Recommandations: L’éthique et la dénontologie/autorégulation de la presse en Algérie
Fédération internationale des journalistes (FIJ)
(Hôtel El Biar, Alger du 22 au 23 mars 2010)
Déclaration
Nous, journalistes de médias audiovisuels, de la presse écrite, responsables de médias publics et privés en Algérie, spécialistes en sciences de l’information et de la Communication, représentants des Syndicats de journalistes, réunis ces jours les 22 et 23 mars 2010 à l’hôtel El Biar à Alger, dans le cadre d’un séminaire « SUR L’ETHIQUE ET LA DEONTOLOGIE/AUTOREGULATION DE LA PRESSE EN ALGERIE» qu’a organisé le Centre d’Alger de la Fédération internationale des journalistes:
Notons l’intérêt particulier accordé au thème très rarement soumis à débat public en Algérie,
Relevons l’absence d’instance indépendante de régulation des médias en Algérie,
Constatons les retards observés dans la mise en oeuvre du régime spécifique du journaliste adopté par le gouvernement algérien en 2008,
Notons qu’une parie des médias est écrasée par le poids de contenus, malsains, et intrusifs.
Pour réduire leurs coûts en créant des emplois précaires, une partie des employeurs rendent difficile le respect des normes journalistiques et bafouent de fait les principes déontologiques.
Relevons que si le droit à l’information est reconnu en Algérie depuis 1976 par les chartes et les lois régissant la presse, l’accès aux sources d’information n’est toujours pas garanti.
Le décret du 04 juillet 1988 relatif au droit à l’information des citoyens n’a pas été suivi par des textes précisant les devoirs des gouvernants et de l’administration concernant le droit d’accès aux sources d’informations administratives. Les textes ne prévoient non plus la structure qui doit assurer ce droit aux journalistes et aux citoyens
Notons que dans les sociétés modernes, la notion d’autorégulation est appuyée, privilégiée dans le traitement de la diffamation au lieu et place de dispositifs juridiques condamnant des journalistes à des peines de prison pour leurs écrits
Après débat, et à la lumière des interventions des uns et des autres, nous, participants aux travaux de l’atelier, recommandons:
-L’engagement d’une réflexion nationale, tout médias confondus, sur l’éthique dans les médias algériens,
-L’affirmation et la reconnaissance d’un besoin pressant à l’installation d’une commission paritaire entre les représentants des éditeurs et des journalistes qui aura pour responsabilité la gestion de la Carte d’identité nationale du journaliste dans les termes évoqués dans la décision d’Avril 1991 du Conseil supérieur de l’information .
La réhabilitation de l’instance du Conseil Supérieur de l’Ethique et de la déontologie en le dotant de moyens pour accomplir sa mission
La levée le monopole sur la publicité publique et l’adoption d’une loi sur la publicité
L’ouverture de l’audiovisuel algérien et le renforcement du service public.
L’affirmation aussi d’une demande urgente des professionnels des médias à l’application d’une convention collective nationale conforme aux règles universelles
-L’engagement des responsables des médias à tenir compte des préoccupations socioprofessionnelles en accordant une importance particulière aux salaires, à la sécurité sociale et à la formation continue des journalistes.
les prix de la promotion au niveau de la CFDAT sont comme suit:
1. Slt …………….Lt 10 000 DA.
2. Lt……………..Cne 50 000 DA
3.Cne…………….Cdt 100 000 DA
4.Cdt…………….Lt col 300 000 DA
les tarifs de la mutation varient selon les régions et les zones.
des zones à risque tels: Jijel …..100 000 DA.
s…ud nord …… entre 10 000 DA et 50 000 DA.
les collaborateurs sont chapotés par le Commandant aounallah Rachid lui meme chapoté par ledit Lt col Bouaza et le colonel Ayad Tahar