1 avril, 2010
La Kabylie qui n’a pu être domptée par le colonialisme est devenue la scène de toutes les violences
Mohand pour « Algérie Politique »
Ce qui se passe en Kabylie devrait en effet nous interpeller davantage. Il est des situations auxquelles nous devons nous intéresser. C’est particulièrement la situation sécuritaire dans nos villages et nos montagnes. Cette généralisation de l’insécurité, cette propension à vouloir l’occuper par les deux franges d’une même qualité ne s’explique que par une politique obscure et obscène.
Comment une Kabylie qui n’a pu être domptée par les forces coloniales malgré toutes les opérations dont elle fut le théâtre, est devenue la scène de toutes les violences. Elle est pourtant restée debout quand les règles du jeu étaient saines et partagées par la population. Elle fut encerclée, réduite à des zones interdites mais elle était la région la plus sûre du pays pendant que des milliers de soldats (Français et harkis) tentaient de la dompter et de l’occuper par des tueries et des ratissages divers.