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Archive pour le 16 mars, 2010
Peines de prison ferme dans l’affaire des membres de l’ex-CP d’ArcelorMittal de Annaba
Des peines de 18 mois à 4 ans de prison ferme ont été prononcées mardi par le tribunal d’El Hadjar (Annaba) dans l’affaire des membres de l’ex-comité de participation (CP) de l’usine ArcelorMittal de Annaba. Les sept personnes inculpées, jugées pour « mauvaise gestion, détournement et utilisation des oeuvres sociales des travailleurs à des fins personnelles », ont écopé, pour 4 d’entre elles, d’une peine de 4 ans de prison ferme assortie d’une amende de 10 millions de DA, de 3 trois ans de prison ferme avec une amende de 5 millions de DA pour la cinquième et de 18 mois avec sursis pour les deux autres.
Relogement de 307 familles de Diar Echems
307 familles occupant les cinq immeubles de la cité Diar Echems (El Madania, Alger) ont été relogées mardi dans des appartements à Djenane Sfari dans la commune de Birkhadem, a rapporté l’APS. Cette opération permettra d’améliorer les conditions de vie de ces familles, récupérer les immeubles de la cité Diar Echems et convertir les appartements F1 qui les composaient, en F3 et F4.
Une opération de relogement a concerné dimanche dernier 205 familles qui logeaient, depuis des années, dans des habitations précaires au milieu de cette cité. Ces familles ont été relogées dans des appartements à Tixeraïne dans la commune de Birkhadem.
Que se passe-t-il à COGB-La Belle de Béjaia ?
Naftchez pour « Algérie Politique »
Les frères Dahmani du groupe La Belle ont fait la même chose à Béjaia. L‘Entreprise nationale des corps gras (ENCG) qui était un fleuron de l’agro-alimentaire, devenue COGB-La Belle, a complètement périclité. Les frères Dahmani (ignorants trilingues sous la houlette du DRS de feu Smain Lamari (vrai patron), se sont accaparés de l’entreprise COGB.
Des milliards sont dégagés chaque mois sous forme de bénéfices dont profitaient,avant les travailleurs. Depuis son arrivée, la prime annuelle a disparu, les engagements de la tripartite ne sont pas appliqués jusqu’à ce jour malgré des petites grèves, des primes de congé et autres ont été supprimées, aucune extension n’a été faite, la pièce détachée de la COGB a été entièrement exploitée et vidée par ces gens illettrés de Bentalha. Les camions et autres matériels ont été utilisés même pour leur margarinerie d’Alger
Dans le recrutement, il privilégie le préemploi car ne percevant même pas un centime de la part de ces paysans. Les travailleurs fuient les avantages pour les départ en retraite (mesures incitatives et mesures conventionnelles.) ont été enlevés ne laissant que de faibles primes pour ces harragas de l’ENCG. Les départs volontaires sont refusés à la plupart de ceux qui n’ont pas atteint 50ans et qui sont obligés de choisir entre une démission (après 22ans à l’ENCG!!!) ou une indemnisation de juste 6 mois (alors qu’auparavant cette prime était de 24 mois de salaires). Les cadres ont démissionné, ils sont repris par l’entreprise de Issad Rebrab et Candia sur place! La fiche de paie de 2006/2007 était plus riche que celle de 2009. Plusieurs débrayages n’ont pas abouti.
Les importateurs de médicaments à Barkat: «Fabrique toi-même ton générique!»
Le président de l’Union nationale des opérateurs de pharmacie, Amar Ziad, a déclaré au Quotidien d’Oran qu’il ne comprend pas les mesures du ministre de la Santé (les importateurs doivent fabriquer du générique dans une année) qui ne tiennent pas la route. « Le privé ne peut plus rien faire, on ne peut initier aucun projet d’investissement, comment voulez-vous qu’on le fasse ? Nos entreprises sont asphyxiées financièrement depuis l’instauration du crédit documentaire. On a paralysé le privé. On ne peut plus avoir de crédit et quand c’est le cas, c’est à des taux prohibitifs et les banques ne suivent pas ».
Et de fulminer «qu’est-ce qu’on veut faire au juste dans ce pays ? Nous subissons des contraintes de tout ordre et voilà qu’on nous sort une mesure irréaliste. Quand il y aura une véritable politique du générique, quand les personnels seront formés dans ce sens, on peut en reparler. Pour l’instant, l’Etat n’a qu’à faire évoluer les choses avec les 150 milliards de dollars et le ministre n’a qu’à fabriquer lui-même son générique».
Algérie: Le syndicat des pêcheurs dénonce «le monopole de la mafia»
Le kilo de sardine a atteint les 400 DA dans la totalité des villes côtières du pays. «Il s’agit d’une première» selon Bellout Hocine, président de la Fédération nationale des marins pêcheurs. Cette hausse vertigineuse des prix est due «à une mafia qui agit au niveau des ports et procède à l’achat, sur place, de la quasi-totalité des quantités de la sardine pêchée».
