13 mars, 2010
Ouyahia et Al Qaida, mêmes inquiétudes !
Dans un discours adressé, jeudi dernier, aux peuples et dirigeants des pays du Sahel et de l’Afrique subsaharienne, (voir Le Soir d’Algérie du 11 mars 2010), l’organisation terroriste Al-Qaida, par la voix de Mebrek Yazid dit Abou Obayda Youcef, un ancien membre du GIA dans l’Est algérien, devenu actuellement le numéro deux d’AQMI, a affirmé que son organisation a constaté qu’«aujourd’hui plus que par le passé, une ingérence et une pression des juifs et des chrétiens sont exercées contre l’Afrique et particulièrement les Etats du Sahel, se présentant sous l’apparence d’une guerre de croisade américaine contre l’islam mais, en réalité, visant la colonisation des terres des musulmans et la spoliation de leurs richesses».
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Le SG du RND est revenu sur le rappel de l’ambassadeur algérien à Bamako, affirmant que la responsabilité de la situation qui prévaut actuellement incombe entièrement au Mali. Plus explicite, Ouyahia a indiqué que les deux terroristes relâchés par ce pays, ont déjà fait l’objet d’une condamnation et l’Algérie a demandé, à maintes reprises leur extradition. Or, le Mali a failli, d’autant que les deux pays sont liés par une convention de lutte contre le terrorisme. Néanmoins, «le Mali est un pays avec lequel nous avons d’importantes relations de voisinage», a indiqué le conférencier.

La Fédération internationale des journalistes (FIJ) a fait part aujourd’hui (vendredi) de son indignation concernant l’attitude du directeur général de l’Entreprise Nationale de la Radiodiffusion Sonore pour avoir porté plainte contre sept journalistes grévistes de la chaîne radio de la capitale Alger, El Bahdja au motif d’«occupation illégale d’un lieu public et empêchement du fonctionnement du service publique ». «La raison invoquée pour motiver la plainte contre nos confrères n’a aucun fondement,» a déclaré Aidan White, Secrétaire général de la FIJ. «La chaîne El Bahdja continue à diffuser normalement des programmes que nos collègues en grève ont eux même contribué à préparer il y a quelques jours».
Mon cher frère,



