Mecili: pas de non-lieu pour le diplomate Hasseni
Les juges chargés de l’enquête sur l’assassinat de l’opposant algérien Ali Mecili en 1987 à Paris ont refusé d’ordonner un non-lieu en faveur du diplomate Mohamed Ziane Hasseni qui avait déposé une requête en ce sens, a-t-on appris mercredi de sources concordantes, confirmant une information du Monde. Le diplomate algérien passe en revanche du statut de mis en examen à celui de témoin assisté en raison de l’insuffisance des charges pesant contre lui, a précisé son avocat Jean-Louis Pelletier.
Le statut de témoin assisté est à mi-chemin entre celui de simple témoin et celui de mis en examen. Hasseni, qui s’affirme depuis son interpellation victime d’une homonymie, avait déposé fin août une requête aux fins de non-lieu et le parquet de Paris avait décidé début février de soutenir cette requête. « Nous allons faire appel de cette décision. En expliquant qu’aucun élément avéré ne met hors de cause M. Hasseni, les juges opèrent un renversement de la charge de la preuve inadmissible », a dit Me Pelletier.
Plus de vingt ans après l’assassinat de l’avocat algérien dans le centre de Paris, cette affaire avait connu un rebondissement avec l’interpellation à Marseille, le 14 août 2008, de M. Hasseni, chef du protocole du ministère algérien des Affaires étrangères.
Visé par un mandat d’arrêt international, M. Hasseni était désigné par un ancien officier des services secrets algériens, Mohamed Samraoui, réfugié en Allemagne, comme le commanditaire de l’assassinat d’Ali Mecili, avocat de 47 ans exilé en France depuis 1965.
Mais M. Samraoui était en partie revenu sur ses déclarations lors d’une confrontation avec M. Hasseni organisée le 4 juin par visio-conférence.
Le diplomate avait été mis en examen pour complicité d’assassinat et placé sous un contrôle judiciaire qui lui a un temps imposé de rester en France.
Les juges Alain Philibeaux et Corinne Goetzmann ont estimé « un peu prématuré d’ordonner un non-lieu alors que le témoin principal a dit avoir subi des pressions. Ils veulent prendre le temps de poursuivre leurs investigations », a estimé de son côté Antoine Comte, avocat de la famille Mecili.
quels sont les éléments sur lesquels est revenu Samraoui. Le juge n’est pas un plaisantin et il n’est pas comme le parquet aux ordres du pouvoir. Il doit y avoir des points sérieux sur lesquels s’appuie le juge.
Et pourquoi le gouvernement algérien ne répond pas aux commissions rogatoires qui lui ont été adressées. Quand on sait l’assassin présumé se promène en liberté à Alger Messonier
Sans vouloir rentrer dans le détail de cette affaire sur laquelle nous nous sommes déjà expliqué il y a quelques mois,parfois avec hargne et passion. C’est le fait que la Presse algérienne à l’unanimité rapporte l’information et se désole de la décision, et qu’aucun d’eux ne se désole de la situation de la Famille Mecili qui attend que la justice soit rendue. Tout est dit et fait comme si Ali Mecili n’est pas un Algérien. Il est pourtant un véritable ancien moudjahidine (pas ceux qui le sont devenus avec une attestation communale frelatée) il était de surcroit un ancien de la SM.
Je ne peux que m’en réjouir du fait que les Juges français cherchent la vérité et qu’ils soupçonnent des conivences qui se prolongent dans le chef des deux structures des deux Etats concernés.
La raison d’Etat ne peut trouver sa justification dans le cas présent,ce n’est rien d’autre qu’un assassinat. Les Services secrets algériens et français connaissent les auteurs, les tenants et aboutissants et ils se sont mis d’accords à un moment donné pour ne pas juger ni se déjuger pour de sombres intérêts de clans et de parties au pouvoir dans les deux pays. Les choses d’ailleurs n’ont pas évoluées, puisque les uns montrent leurs épouvantails pour faire peur aux autres. Tout cela est pour endormir les gens et faire oublier qu’il y a un assassinat ordonné à partir d’Alger et exécuté par des truands qui sont en vie et qui ne sont pas inquiétés. Il est évidemment difficile dans ce contexte de dire s’il s’agit véritablement d’une erreur judiciaire , ce qui est par contre est évident c’est que le pouvoir algerien connait les commanditaires et l’assassin et ils ne font rien pour que la justice passe.
C’est dommage que les journaux dits indépendants ne font rien pour faire éclater la vérité ce qui bien sur permettra de savoir qui dit vrai et qui se complait dans le mensonge. Une investigation journalistique seulement permettra de savoir si effectivement la justice française se trompe de cible. On est par contre sur que la Justice algérienne est prise à défaut dans ce dossier. Quand on voit ce que fait le Gouvernement et Belaiz pour ramener Moumen khalifa en Algérie , alors que dans son cas il y a pas mort d’homme, on ne peut que confirmer que sa politique de deux poids deux mesures nous déshonnore au plan des principes.
Si l’on veut que la justice soit rendue, il faut aborder les vérités dans ce dossier. On va vite en besogne pour juger la Justice française et le Royaume Uni , mais on évite d’épousseter nos organes.La poussière qui s’est constituée en couche épaisse est visible , il est inutile de vouloir le nier.
Pour conclure en effet je rève peut être moi, un tant soi peu idéaliste, je réflechis et je parle avec raison et un certain bon sens de questions ou la déraison est le maitre mot. L’ancien directeur de la DST française a bien dit , tel et tel autre sont des amis de la France, les conséquences de ce pacte malsain on le vit souvent et principalement en ce qui concerne ce dossier.
