Les importateurs de médicaments à Barkat: «Fabrique toi-même ton générique!»
Le président de l’Union nationale des opérateurs de pharmacie, Amar Ziad, a déclaré au Quotidien d’Oran qu’il ne comprend pas les mesures du ministre de la Santé (les importateurs doivent fabriquer du générique dans une année) qui ne tiennent pas la route. « Le privé ne peut plus rien faire, on ne peut initier aucun projet d’investissement, comment voulez-vous qu’on le fasse ? Nos entreprises sont asphyxiées financièrement depuis l’instauration du crédit documentaire. On a paralysé le privé. On ne peut plus avoir de crédit et quand c’est le cas, c’est à des taux prohibitifs et les banques ne suivent pas ».
Et de fulminer «qu’est-ce qu’on veut faire au juste dans ce pays ? Nous subissons des contraintes de tout ordre et voilà qu’on nous sort une mesure irréaliste. Quand il y aura une véritable politique du générique, quand les personnels seront formés dans ce sens, on peut en reparler. Pour l’instant, l’Etat n’a qu’à faire évoluer les choses avec les 150 milliards de dollars et le ministre n’a qu’à fabriquer lui-même son générique».
Le docteur barkat, richissime proriétaire terrien,et après avoir parlé d’exporter nos patates vers le monde entier(nous en importons du canada des quantités énormes)alors qu’il était ministre de l’agriculture, se voit aujourd’hui à la tête de la santé pour encore mieux clochardiser un secteur vital pour une population qui ne sait plus où donner de la tête.
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Pour mieux saisir les enjeux de l’importation des médicaments en Algérie, il-y-a lieu de signaler qu’entre 1992 et 2009 lesimportations ont grimpé de 500 millions de $ à plus de 2,5 milliards de $. La pratique la plus courante des importateurs algériens est de surfacturer leurs factures par leurs fournisseurs étrangers et se faire ristourner la différence sur des comptes off-shore. Cette pratique que tous les décideurs en Algérie connaissent, a commencé dés la libéralisation du marché du médicament par le gouvernement Hamrouche. Les estimations du taux de surfacturation appliqué tournent autour de 7 à 10 % des montants. Sur une facture globale de 2,5 à 3 milliards de $, je vous laisse libre de faire vos calculs et expliquer le pourquoi du refus des importateurs à se mettre serieusement à produire du générique.
bien dit , je propose a nos médecins et a nos enseignants de dépasser le moyen de protestation qui est la grève et d’aller a un moyen plus persuasif qui est la démission collective ainsi s’ils veulent l’Algérie a eux qu’ils la prennent en totalité ARAHI LIKOUM , KOULOUHA , KAMLOUHA
Pour une fois il a raison. Mr Barkat ne fait qu’appliquer une lois qui aurait du etre appliquée il y a dix ans.
En effet, dans les années 1990, à l’ouvertue du marché des médicaments. Le projet en question stipulait que les operateurs économiques qui allaient se lancer dans ce secteur devaient, entre autres, s’intaller au bout de 5 ans d’activités et par là produire les nomenklatures de médicaments qu’ils importaient.
Hélas, nos importateurs se sont conduient comme des commercants allant jusqu’à considérer ce produit, VITAL POUR L’HOMME, comme juste une marchandise passant les douanes et stockable en attendant sa vente.
Pour conclure, Mr Barkat faites nettoyer toute cette écurie d’Augias.