Plus de 8 milliards de dollars de recettes pétrolières en janvier et février

petrole1.jpgLes recettes pétrolières ont atteint, pour les mois de janvier et février derniers, plus de 8 milliards de dollars US, a indiqué  samedi à Oran le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil.  Khelil a précisé que les recettes de Sonatrach en hydrocarbures ont réalisé, au cours des deux derniers mois, une hausse de plus de 30 % par rapport aux recettes de la même période en 2009.  

Le ministre a signalé que l’Algérie a réalisé des recettes dépassant 393 milliards de dollars US en matière d’exportations d’hydrocarbures entre  2000 et 2009, et des découvertes de 125 puits de pétrole au cours de la même période dont 16 l’année dernière.

Commentaires

  1. ultimatum dit :

    la curée ne sera que plus grandiose !

    http://ultimatum.centerblog.net

  2. Malek dit :

    plus de 8 milliards de dollars de recettes pétrolières… et alors ? WALOU pour le peuple

  3. Smail . dit :

    Le ministre ne nous dit rien sur le montant réel des recettes versées au trésor public.La somme faramineuse de 393 Milliards de Dollars US aurait pu largement contribué au développement de tous les secteurs d’activitées notamment l’agriculture qui nous aurait épargné d’une facture alimentaire exhorbitante.Le chomage lui aussi aurait normalement pu etre atténué par la création d’emplois surtout pour les jeunes désoeuvrés.
    Seulement,cette somme aussi importante a par contre ouvert beaucoup d’appetit à des fonctionnaire véreux qui ne se sont privés d’améliorer leur propre situation financiére.
    Dommage car notre situation économique aurait pu etre plus que flamboyante si ce n’était la mauvaise gestion de nos recettes!Encore faut-il trouver un minimum de probité chez nos gestionnaires.Mais ceci est une autre histoire!

  4. Petrole dit :

    Extrait du dossier du Net:
    Quand le déclin de la production pétrole mondiale va-t-il débuter ?