Les hommes qui gérent se genre de déni de justice oublient tous que la vérité finit toujours par triompher, parfois de leur vivant souvent après leur mort. Cette affaire de Mecili finira un jour , il faut du temps au temps, le temps que les amities s’effilochent et où la justice (la sereine et la vraie) prend le pas sur les impostures diverses.
Nous entendrons toujours parler de Mecili, le brave homme, qui voulait le bien pour son pays, et qui a été assassiné par ses frères de combat, même s’il faut plusieurs années encore, les vrais assassins et les commanditaires seront un jour livrés comme des fardeaux inutiles et ils répondront de leurs actes … c’est le propre de tous les criminels et des assassins et les hagarines qui font de ce genre de comportement une marque de fabrique un signe distinctif mais qui les poursuit toute leur vie durant et qui tombent en désuétude un jour ou l’autre…
Mohand
Il me semble que dans cette triste et dégradante complicité entre les deux Etats, France et Algérie, leurs justices respectives n’ont pas les moyens de leur politique indépendantiste pour faire toute la lumière sur l’assassinat du 7 avril 1987 du frère André Ali Mecili. J’espère que l’avenir me démentira.
merci à vous tous pour cette conscience
et cette lucidité
la France leurs services qui l’ont aussi exfiltres vers l’ALGERIE connait le nom le prénom du tueur et ses employeurs
Pourquoi procède t’elle ainsi la FRANCE voila la question?? que recherche Paris?
des tètes surement ceux de certains militaires dignitaires du régime qui gênent le président qui sont par définition pro américain et sur lesquels les USA ont mise ce sont eux les véritables tenant du pouvoir comme en Turquie
mais la France veut chasser les américains de sa sphère d’influence bladna ou bladhoume? et libérer le président alors des tètes vont tomber une déjà mais décédée d’autres seront neutralisées ou seront neutralisées par le biais de cette affaire que je qualifie de magouille politique des services *alors la France libère Bouteflika pour bien le presser et elle attend quoi???
La terre a commencé la réception de certains des commanditaires de l’assassinat de Ali. Ali Allah irhmou est certainement entrain de constituer des dossiers en béton pour demander que justice soit faite, maintenant ou demain ou un jour. Celui qui échappe à la justice des hommes ne pourra pas échapper à celle de Dieu.
L’affaire Hassani revient au galop sur la scéne médiatique et politique peut etre.Pourquoi ce revirement aprés tant de tergiversations.Est-ce à cause de la petite brouille entre l’état algérien et celui français ? Les français tiennent-ils la drégée haute aux algériens avec cette mystérieuse affaire ? La suite des événements ne manquera pas de nous éclairer dans les tous prochains jours pense-t-on.
Il faut aussi dire que nous avons soif de vérité surtout sur cette affaire car il y a bien eu assassinat d’un homme et de surcroit un militant de la démocratie en Algérie.
Tant que Pasqua et Chadli sont en vie et dans les coulisses … il nous faut attendre encore mais un jour la verité jaillira et elle est en cours de route…
Pendant que l’assassin jouit d’une liberté et protection du regime dictateur assassin et complice,…
La famille Mecili aura un jour son droit á la justice de son propre pays soi-disant des droits de l’homme qui detient l’entiere responsabilité de cet horrible crime.
Au bon entendeur
Retour à la case départ qui s’annonce ? Peut-etre parcequ’en ce moment les relations bilatérales entre la France et l’Algérie ne sont actuellement pas au beau fixe!
Dans ce genre d’histoire, chaque parties cherche à enfoncer le clou en usant de chantage!!
Maitre Ksentini affirme dans le temps d’Algérie, que les relations algéro-françaises risquent de s’envenimer davantage si le non-lieu n’est pas prononcé pour le diplomate algérien Ziane Hassani.
La France fait-elle du chantage aux autorités algériennes dans des affaires de coopération ? L’Algérie va-t-elle céder et rentrer dans les rangs afin de sauver son diplomate ? Ksenti n’en dit pas grand chose.
je suis stupéfaite que certains d’entre vous se réjouissent que »faute de preuves » qui accableraient clairement le diplomate Hasseni les juges français décident de le » promouvoir » du statut de mis en examen à celui de témoin assisté. diantre! presque deux ans pour en arriver là c’est réellement choquant.
personnellement, j’estime que ce jugement brinquebalant est outrageant non seulement pour le diplomate (puisque nous avons eu le temps de découvrir que celui qu’on nous a présenté comme LE COUPABLE s’est avéré une véritable victime, mais aussi pour la mémoire de feu Mécili, pour sa veuve et sa famille réelle comme politique.
en effet, comment peut on se réjouir du fait que ce jugement dit clairement qu’il n’y a aucun coupable et que faute de prouver que celui qu’on a désigné pour ce faire l’est réellement eh bien on lui demande de prouver qu’il ne l’est pas, même pire que cela puisque si j’ai bien compris le juge dit que le seul témoin à charge s’est dédit et a reconnu qu’il s’était trompé. mais comme il avait laissé entendre qu’il était pressionné( par qui? par quoi?) alors on décide de garder par devers soi quelqu’un qui n’est pas coupable, qui est même devenu une vraie victime collatérale, plutôt que de reconnaître qu’on s’était trompé. pour moi c’est non seulement aberrant, mais cela prouve que la justice française ne veut pas reconnaître sa méprise et la totale déconfiture. alors puisque le mis en examen ne peut pas être accusé, au vu de l’accumulation de preuves attestant de l’homonymie, eh bien on le transforme en témoin assisté. ça veut dire en clair que le juge reconnaît que le diplomate n’a rien à voir avec l’affaire Mécili – sauf comme nous tous puisqu’il s’agit de l’assassinat d’un avocat algérien et que tout algérien qui se respecte est bien entendu concerné par cette affaire- mais comme il a rien d’autre à mettre sous la dent pour garder cette affaire pendante, il commet allègrement une faute professionnelle en attribuant au diplomate le statut de témoin assisté d’une affaire à laquelle le même juge estime qu’il y est étranger. c’est du grand art.
