La FIJ dénonce les accusations contre sept journalistes algériens en grève
La Fédération internationale des journalistes (FIJ) a fait part aujourd’hui (vendredi) de son indignation concernant l’attitude du directeur général de l’Entreprise Nationale de la Radiodiffusion Sonore pour avoir porté plainte contre sept journalistes grévistes de la chaîne radio de la capitale Alger, El Bahdja au motif d’«occupation illégale d’un lieu public et empêchement du fonctionnement du service publique ». «La raison invoquée pour motiver la plainte contre nos confrères n’a aucun fondement,» a déclaré Aidan White, Secrétaire général de la FIJ. «La chaîne El Bahdja continue à diffuser normalement des programmes que nos collègues en grève ont eux même contribué à préparer il y a quelques jours».
La FIJ fustige le mutisme inexpliqué de la tutelle, représentée par le Ministère de la Communication, face à une injustice qui préoccupe les journalistes en Algérie ainsi que les animateurs de la sphère syndicale, nombreux à manifester leur solidarité. Selon la presse locale, les grévistes ont décidé d’organiser le samedi 13 mars 2010 un rassemblement devant le siège de leur radio. Un appel a été lancé pour une large mobilisation. La FIJ soutient cette action qui représente un sursaut pour la dignité, une contestation d’une situation de non droit condamnant des journalistes, reconnus comme que tels par leur travail condamnés à rester des éternels cachetiers et réduits pratiquement à la clandestinité.
La FIJ a déjà interpellé les hautes autorités du pays contre toutes représailles qu’exercerait l’administration de l’ENRS à l’encontre des journalistes grévistes et déplore la décision du directeur général de l’ENRS, M.Toufik Kheladi. Pourtant au deuxième jour de la grève, ce dernier avait déclaré au journal El Khabar que «900 cachetiers exercent dans une situation non-conforme à la réglementation en vigueur», ajoutant qu’il «envisage leur régularisation».
La Fédération internationale des journalistes dénonce la duplicité de ce discours.
«Un discours qui ne profite ni à la profession ni au journaliste, seul garant de l’essor de l’entreprise médiatique et de son épanouissement», a déclaré Nadir Benseba, coordinateur chargé des programmes au centre d’Alger de la Fédération internationale des journalistes.
La FIJ, dans le soucis d’un règlement adéquat et définitif de cette crise, continue de plaider pour une ouverture des médias publics en Algérie en vue d’asseoir une meilleure gestion et appelle les plus hautes autorités du pays à accéder à la demande légitime des journalistes à travailler dans des conditions décentes.
Le syndicat de la radio
Des voitures poru consoler les travailleurs
Au lieu de prendre en charge les préoccupations sociales des travailleurs de la radio, le syndicat d’entreprise, relevant de l’UGTA, n’a pas trouvé meilleure recette que d’offrir la pssibilités d’acquérir une voiture « à crédit ». Le syndicat qui s’est démarqué de soutenir l’action des journalistes d’El Bahdja en grève, préfère plutot voir ses intérets. Pourtant, les travailleurs de la radio travaillent dans les pires conditions, sous payés et exploités. A en croire des sources, le président du syndicat a bénéficié d’un véhicule de service pour ses « besoins »
Le syndicat de la radio algériene a annoncée aux travailleurs recemment quils peuvent acheter un véhicule hyundai par facilité. Alors, au lieux de prendre rééllemment les revendications des employés, voilà une astuce pour les faire taire et les détourner de leurs problèmes. ce syndicat qui a refusé de soutenir les journaliste de la radio el bahdja préfère aller droit au but. Et dire, « en tant que syndicat UGTA, je suis là pour bouffer, rien de plus » A en croire des travailleurs, le président du syndicat bénéficie aussi comme les directeurs d’un véhicule de service, pour mieux ce vendre.