Les transactions se font très tôt le matin, entre 3 et 4 heures du matin. «Cette pratique spéculative s’est généralisée à travers les 31 ports de pêche du pays, créant une situation de monopole» met en garde M. Bellout, précisant que le problème ne relève pas de «l’offre et de la demande». L’orateur souligne que les services de contrôle et services vétérinaires au niveau des ports de pêche «ne font pas leur travail». Il interpelle les directions du commerce de wilayas ainsi que la tutelle pour intervenir et mettre un terme à l’anarchie, rapporte Le Jour.
Ex-Eriad d’Alger: Le groupe La Belle viole les clauses contractuelles
« Depuis notre prise en charge par le groupe La Belle, le 15 décembre 2007, et la déresponsabilisation totale de l’Eriad d’Alger à notre égard, nous ne cessons pas de constater des décisions contraires à la législation et aux principes édictées par le contrat de cession », déplore le collectif des travailleurs de l’ex-Eriad d’Alger, dans une lettre ouverte au Premier ministre, Ahmed Ouyahia.
Ces travailleurs réclament « une interventions des autorités pour arbitrer le différend » qui les oppose au groupe La Belle qu’ils qualifient d’ »industriel irrespectueux » des clauses contractuelles le liant à l’entreprise mère, l’Eriad d’Alger.
Selon les protestataires, les clauses sont claires: le contrat de travail est repris par l’acquéreur pour une période de cinq ans. Mais, signalent-ils, le groupe La Belle a décidé de mettre fin à leurs contrats sans respecter l’échéancier initialement fixé. La direction du groupe La Belle a poussé vers la porte de sortie la totalité des ex-travailleurs de l’Eriad, au nombre de 157, qu’elle a gardés dans le cadre de la cession.
Ces « héros » qui ont fait terrasser la Kabylie
Amdan n Soummam pour « Algérie Politique »
Quelle belle photo ! On peut se cacher un moment, même pour quelques temps, mais jamais tout le temps. La réalité finit par rattraper les fourberies, les mensonges et leurs auteurs. Comme souvent, ceux qui crient plus forts ne sont pas toujours les plus fréquentables. Comme ceux refusant tout compris dans la transparence finissent par montrer leurs visages hideux. Ces deux compères ou amis ont trompé pas mal de jeunes parfois même moins jeunes au profit de personnages du régime sans foi ni loi et de la politique de la terre brûlée. Si il n’y avait pas eu mort d’hommes par leurs appels à la vindicte, au départ du système, au départ de la gendarmerie…etc, on les aurait simplement ignoré.
Nos “héros” autoproclamés et dirigés sont sans scrupules. Ils ont envoyé des jeunes à la mort, plus encore ils ont fait terrasser la Kabylie, un bastion de la démocratie et rempart contre la dictature, pour qu’ils soient bien perçus par leurs maîtres qui les ont bien récompensés pour services rendus. Ce qui est extraordinaire, c’est que la revendication pour le départ du système a fini par le départ des élus du FFS après une “série et longues négociations”. Heureusement que le FFS, son leader Hocine Aït-Ahmed, ses responsables et ses militants, existe pour appeler au calme avec lucidité et intelligence sinon la Kabylie aurait été rayée définitivement de la carte politique. Ainsi, cette région sauvée de justesse et ses hommes avec la lucidité légendaire continueront à jouer leur rôle historique de démocratisation de notre pays.
FFS: Pour une bonne préparation de la conférence nationale d’évaluation
Narmotard pour « Algérie Politique »
« Le pouvoir de l’oligarchie algérienne » n’a d’autre alternative que d’aggraver la répression ou de disparaître politiquement » affirme monsieur Hocine AÏT AHMED, ce 6 mars 2010. Est-ce à dire que son parti, le Front des Forces Socialistes (FFS), est condamné à gagner la compétition politique ou à disparaître à son tour ?
La question est certes superflue puisque le président précisera: « Nous sommes des militants; restons fidèles à nos engagements primordiaux; nous ne devons ni capituler ni abdiquer; il n’y a pas de fatalité historique, les solutions et les issues existent ». Hocine AÏT AHMED confirme ainsi sa détermination à aider à la conceptualisation et à la réalisation de la solution idoine pour sortir le pays de la crise de légitimité qui affecte l’Etat que les Algériennes et Algériens ont voulu démocratique et social. Pour ce faire, le président mise sur un parti qui soit « efficient », fiable, compétant et crédible devant la population et les partenaires sociaux dignes de confiance.
Mais l’appareil du parti du FFS ne serait-il pas contaminé par les mêmes tares ambiantes de l’égoïsme et de la filouterie, héritées de la mentalité du parti unique après l’indépendance du pays ? Comment soigner cette maladie contagieuse et par quel type de vaccin s’en immuniser afin d’aboutir à un organe politique sain au service du peuple ?