Toutefois, plus que tout, je suis dégoutée davantage par la joie affichée par certains d’entre vous suite à ce jugement illégal- et je pèse mes mots- que par son contenu idéologique – là aussi je pèse mes mots.
je pense que juger c’est décider si une personne est coupable ou non. le »séquestre » d’un haut fonctionnaire, qui à l’évidence n’a rien à voir avec cette affaire, repose à mon avis sur l’unique objectif de maintenir une pression sur le gouvernement algérien non pas pour qu’il remette le vrai Hassani, mais pour d’autres visées. lesquelles??? that is the question.
cette lamentable affaire aura surtout permis à nombre d’entre nous de nous rendre compte que les mécanismes de justice chez nous comme ailleurs et en l’occurrence en France sont très semblables: ils sont actionnés par des considérations subjectives qu’on costumise au besoin par des innovations juridiques.
malgré l’évidence du non lieu, puisque les actes de naissances, le parcours professionnel, l’histoire familliale ne coincident pas du tout et que d’autre part l’unique témoin à charge n’a pas reconnu en le diplomate Hasseni, le Hassani militaire de carrière, le juge maintient quand même un lien entre le diplomate et l’Affaire Mécili, juste pour ne pas prononcer le seul jugement logique et juridiquement valable: le non lieu.
comment les français, je parle des officiels, peuvent-ils envisager une embellie dans les relations algéro françaises ou même entre les peuples algérien et français si la justice française crèe une situation d’injustice et de hogra pour ne pas perdre la face.
le pire c’est pour feu Mécili et sa famille qui ne pourront supporter le fait qu’on accable un haut fonctionnaire algérien juste au regard de ce statut, au mépris des règles du droit.
c’est le comble pour feu Maître Mécili: l’affaire de son assassinat est devenue une chose »déjugée ».
courage M. Hasseni, et n’en voulez pas aux quelques vautours assoiffés, ce n’est pas de leur faute, la haine et les combats fratricides sont devenus un sport national.
comme beaucoup de citoyens je vomis le pouvoir actuel non pas à cause d’une affaire ou deux ou même mille ( puisque manifestement nous sommes en train de pulvériser les records de hauts fonctionnaires emprisonnés ou mis en examens) mais à cause de son système de gestion fondé sur la haine et le mépris. nul n’ignore que ces deux sentiments sont le levain naturel de situations d’injustice et de violations des droits de l’Homme.
d’où la haine, la hogra, le mépris et l’humiliation qui se sont installés dans nos coeurs et nos esprits.
je suis chagrinée par le fait qu’un jugement inique – car fondé sur des considérations politiciennes et non pas sur l’esprit et la lettre de la loi- entraîne une danse de scalp jaillissant de coeurs pétris par une haine féroce et d’esprits clairement fermés à tout discernement.
j’espère de tout coeur que la raison l’emporte et que plus que tout la vérité triomphe et qu’une vraie justice soit rendue.
pour ma part je tente de demeurer lucide pour ne pas jeter l’opprobre et l’anathème sur mes compatriotes juste parce qu’ils ne partagent pas mon opinion politique ou mon style de vie
Cher El Mouhtarem, j’avoue, et l’aveu est de circonstance, avoir pris le temps de bien réfléchir à ces derniers développements, afin de ma faire une opinion. j’avais aussi besoin de comprendre ce que voulait dire le passage d’un statut à un autre du point de vue judiciaire et après avoir beaucoup lu, j’ai retenu deux contributions, des plus édifiantes sur la situation actuelle en ce qui concerne la recherche de la vérité sur l’assassinat de notre frère Ali Mecili.
L’article de Amer Ouali, de ce point de vue, nous éclaire parfaitement et je le soumets à ceux de nos camarades qui se poseraient des questions. Pour le second, il s’agit du point de vue d’un éminent avocat algérien, Me Milou Brahimi, je vais rechercher dans quel journal j’ai lu cela et vous transmettrais un condensé de ce point de vue d’un praticien du droit.
ARTICLE:
» Non-lieu refusé , La justice française s’acharne sur le diplomate Hasseni
Liberte Algerie | Posté le : Jeudi 1 avril 2010
Inculpé depuis bientôt trois ans, le diplomate algérien vient d’être reconnu étranger à l’assassinat d’Ali Mecili.
Le juge d’instruction qui a conclu à son innocence refuse pourtant de lui rendre toute sa liberté. Fût-ce pour cela rendre une décision sans précédent qui contrevient au code de procédure pénale.
Au lieu de la relaxe demandée par les avocats de Mohamed-Ziane Hasseni et requise par le procureur de la République, le juge d’instruction a rendu avant-hier une ordonnance de “dé-mise en examen” (ou dés-inculpation), un terme inconnu de la législation française.
