Santé: Plaider pour le secteur public au lieu du privé, n’est pas du tout innocent
Narmotard pour « Algérie Politique »
“Santé en Algérie: Prédominance du secteur privé sur le publique.” Pourquoi cette remise sur la table du stupide et diviseur conflit entre les secteurs d’activité de la médecine ? Aujourd’hui particulièrement, alors qu’il a été balayé avec le monopole du parti unique dit du FLN, après les sanglants évènements d’octobre 1988 ?
En réalité, le président du Conseil national de l’ordre des médecins n’est autre que le docteur Bekkat-Berkani Mohamed, (voir photo) qui est installé à titre privé à Bab-El-Oued, à Alger. Mais ce médecin qui, dites-vous, “qualifie d’anormale la prédominance du secteur privé, dans le domaine de la santé”, a-t-il une raison valable pour se permettre de scier la branche sur laquelle il est assis ?
Qu’est-ce qui peut bien justifier cette flagrante contradiction qui subodore la malhonnêteté intellectuelle, entre son discours en faveur du secteur public et son statut de praticien privé ?
A mon humble avis, le fait de plaider pour le secteur public au lieu du privé, n’est pas du tout innocent. Anciennement rodé à la mentalité des “organisations de masses” telles que l’UMA (Union des médecins algériens) ou de l’UNFA (Union nationale des femmes algériennes), etc., satellites parasitaires du parti unique démagogique, dit du FLN, ce toubib sus cité cherche à gagner les faveurs du ministre de tutelle confronté à la grève d’une partie du corps médical divisé et désolidarisé, hélas.
Ce ministre veillera alors à ce que la rente financière de quelques milliards de centimes dont bénéficient le Conseil de l’ordre et en premier lieu son président, soit garantie et maintenue, grâce au maintient des dispositions de la loi sanitaire qui contraignent le médecin à payer obligatoirement les cotisations fixées par ce Conseil.
C’est un peu le retour de l’ascenseur entre rentiers du système rentier du pouvoir autoritaire, malhonnête et antidémocratique de la RADP; entre deux caciques reconduits sur commande, derrière une façade démocratique trompeuse.
Ainsi, ce donnant-donnant entre un médecin, élu président à l’algérienne, c’est-à-dire par par la fraude électorale qui caractérise la gouvernance du pouvoir en place, et un autre médecin, coopté ministre de la Santé et de la population, qui malmène honteusement, indignement et contrairement à la déontologie, ses consoeurs et confrères grévistes.
On se trouve donc devant deux archétypes du déshonorant pouvoir autoritaire qui demeure le principal responsable à la fois du retard de l’Algérie et de la tragédie algérienne dans l’impunité, jusqu’à ce que le peuple désabusé consente à restaurer le véritable Etat de droit, la deuxième République algérienne.
14 cliniques privées verbaIisées à Oran
lisez ca mr le president peut etre ca vous stimulera a rendre service a ces pauvres malades du peuples qui souffre de tous ces charognards,soyer humain et un homme pour une fois
Une enquête conjointe menée par les services de la direction de la santé et de la population (DSP) et les inspecteurs de la santé publique dépêchés par le ministère de tutelle ont procédé, avant-hier à Oran, à la verbalisation de quatorze cliniques privées.
En effet, des vices de forme rédhibitoires dans le fonctionnement des cliniques toutes spécialités confondues ont été relevés par les enquêteurs suite à des plaintes formulées par des patients. Ainsi, il a été constaté des effractions en violation de la loi régissant l’exercice des cliniques privées.
Des assignations et des sommations restrictives ont été adressées aux propriétaires des cliniques visées à l’effet de boucher les lacunes sous une quinzaine de jours.
Nous apprenons que des sanctions suivront cette opération qui a été déclenchée par les services compétents depuis plus d’une semaine. Les défaillances et autres dépassements consignés par les enquêteurs concernent l’absence des registres devant contenir les listes des types d’intervention chirurgicales effectués sur les malades hospitalisés.
Cette affaire surgit dans des conditions inespérées pour des centaines de patients “charcutés” dans ces cliniques où l’esprit du lucre l’emporte souvent sur le serment d’Hippocrate. “Nous avons même relevé l’inexistence de renseignements relatifs au malade hospitalisé. C’est une grave atteinte à l’éthique de la profession dans la mesure où nous avons pu constater l’absence de la moindre information sur le sujet malade opéré ou soigné”, affirme un responsable au niveau de la DSP. Toujours au chapitre de ces mauvaises actions, surgissent les effets pervers de la médecine. Dans ce contexte, les déclarations des employés à la Sécurité sociale brillent par leur carence. Des médecins et des infirmiers exercent sans couverture sociale. Ils ne sont pas déclarés à la Cnas étant donné leur double fonction dans les secteurs public et privé. Cette enquête est révélatrice sur le caractère mercantile de cette situation.
Le cumul d’emploi est monnaie courante dans de nombreuses cliniques privées où l’argent l’emporte sur la qualité des soins. Sur ce plan, notre source souligne le problème de la période d’hospitalisation écourtée dans nombre de ces structures privées. “Le malade opéré est normalement suivi médicalement pendant 10 jours en milieu hospitalier public alors que le délai est limité à trois jours seulement dans une clinique privée”, ajoute-t-on de même source. Une autre problématique et non des moindres concerne les cliniques qui exercent sans agrément. Dans cet ordre d’idées, plusieurs médecins spécialistes y pratiquent des opérations chirurgicales en contradiction avec la réglementation en vigueur. “Des médecins spécialistes qui ont démissionné des cliniques privées continuent d’exercer sans en être inquiétés”, déplore notre interlocuteur. En tout état de cause, les mêmes responsables promettent de poursuivre leurs enquêtes dans le but évident d’assainir le secteur des soins privés en nette régression.
ET quand au salaire de 50000DA ,une garde a 700da c vraiment quelque chose mr le president ,rendez vous utile ou disparaissez bonsen de bon DIEU.
on cherche quelque pars a privatiser la sante publique en stigmatisant les medecins grevistes en les accusant de travailler pendant la greve dans le prive delaissant ainsi les structures publiques demain on nous dira que c’est la faute au médecins quon privatise la sante , le pauvre médecin changera alors de patron il travaillera comme esclave pour des CHIKOURS il sera moin paie et encore sans le statut de la fonction publique qu’il décrie Jourdain
La contribution de notre ami NARMOTARD est pour le moins trés perspicace.Comment et pour quelles raisons inavouées, un médecin installé en privé, défend-il la reprise en puissance du secteur sanitaire public? Bien sur, il faut penser que cette sortie impromptue n’est pas du tout innocente de la part de ce médecin assermenté pourtant.Évidemment, la probité de tous les médecins, ce noble savoir qui a toujours honoré son détenteur depuis la nuit des temps,ne pourrait être remise en cause car il est rare que le serment d’hypocrite ne se substitue à celui d’Hypocrate.Heureusement d’ailleurs, sinon ce serait la fin du monde et la médecine,l’art de soigner les humains,ne serait que du charlatanisme.
Mais tout compte fait, il me parait que ce discours tenu et argumenté par ce médecin ne pourrait qu’être spécieux tellement il résonne faux.