Béjaia: Les explications des élus des APC bloquées
Béni M’likèche: l’ex-président d’APC est suspendu en application de l’article 32 du Code communal. (La Cour suprême n’a pas encore examiné l’affaire). L’intérimaire désigné tarde à installer les commissions. L’opposition se trouve, de facto, exclue de l’assemblée.
Chemini: bien qu’un jugement définitif ait été rendu par la cour de Béjaïa après le renvoi de l’affaire par la Cour suprême, le président d’APC est toujours en poste. (En notre possession tous les documents qui l’attestent: N° de l’affaire, dates, peine prononcée…).
Tinebdar: sur les sept sièges que compte l’APC, la liste du maire en a obtenu 3. Par simple calcul arithmétique, les 4 restants ne constituant pas les 2/3, ils ne peuvent, à eux seuls, voter une motion de défiance. Quand le retrait de confiance vient, y compris de son «camp», il ne peut souffrir d’aucune ambiguïté. Quant aux «comités de village qui apportent implicitement leur soutien au maire actuel», comme rapporté par votre journaliste, il aurait dû vérifier leur emprise sociale réelle, quand bien même il ne s’agit là que de loi.
Seule la loi permet à tout un chacun de vivre sa citoyenneté pleine et entière, en harmonie avec son entourage. L’organisation sociale convoquée en 2010 par le maire est à des années-lumière derrière l’Humanité!
Timezrit: ce sont les quatre élus de la majorité qui n’arrivent pas à s’entendre pour désigner le président d’APC. L’opposition ne demande pas mieux que la dissolution.
Toudja: le président d’APC est suspendu parce qu’il est poursuivi en justice. Depuis sa suspension, les élus de la majorité refusant d’élire l’intérimaire, l’assemblée est bloquée. Quant à l’«opposition», elle ne demande qu’à assumer son mandat.
Melbou: poursuivi en justice par la wilaya et ce depuis le 10 octobre 2008, il est, à ce jour, en poste. Ce serait, enfin, une lapalissade que de dire que l’application de la loi demeure l’unique solution à toutes les situations de blocage.
Le pouvoir ne dissoudra jamais ces APC car il cherche à discrediter les partis à travers leurs elus.En effet,les problemes s’accumulent dans ces communes et les populations en souffent.Toutefois,pour les citoyens le blocage vient des elus sans distinctions.Ils ont voté c’est aux elus de regler leurs problemes.L’administration travaille aussi dans ce sens pour montrer du doigt le representant du peuple pendant que les chefs de dairas se rapprochent des villageois pour les ecouter et mieux enfoncer les elus.Cette situation dure depuis de longs mois ,voire des années sans que personne ne se soucie des problemes de routes,d’eau,de santé ….etc.Si un maire s’accroche a son poste et surtout aidé en general par le chef de Daira,je ne comprends pas la position de elus qui demandent la dissolution depuis des mois mais ne voulant pas demissionner.Je pense que pour couper l’herbe sous les pieds de l’administration,tous les elus que le blocage n’arrangent pas doivent demissionner pour leur credibilité et celle de leurs partis respectifs.La situation est claire,le blocage arrange le pouvoir mais pas les elus et encore moins les populations.La seule solution pour les elus integres est de se demarquer de ce desastre entretenu par l’administration au detriment des partis,des elus et des populations.Sinon tout le monde sera mis dans le meme sac.
Explications dites vous!
Au lendemain des élections locales du 29/11/2007, face à la stratégie visant à discréditer les mandataires du peuple, l’APC de Souk-Oufella à l’instar d’autres communes de la wilaya a vécue une période de (seize 16 mois de blocage) adroitement affublée du subterfuge «pouvoir de substitution ». Cette situation de non gérance, à responsabilité indéfinie et sans contrôle profitait plutôt aux pécheurs en « eaux troubles ».
Après l’échec de l’alliance avortée, constituée dans le but d’exhorter le Wali à l’application de la loi régissant la commune, exaspéré par l’indifférence de ce haut responsable de l’état et déterminé à mettre un terme a cet ersatz, j’ai résolu de convenir un accord écrit et paraphé avec les instances politiques et les élus du RCD, afin de réhabiliter l’assemblée légitime par- delà restituer notre souveraineté confisquée. Transaction sanctionnée par délibération publique le 21Avril 2009.
Les auteurs qui ont arbitrairement vidé la commune de sa substance démocratique, en prenant favorablement le soin de préserver l’ordonnateur (le maire fraichement intronisé), dans le but évident de l’isoler, et de faire un instrument docile à leurs injonctions, n’en démordent pas et persistent dans l’intrigue. L’emprise de ces derniers sur l’édile municipal frôle la servilité. Dix (10) mois après son déblocage, malgré la mise en place de tous les organes nécessaires a son fonctionnement, notamment le recrutement d’un secrétaire général en titre qui lui faisait défaut, la commune de Souk-Oufella, demeure ankylosée.
Certes, les contraintes en tout genre et la razzia que subit cette institution populaire de la part des «prédateurs» de l’administration locale ne sont plus à démontrer. Reste que le consentement, voir la conduite du premier magistrat de la commune comme un fonctionnaire aux ordres, dont les décisions sont prises en dehors du cadre légal, avilit le rôle de l’assemblée, exacerbe les dissensions internes de ses membres et participe sciemment à son dysfonctionnement.
Voila un exemplaire grandeur nature des édiles que recherchent les « autorités locales » de la wilaya de Bejaia
TOus les elus qui s’accrochent à leurs postes au sein des APC bloquées sont des alliés de l’administration,des corrompus ou bien des opportunistes.ils font tous le jeu de l’administration si non pourquoi rester elus dans un APC qui ne fonctionne pas,il faut au moins demissionner pour garder sa dignité et celle de son parti.
l’administration veut diaboliser les elus,elle veut montrer a l’opinion piblique que tous ce qui vient du peuple est mauvais.heuresement les elus ont pris concience,mais ce qui n’est pas comprehensible c’est le silence des partis.que pourront ils dire demain?(2012).
les elus des APC bloquees sont forts car ils ont raison.il ne demande que l’application stricte de la loi.
bon courage.
a travers cet ecrit j’interpelle tous les juristes a ce pronnonceR sur le cas de chemini.
UN JUGEMENT DE LA COUR SUPREME PEUT ELLE FAIRE L’OBJET D’UN POURVOI EN CASSATION?
merci d’avance