Par cette “bidâa”, le juge d’instruction affirme bien que le diplomate n’est pas coupable des charges qui ont été retenues contre lui, mais il refuse de prononcer la relaxe. Il a préféré suivre la partie civile qui a demandé le placement de M. Hasseni sous le statut de “témoin assisté”, au motif que l’affaire est “complexe” et nécessite des investigations en Algérie.
Or, seul le mis en examen peut, au terme du Code de procédure pénale, demander le “déclassement” du statut de mis en examen à celui de témoin assisté.
“L’ordonnance du 30 mars 2010 est manifestement contraire aux dispositions du Code de procédure pénale”, ont observé les avocats de M. Hasseni qui ont décidé de faire appel devant la Chambre d’instruction. L’ordonnance du juge d’instruction apparaît à leurs yeux illégitime en droit et fortement contradictoire en fait.
L’article 177 du Code de procédure pénale prévoit qu’“en présence de charges insuffisantes contre une personne mise en examen, c’est le non-lieu qui s’impose”.
Mais bien plus qu’une insuffisance de charges, c’est bien de leur absence totale qu’il s’agit ici.
Depuis son interpellation à Marseille le 14 août 2008, le diplomate s’est plié à toutes les demandes de la justice. Après avoir présenté tous les documents attestant qu’il n’était pas Rachid Hassani qui avait signé un ordre de mission au meurtrier présumé Abdelmalek Amellou, il a accepté les tests ADN, les analyses graphologiques et la confrontation avec son seul accusateur qui, lui, avait refusé de se rendre en France.
Après plusieurs heures de confrontation par visioconférence le 4 juin, l’ex-officier Mohamed Samraoui perdait ses certitudes. “J’ai des doutes”, concluait-il. Et en droit, le doute doit bénéficier au mis en cause.
En l’occurrence Mohamed Ziane Hasseni qui, lui, n’en a pas sur son innocence. En refusant de le relaxer, le juge fait de lui l’otage de sa volonté de ne pas fermer un dossier pour l’instant vide de pièces à conviction.
A. OUALI »
le chant des sirènes assourdit nos oreilles. Voila ce que nous disions au sujet de cette affaire , à aucun moment on s’est permis de discutailler en étant pour ou contre les décisions du Parquet et celle du Juge justice. Mais on a en substance que la plus grande injustice c’est aussi de ne dire le droit et rendre justice à la Mecili qui a été assassiné et ça portant tout le monde est d’accord. Il y a dans cette de grandes injustices n’ajoutons donc pas nos penchants personnels. C’est déjà assez insupportable comme ça.
rappel :
« Sans vouloir rentrer dans le détail de cette affaire sur laquelle nous nous sommes déjà expliqué il y a quelques mois,parfois avec hargne et passion. Mais le constat que la Presse algérienne à l’unanimité rapporte l’information et se désole de la décision, et qu’aucun d’eux ne se désole de la situation de la Famille Mecili qui attend que la justice soit rendue nous étonne. Tout est dit et fait comme si Ali Mecili n’est pas un Algérien. Il est pourtant un véritable ancien moudjahidine (pas ceux qui le sont devenus avec une attestation communale frelatée) il était de surcroit un ancien de la SM.
Je ne peux que m’en réjouir du fait que les Juges français cherchent la vérité et qu’ils soupçonnent des conivences qui se prolongent dans le chef des deux structures des deux Etats concernés.
La raison d’Etat ne peut trouver sa justification dans le cas présent,ce n’est rien d’autre qu’un assassinat. Les Services secrets algériens et français connaissent les auteurs, les tenants et aboutissants et ils se sont mis d’accords à un moment donné pour ne pas juger ni se déjuger pour de sombres intérêts de clans et de parties au pouvoir dans les deux pays. Les choses d’ailleurs n’ont pas évoluées, puisque les uns montrent leurs épouvantails pour faire peur aux autres. Tout cela est pour endormir les gens et faire oublier qu’il y a un assassinat ordonné à partir d’Alger et exécuté par des truands qui sont en vie et qui ne sont pas inquiétés. Il est évidemment difficile dans ce contexte de dire s’il s’agit véritablement d’une erreur judiciaire , ce qui est par contre est évident c’est que le pouvoir algerien connait les commanditaires et l’assassin et ils ne font rien pour que la justice passe.
C’est dommage que les journaux dits indépendants ne font rien pour faire éclater la vérité ce qui bien sur permettra de savoir qui dit vrai et qui se complait dans le mensonge. Une investigation journalistique seulement permettra de savoir si effectivement la justice française se trompe de cible. On est par contre sur que la Justice algérienne est prise à défaut dans ce dossier. Quand on voit ce que fait le Gouvernement et Belaiz pour ramener Moumen khalifa en Algérie , alors que dans son cas il y a pas mort d’homme, on ne peut que confirmer que sa politique de deux poids deux mesures nous déshonnore au plan des principes.
Si l’on veut que la justice soit rendue, il faut aborder les vérités dans ce dossier. On va vite en besogne pour juger la Justice française et le Royaume Uni , mais on évite d’épousseter nos organes.La poussière qui s’est constituée en couche épaisse est visible , il est inutile de vouloir le nier.
Pour conclure en effet je rève peut être moi, un tant soi peu idéaliste, je réflechis et je parle avec raison et un certain bon sens de questions ou la déraison est le maitre mot. L’ancien directeur de la DST française a bien dit , tel et tel autre sont des amis de la France, les conséquences de ce pacte malsain on le vit souvent et principalement en ce qui concerne ce dossier.
