des sujets que nous sommes et qu’ils gouvernent autoritairement, dans l’impunité et l’auto amnistie décrétées par ordonnance. Cette rente permet également de soudoyer les appareils des syndicats, association, conseils de l’ordre, partis maisons ou sans ancrage social, et d’acheter le silence de la conscience internationale des Etats qui n’hésitent pas à négocier les valeurs universelles comme une vulgaire marchandise au marché de la frime.

Pour tout cela, le peuple algérien mérite un outil politique sûr et crédible tel que le FFS, pour se défendre ensemble contre la tyrannie de cet Etat et proclamer la deuxième République algérienne. In challah.

 

Commentaires

  1. stiti dit :

    qu’attendons nous pour avancer da el hocine;le temps n’est plus a la réflexion mais plutôt à la réaction car on a trop attendu jusque là ,et attendrons nous encore des générations.la nouvelle générations ont besoin de bouger ‘move’ sinon on va disparaitre , et si l’ont attend la majorité pour agir on va encore dormir un siècle ou un autre qui sait la solution viendra du ciel comme on a souvent l’habitude de dire.

  2. amghar azzamni dit :

    Notre ami NARMOTARD souléve avec justesse la question de l’état rentier algérien.J’ajouterai que si ce peuple qui est le notre ne réagit pas et ne se pose pas la question de légitimité,il pourrait etre etre trop tard pour lui car les rentes qu’utilise ce pouvoir ne proviennent que de l’exportation des hydrocarbures lesquels,n’ont pas une longévité infinie.Les caisse,à force d’etre saignées,finiront par se tarir inévitablement!Alors,le peuple finira réellement à demander l’ aumone et sera réduit à un moins que zéro!Il faut aussi noter que depuis que les algériens ont appris à vivre en assistés, ils sont totalement déconnectés de la réalité de la dureté de la vie et qu’ils ne savent plus rien faire de leurs dix doigts!!!

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