    Nos vies sont de plus en plus régies par les nouvelles technologies, dont l’influence se fait sentir d’un point de vue tant scientifique et économique que politique, social et culturel. Alors que la profession de journaliste internet est sinistrée et que la quasi- totalité des rubriques « multimédia » ont disparu des journaux, nous pensons que l’internet ne se résume pas au consumérisme des pages « high tech ». Au contraire, le sujet mérite, selon nous, un traitement journalistique de toutes ses implications. Transfert entend proposer une veille complémentaire du contenu des grandes agences de presse et des sites spécialisés.
    Le « peak oil », bombe à retardement du XXe siècle. Cet article a initialement été publié le 28/11/2003 dans un dossier intitulé « L’impasse énergétique »
    Alors, le peak oil, c’est pour quand ? Ce moment à partir duquel la production de pétrole mondiale va baisser, faute de réserves, arrive mais à une vitesse encore inconnue : « Impossible de répondre avec précision », reconnaît Jean Laherrère, l’un des membres de l’association Aspo (lire notre article), qui dénonce les surévaluations des gouvernements et des grands groupes pétroliers.
    « Le peak oil pourrait déjà être en cours. Au sein de l’Aspo, nous considérons tous qu’il est probable qu’il interviendra à un moment ou un autre au cours de la présente décennie, dit Laherrère, qui a été longtemps directeur des techniques de prospections du groupe Total, avant de prendre sa retraite. Compte tenu du flou savamment entretenu autour des réserves, on ne sera vraiment sûr qu’il a eu lieu qu’une fois que les prix de pétrole commenceront à augmenter de manière systématique (…) Je crois que d’ici là, nous allons connaître une dizaine d’années au cours desquelles la courbe de la production pétrolière va ressembler à un plateau bosselé, avant qu’elle ne commence irrémédiablement à chuter. »
    Reculer pour mieux chuter
    Dans le milieu pétrolier, l’unique consensus sur le peak oil concerne les zones de production qui l’ont déjà dépassé : les Etats-Unis (depuis les années soixante-dix), le Canada, le Venezuela et la Mer du Nord.
    Le problème, c’est qu’aucun des scenarii officiels ne fait apparaître explicitement le peak oil. Les grands pays producteurs du Moyen-Orient (Arabie Saoudite, Irak, Emirats arabes unis, etc.) ne devraient pas atteindre leur propre pic avant une trentaine d’années. Il suffirait donc qu’ils produisent plus pour compenser le déclin des autres régions pétrolifères.
    « Ce raisonnement, tenu aussi bien par les pdg des principaux groupes pétroliers que la Maison Blanche est risqué à plus d’un titre », souligne Jean Laherrère. Le département américain de l’Energie a publié récemment un graphique indiquant une croissance de la production pétrolière mondiale de 2 % par an pour les prochaines décennies. Dans cette hypothèse, le peak oil n’apparaît pas avant 2037. Mais il est suivi par un effondrement brutal de la production, au rythme de -10 % par an !
    « Cette façon d’envisager l’avenir est un crime contre les générations futures », s’emporte Laherrère. Le géologue français poursuit : « Certes, on peut continuer à raisonner à court terme encore pendant quelque temps en augmentant la production mondiale de 1 ou 2% par an. Mais plus on augmente le rythme des extractions pour repousser l’échéance, plus le choc post-peak oil sera dévastateur ! »
    Réserves« ultimes »
    L’Aspo conteste l’argument développé par les industriels du pétrole, selon lequel la technologie va bientôt permettre de recourir à des réserves pétrolières jusqu’ici laissées de côté (aux Pôles et au fond des océans). Le Dr Colin Campbell, fondateur de l’Aspo, explique : « On ne peut pas faire appel à ces réserves dites ’ultimes’ sans renchérir substantiellement le prix du baril. Le peak oil, ce n’est pas la fin du pétrole. C’est la fin du pétrole conventionnel pas cher. Mais la nuance ne change pas grand-chose : les conséquences économiques n’en sont pas moins redoutables. »
    Pour les transports, la situation actuelle est passablement délicate. Selon l’OCDE, plus de 96 % du trafic mondial de véhicules fonctionne encore grâce aux hydrocarbures.
    La menace pourrait être encore plus grave pour l’agriculture intensive. Dans les textes de l’Aspo revient régulièrement la référence au lien entre l’explosion de la population mondiale et l’expansion de l’utilisation des engrais synthétiques à base d’hydrocarbures. « L’agriculture est devenue une filière de transformation du pétrole en nourriture, rappelle Laherrère. Après le peak oil, les prix du pétrole devraient augmenter inexorablement.
    La ’révolution verte’ des engrais chimiques est l’un des facteurs qui a permis de multiplier par quatre la population mondiale au cours du XXe siècle. Tous les pays dont la démographie repose sur une agriculture intensive (les pays développés et un grand nombre de pays en développement) ont quelque matière à s’inquiéter d’une augmentation séculaire et irréversible des prix du pétrole.
    Les grands équilibres géopolitiques pourraient eux aussi être bouleversés par la crise énergétique et économique qui, selon l’Aspo, devrait succéder au peak oil. Selon les chiffres publiés par BP en 2003, les pays du Moyen-Orient disposent de 65,4 % des réserves « prouvées » de pétrole dans le monde (25 % reviennent à la seule Arabie Saoudite). Leur part dans le marché mondial est déjà de 28 %. Selon l’Aspo, elle pourrait dépasser les 40 % d’ici deux décennies. La seconde guerre du Golfe pourrait un jour s’avérer n’être que la « deuxième ».
    Dans beaucoup de pays en voie de developpement, notammment En Algerie,il n’y a pas d’economie productive. L’economie est principalement basee sur les revenus du petrole et du gaz. Quand toutes ces reserves seraient epuisees, ces pays se retrouveraient dans des conditions dramatiques.

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