Les hommes qui gérent se genre de déni de justice oublient tous que la vérité finit toujours par triompher, parfois de leur vivant souvent après leur mort. Cette affaire de Mecili finira un jour , il faut du temps au temps, le temps que les amities s’effilochent et où la justice (la sereine et la vraie) prend le pas sur les impostures diverses.
Nous entendrons toujours parler de Mecili, le brave homme, qui voulait le bien pour son pays, et qui a été assassiné par ses frères de combat, même s’il faut plusieurs années encore, les vrais assassins et les commanditaires seront un jour livrés comme des fardeaux inutiles et ils répondront de leurs actes … c’est le propre de tous les criminels et des assassins et les hagarines qui font de ce genre de comportement une marque de fabrique un signe distinctif mais qui les poursuit toute leur vie durant et qui tombent en désuétude un jour ou l’autre ».
Il n’y a rien à moudre. J’ai lu également les commentaires de Amghar , ami said, justice et vérité, chitane, Narmotard et David le mac, tous abondent dans un sens plutot raisonné. Tous veulent que la vérité soit faite.
Les plaidoiries habituelles ne sont elles donc pas superflues?
Bien évidemment on ne peut ni empêcher ni condamner , ni vouer à une quelconque égémonie ceux parmi les Algériens qui ont choisi leur clan. Il est bien évident aussi et on ne pourra rien y faire qu’il existe des hommes qui veulent toute la vérité et non pas seulement une partie. La différence est logée là. Soutenons toutes les injustices mais n’oublions pas le mort assassiné par un proxénéte Algérien qui vit à Alger et qui gère une société de Sécurité (le comble) et cette vérité personne ne peut la traverstire pour de sombres objectifs et ou intérêts.
L’affaire Mecilli et celle du diplomate algérien Ziane Hassani a fini par nous mettre dans un état de perplexité déconcertante.
Les politiques franco algériens, semblent se complaire dans leur jeu de marionnettes dont ils tirent les ficelles au gré de tous les enjeux économiques qu’ils défendent.Ceci dit, c’est la vraie justice qui en patit en premier lieu car il y a deux hommes qui sont pris dans ce cercle vicieux sciemment entretenu.L’un a été assassiné et sa famille qui demande que justice soit rendue et l’autre est peut etre accusé injustement et demande réparation.
Mais il existe un troisiéme homme dans cet imbroglio et c’est le peuple algérien qui est assoiffé d’une vérité jusque là restée encore pendante.
La question est, va-t-on enfin dénouer cette affaire dans les prochains jours ? Au train où se déroule ce procés, la vérité risque de subir encore de la controverse.Et c’est là où je rejoins la camarade Djazaira qui estime que le jugement de cette affaire est oscillant voire meme titubant au regard de la maniére plutot politique dont il fait l’objet.
Cher camarade amaghar azzamni,
cette affaire n’a été, et n’est rien d’autre, qu’un foutu imbroglio politico-judiciaire dont la sinistre mise en oeuvre n’a fait que des perdants depuis le début et a permis à ceux qui sont impliqués dans l’assassinat d’Ali Mecili de s’en sortir indemne encore une fois.
Je m’explique:
la partie civile croyant détenir un scoop fait entendre le seul témoin à charge M. Samraoui, en 2003, par le juge d’instruction B. Thouvenot. Déjà à cette date, alors que rien ne l’empêchait de se rendre en France, Samraoui avait fait la sourde oreille toutes les fois que son collègue Hichem Aboud le pressait d’aller porter son témoignage.C’est donc le juge qui s’était déplacé en Allemagne pour l’entendre.
Il est aujourd’hui clair que si ce prétendu témoin, en fait partie prenante à l’assassinat, n’avait pas voulu se rendre en France, c’est parce qu’il craignait d’être arrêté car il est évident qu’il est complice en cette affaire.
Rien ne se passe pendant quatre longues années et un certain 14 aout 2008 on arrête un diplomate qui ne s’appelait pas Hassani Rachid et n’était pas né à Oum El Bouaghi et n’avait ni le même métier que le recherché ni le même age, mais qu’à cela ne tienne, on l’arrête quand même car déjà le complot était en marche et n’avait rien à voir avec l’assassinat d’Ali Mecili.
Non, les enjeux étaient, et sont toujours, ailleurs.
Confronté à l’adversité, qu’on ne souhaiterait à personne, le mis en cause commence par protester énergiquement de son innocence mais rien n’y fait. Il faudra qu’il soit confronté au déni de justice de la chambre d’accusation de la cour d’appel de Paris en octobre 2008, pour qu’il mesure l’ampleur du piège diabolique dans lequel d’aucuns l’avaient précipité.
Il comprit alors que son salut résidait dans la recherche de la vérité, et rien qu’elle, et il accepta de se soumettre à tous les tests prescrits par le juge et demanda à être confronté à son accusateur.
Cela se fit en juin 2009 et l’on se rendit compte que Samraoui avait mené tout le monde en bateau!
D’ailleurs, comment ne pas reconnaitre son collègue si c’était lui, en aout 2008 déjà quand des journalistes de mediapart lui avaient montré des photos officielles montrant un responsable du protocole qu’il identifia sans l’ombre d’un doute comme étant Rachid Hassani, alors que ce n’était ni l’intéressé, ni l’infortuné diplomate mais un autre fonctionnaire.
La messe avait été dite, et pourtant, on fera comme si ce fait gravissime n’avait pas eu lieu et on continuera à s’acharner sur Mohamed Ziane Hasseni.
