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Archive pour mars, 2010
Table ronde de la revue NAQD aujourd’hui
Dans le cadre de ses “Rendez-vous avec la pensée critique”, la revue NAQD organise aujourd’hui à 13h30, en partenariat avec le Centre de recherche en économie appliquée au développement (Cread), une table ronde autour du thème “Migrations, Migrance, el-harga”. La rencontre-débat qui aura lieu au siège du Cread (université d’Alger-Bouzaréah) sera animée par des auteurs de renom, nationaux et étrangers, en présence des chercheurs du centre ainsi que des invités de la revue. Les discussions seront notamment animées par le Pr Emmanuel Terray, directeur de recherche à l’EHESS Paris, le Pr Gérard Prévost, de l’université Paris 8, le Pr Aïssa Kadri, directeur de l’Institut Maghreb-Europe de Paris, le Pr Hocine Zeghbib, de l’université de Montpellier 3, et Salim Chena, de l’université de Bordeaux.
1 mars, 2010
SGP de l’ouest: 9 personnes sous contrôle judiciaire pour détournement de deniers publics
Le président du conseil de la société de gestion des participations (SGP) de l’ouest et huit autres personnes ont été placés dimanche sous contrôle judiciaire par le procureur de la République près le tribunal de Mostaganem pour « détournement et dilapidation de deniers publics dont le montant dépasse 150 millions de dinars ». Parmi les mis en cause dans cette affaire, dont l’enquête suit son cours, figurent le commissaire aux comptes, un expert en comptabilité dudit conseil, le directeur général et les ex-directeurs de l’administration et des finances de l’entreprise des travaux routiers, de voiries et hydraulique (ETRVH) dont le siège est à Mostaganem, ainsi que le directeur général et le chargé d’études à la société « Sorati investissement » appartenant à un privé algérien basé en Espagne.
Mohammed Harbi: « Il faudra beaucoup de temps pour qu’on avance »
Jeune Afrique : Comment expliquer qu’il soit si difficile de solder le passé entre la France et l’Algérie ?
Mohammed Harbi : Cela vient de loin. Après l’indépendance, les Algériens ont considéré les accords d’Évian comme caducs sur certains points. Ils les ont révisés petit à petit de facto. Mais ces accords n’ont jamais été réexaminés de concert et globalement par les deux pays une fois la décolonisation devenue réalité. Et on ne s’est pas interrogé sur la nécessité de définir une politique mémorielle. On ne pouvait donc que se diriger vers un conflit permanent. Les Algériens ont adopté une position victimaire. Et les Français, notamment en raison de l’activisme des groupes de pression pieds-noirs, ont voulu qu’on continue à considérer le passé comme si rien n’avait changé. Beaucoup de pieds-noirs, d’ailleurs, semblent toujours ne pas être sortis de la guerre.
Algérie: 300.000 armes circulent illégalement !
Plus de 300.000 armes sont en circulation en Algérie, selon les chiffres rendus publics par la gendarmerie nationale. La gendarmerie établit la connexion entre le trafic d’armes et les réseaux de narcotrafiquants, rapporte La Voix de l’Oranie. La même source a comptabilisé, durant l’année 2009, pas moins de 15 accrochages entre les forces de sécurité et des bandes de trafiquants de drogue «dotés d’armes de guerre». La Justice a eu à traiter 1.040 affaires de trafic d’armes et de munitions. De leur côté, les services de sécurité ont appréhendé 1.228 personnes, dont 587 ont été placées sous mandat de dépôt, pour détention d’armes. Ce trafic d’armes à grande échelle est localisé notamment dans les villes du sud, souvent frontalières, notamment Tamanrasset, Tindouf, Adrar, Béchar et la wilaya de Tlemcen. Synthèse El Mouhtarem