C’est encore le cas car la décision de refus du non lieu du juge ne s’explique pas en droit: où l’intéressé est coupable au vu des preuves réunies contre lui, or nous savons que ce sont les preuves de son innocence qui n’ont cessé de s’accumuler,et dans ce cas la loi est claire, ou il est innocent et dans ce cas, c’est le non lieu et la réparation, si le mis en examen souhaite cela.
Il est manifeste que, en se fourvoyant de la sorte, la justice française, qui soit dit en passant vient encore d’être condamnée par la cour européenne des droits de l’homme, est loin d’avoir aidé à faire la lumière sur cette affaire. Loin s’en faut: deux années de perdues dans la recherche de la vérité, un homme brisé, et les véritables coupables, dont le fameux témoin à charge, continuent, eux, à ne pas être inquiétés.
C’est un lamentable gâchis.
chère Taous,
merci de nous avoir mis l’article du journaliste Ouali. comme d’habitude ses analyse et synthèse sont édifiantes et pointent clairement » l’illégalité » de la décision rndue par les juges français. intuitivement j’avais pressenti »la bidâa » mais je suis heureuse que le journaliste de Liberté le démontre par A+B.
en revanche je ne comprends pas comment vous cher Mohand qui nous avez habitués à davantage de clairvoyance et d’esprit de synthèse ( même si je ne partage pas toujours vos conclusions) comment ou plutôt pourquoi êtes vous satisfait de la sentence complètement inique? les juges en faisant du diplomate algérien un otage de fait , non seulement ne rendent pas justice à feu Mécili, mais en plus se paient le luxe d’entacher sa mémoire de militant pour la démocratie, la justice et la liberté par la désignation du diplomte Hasseni comme témoin assisté, alors même qu’il est parfaitement étranger à l’affaire, comme le reconnait le même jugement. c’est réellement abracadabrantesque. et merci à l’ami AMGHAR AZZAMNI de partager avec moi ce sentiment d’un jugement complètement fou. en fait, ce jugement devrait devenir un cas d’espèce théorique pour comprendre la rhétorique des jugements politiques.
le jugement dit clairement que les juges sont sures que le diplomate est innocent et donc il n’est plus mis en examen. cela signifie surtout qu’il ne peut en aucun cas devenir un prévenu. mais et c’est là que se situe l’aberration ils décident de lui octroyer royalement le statut de témoin assisté. de deux choses l’une ou bien il a un lien avec cette affaire et il fallait donc le condamner et l’emprisonner ou bien il n’a rien à voir avec cet assassinat comme ils ont conclus et dans ce cas ils auraient dû le libérer complètement par un non lieu.
nous qui sommes tous si prompts à nous fâcher allègrement contre l’injustice et le mépris de la loi, nous ne pouvons admettre ce jugement falsifié. maître Mécili ne mérite pas ce vrai faux procès.nous les militants et sympathisans de la démocratie, y compris pour le triomphe de certaines idées de Da l’Ho, nous ne pouvons accepter ce jugement farfelu, cette justice bien grimée.
Maître Mécili ne mérite pas cette mascarade qui plus est porte atteinte aux droits élémentaires d’un diplomate algérien devenu bien malgré lui l’otage de relations essoufflées, rongées par les faux fuyants, les fausses querelles et surtout de mauvaises solutions.
je ne doute absolument pas qu’un jour viendra où les intérêts réels des deux peuples prévaudront sur les calculs néfastes de politicards à la petite semaine d’ici comme de là bas.
Mohand,
vous nous avez habitués à plus de rigueur intellectuelle et plus d’honnêteté, tout aussi intellectuelle, mais je ne sais pas pourquoi sur cette affaire, vous pratiquez depuis le début la cécité.
De plus, vous voulez imposer votre point de vue et pour ceux qui n’ont pas l’heur de vous plaire vous versez dans l’invective et les jugements à l’emport-pièces: ainsi, tantôt nous sommes des pleureuses, tantôt vous nous assimilez au monde animal et, ce faisant, vous fuyez le débat et refusez l’évidence.
Une – énième – mise au point s’impose donc:
- Tout comme vous nous sommes des pro-Mecili et vouons la plus grande admiration à cet authentique patriote et démocrate et sommes solidaires du combat de sa famille.
- Tout comme vous nous voulons que la vérité éclate au grand jour et que les coupables paient.
- Tout comme vous nous sommes dans l’opposition et assumons cela sans problème.
Là où nous divergeons c’est quand vous refusez l’évidence. Je crois me rappeler que lors de nos débats sur l’affaire Mecili/Hasseni, vous aviez pris un certain nombre d’engagements et écris plus d’une fois que si le mis en examen était étranger à l’affaire, vous le reconnaitriez volontiers.
Le moment est venu de la faire car la justice française vient de reconnaitre que le diplomate Hasseni était totalement étranger à l’affaire pour laquelle il fut mis en examen sur la base du témoignage d’un félon et traitre à son pays.
Pensez-vous vraiment que s’il était pour quelque chose dans cette affaire il aurait été libéré ?
L’abbérant dans tout ça est la contradiction contenue dans l’ordonnance du juge d’instruction: si le mis en examen est reconnu comme étant étranger à l’affaire pourquoi le placer sous le statut de témoin assisté ?
il est étranger à l’assassinat d’Ali Mecili, alors quel type de témoignage pourra-t-il apporter?
Cela n’a vraiment pas de sens.
Par ailleurs, pouvez-vous m’expliquer pourquoi Mohamed Samraoui qui a reconnu sa participation à ce crime d’état continue à ne pas être inquiété ?
Pourquoi la partie civile ne se mobilise-t-elle pas pour qu’un mandat d’arrêt soit lancé contre lui ?
Elle n’a plus aucune raison de le ménager car il n’a plus aucun intérêt pour elle. Il se faisait fort de confondre Mohamed Ziane Hasseni et lors de la confrontation il s’est rétracté et a été l’auteur d’une prestation lamentable.
Il a plombé pendant deux ans cette affaire en orientant la justice vers une fausse piste.
Comment d’aucuns ont pu concevoir, fusse un instant, qu’un complice dans l’assassinat d’Ali Mecili pouvait, juste comme ça, se muer en témoin de bonne foi?
Du reste, une personne peut-elle être juge et partie à la fois ?
C’est à ce genre d’interrogations que je souhaiterais que vous réagissiez, en ne perdant jamais de vue que nous aussi nous voulons que la vérité éclate et que la justice passe en cette affaire.
Les amalgames et les dérobades ne feront jamais bon ménage avec la recherche de la vérité, de la vérité simplement.
Je prends la décision de ne rien ajouter à tout ce qui se dit sur ce crime ignoble. Mecili a été assassiné quelques jours après une conférence mémorable. Les gens qui ne le connaissent pas ont sur une vidéo en ligne un fragment de ce qu’il voulait pour son pays. Les commanditaires et l’assassin ainsi que les complices français ont décidé qu’il fallait le tuer en payant un voyou employé par les plus hauts responsables de l’Algérie (Présidence et celui qui était en ce moment là responsable des services secrets algériens).
La justice française tente depuis plus de 20 ans de reconstituer le puzzl , tant bien que mal il y arrive par touche successive.
Les mêmes services qui par copinage ont frappé du sceau du secret d’Etat continuent aujourd’hui encore de dissimuler les vrais auteurs et tentent par de multiples manipulations de réorienter sur les cas adjacents, ils veulent que les curieux regardent ailleurs pour enterrer l’affaire.
Un livre vient d’être écrit sur l’affaire, il révéle et met l’accent sur les questions essentielles que personne ne peut nier. le reste n’est que bavardage. Je ne suis pas acteur dans cette affaire; celui qu’il faut convaincre c’est le Juge qui a entre les mains les éléments du dossier.Il faut qu’un jour on parle de ceux qui disent qu’ Amelou n’existe pas et que son nom est incomplet ou tronqué ou inexistant. Tout comme par hasard, décidement ces histoires de noms reviennent souvent! Bien et si on mettait de l’ordre dans notre poulailler peut être alors on trouverait que parmi nos poules et nos coqs il y a ceux qui s’y cachent et qui ne méritent pour aucune raison loyale et juste de s’y trouver là.
Taous et jazairia, vous allez prendre encore cette réaction pour une quelconque stratégie de ma part , eh bien non ! C’est une forme de lassitude de celui qui refuse de servir de pretexte et qui justifierait vos nombreux messages subliminaux sur ce sujet, si vous avez à coeur de faire plaisir à votre chef c’est de la gratitude et ce n’est pas un défaut au contraire. Moi par contre je ne cherche ni à plaire ni à convaincre sur ce sujet. Je constate seulement, c’est tout ce que je fais.
Continuez donc si vous voulez mais sans moi. Par contre si vous interviendriez avec autant de connaissance et de conviction sur d’autres sujets pourquoi nous ne retrouverions nous pas?
Bon courage.
Mohand
Mohand,
Décidément, personne ne peut vous battre dans l’art de l’esquive. Une longue diatribe où vos noyez le poisson pour ne pas répondre aux questions frontales que je vous ai adressées.
Vous parlez de chefs. Je vous répondrai que c’est vous qui devez avoir un fil à la patte et avoir un, voire plusieurs, chefs qui vous ont fourni votre feuille de route.
Que c’est vous qui excellez dans l’art de l’amalgame et de la diversion en refusant de me répondre. Vous n’avez de cesse de protéger Samraoui, par exemple, et de nier l’évidence et cette posture est, à mes yeux, ainsi qu’aux yeux de tout internaute objectif et honnête, plus que suspecte.
Vous prétendez défendre la mémoire d’Ali Mecili et de vouloir démasquer les vrais responsables de son assassinat mais dès qu’on vous accule, vous vous dérobez et pratiquez l’attaque. Ne dit-on pas, au demeurant qu’elle est la meilleure des défenses ?
Vous parlez du juge d’instruction?
Parlons-en donc: il reconnait l’innocence de Mohamed Ziane Hasseni en admettant que le non lieu serait prématuré. Donc pour lui le le non lieu est acquis, surtout qu’il s’impose à lui par la force du droit car durant deux longues années, il n’a pas été en mesure de progresser s’agissant de l’accusation.
En conscience donc, il s’est forgé une opinion: celle de l’innocence du mis en examen. Il diffère le non lieu pour on ne sait quelles raisons mais ne pourra garder en otage une personne dont tout le monde sait à présent qu’elle fut accusée à tort par une ex-barbouze qui est mêlé jusqu’au cou dans l’affaire d’Ali Mecili le preux.
Cela étant dit, je vous retrouverai volontiers sur ce site pour tout sujet que vous voudrez, y compris celui ci à propos duquel personnellement je n’ai aucun tabou et certainement pas celui de protéger un complice, de son propre aveu, du crime commis contre Ali Mecili.
Bon courage aussi et à bientôt.
Taous, vous m’attaquez mais je vous réponds en vous envoyant des fleurs pour vous calmer. Sachez le une fois pour toute que je ne connais ni d’ame ni d’éve Samraoui, je ne l’ai jamais vu et il ne m’a jamais vu et que je n’ai aucune envie de le protèger, quand bien même je le pourrai que je ne le ferai pas, parcequ’il est assez grand et assez intelligent pour agir en fonction de sa conscience et de sa connaissance de la situation. Il sait à qui il a à faire.
Je veux seulement vous dire enfin que votre passion devient suspecte quand vous répétez les choses pour qu’ »elles rentrent ». Vos fonctions de « formatrice » débordent en quelque sorte car vous voulez nous inculquer des choses dont on ne veut pas.
Nous parlons de l’assassinat vous rétorquez « injustice » , y a t il une injustice plus pesante et plus grande que de laisser tranquille un tueur pour de sombres desseins politiciens. C’est le summum de l’injustice.
Si j’ai un fil ou plusieurs fils à la patte, c’est donc que ma conscience n’existe pas. Helas elle est présente et vivace. Parfois il m’arrive, comme aujourd’hui,de constater des attitudes, en effet bien commode, de ceux qui utilisent un argumentaire « technique » bien rodé, et je me pose en ces moments là des questions dont une en particulier: ont ils vraiment une conscience ces gens là? J’arrive à saisir toutes les nuances de leurs postures, difficiles moralement, mais utiles quand on poursuit un gibier dans le sombre terrain qui est le leur.C’est pourquoi je ne suis pas rancunier, ils sont contraints et forcés.
Oui rendez vous sur d’autres sujets, car celui-ci malheureusement ni vous ni moi n’avions toutes les données pour juger.
Mohand
Mohand,
Dérobade quand tu nous tiens!
Décidément, c’est vraiment devenu une seconde nature chez vous.
Votre complaisance manifeste à l’égard du complice de l’assassinat d’Ali Mécili, n’a d’égale que l’acharnement que vous avez eu, et avez toujours, contre une personne qui, à l’issue de deux années d’instruction judiciaire, où rien ne lui aura été épargné, s’avère etre innocente.
Elle l’était déjà en vertu de la présomption d’innocence, que vous avez ignoré ostensiblement, et elle l’est, aujourd’hui, par la force des preuves fournies à l’appui de son innocence.
C’est curieux, mais votre entêtement m’a rappelé certains des travers que j’avais détecté il y a déjà quelque deux ans, c’est qu’en effet, nous sommes de vielles connaissances !
Primo, vous avez un rapport anormal à l’argent et je me souviens parfaitement de propos assez indignes en la matière, alors qu’il était question de perte de vie humaine et d’errements de la justice française et que se jouait un véritable drame.
Secundo, cette manie récurrente qui consiste à cataloguer les gens en avançant de perfides insinuations sur leur, passez -moi l’expression, »maquage ».
Hier nous avions des chefs, aujourd’hui je serai formatrice, et demain va savoir quelle lubie vous passera par la tête!
J’ai dis et je répète qu’en cette affaire vous êtes loin d’être ce que vous prétendez être et que vous avez un intérêt manifeste à brouiller les pistes afin d’éviter que la lumière se fasse et que la justice passe.
Vous pratiquez, avec un succès relatif car vous ne parviendrez jamais à m’abuser, une technique de « brouillage », vous accusez, dites ce qui est bien ou mal, selon votre propre lexique, et attaquez sans cesse.
Désolée, mais ça ne marche pas.
Vous avez été interpellé sur des points précis et, comme à l’accoutumée, vous avez omis d’y répondre.
C’est cela que je retiens car, me concernant, j’ai, en ce sujet comme en d’autres, toujours livré mon point de vue, argumenté, lorsqu’il le fallait, et reconnu la bien fondé des autres opinions lorsque cela était le cas.
Avec vous, c’est maaza oualou taret !!!!
J’avais promis de revenir sur la question du passage d’un statut à un autre, tel que décidé récemment par les juges d’instruction et comme, en ce vendredi saint je peux disposer d’un peu plus de temps, week end oblige, j’ai effectué quelques recherches et voici ce que cela donne.
J’espère ainsi contribuer à la clarté de nos échanges afin que nous sachions de quoi nous parlons.
Le statut de témoin assisté résulte d’une procédure récente (2000). Il vise, d’une part, à protéger les individus entendus par un juge d’instruction, afin que l’audition des témoins n’aboutisse pas à faire échec aux droits de la défense ; d’autre part, à permettre de différer une éventuelle mise en examen.
Désormais, les personnes à l’encontre desquelles il existe des indices graves et concordants d’avoir participé aux faits dont le juge d’instruction est saisi ne peuvent plus être entendues comme simples témoins.
A la différence du simple témoin, le témoin assisté bénéficie du droit d’être assisté par un avocat qui est avisé préalablement des auditions et a accès au dossier de la procédure. Il peut demander à être confronté avec la ou les personnes qui le mettent en cause.
Le témoin assisté ne peut être placé sous contrôle judiciaire ou en détention provisoire, ni faire l’objet d’une ordonnance de renvoi ou de mise en accusation devant le tribunal correctionnel ou la cour d’assises.
Toutefois, à tout moment de la procédure, le témoin assisté peut demander au juge d’instruction à être mis en examen et bénéficier ainsi de l’ensemble des droits de la défense. A l’issue des auditions, le juge peut également décider d’une mise en examen.
Ces données font ressortir la « singularité » du traitement réservé au diplomate algérien : On commence par lancer un mandat d’arrêt contre lui alors même que l’identité de la personne recherchée ne fait aucun doute et qu’il ne s’agit pas de lui. Puis on le met en examen et on le place sous contrôle judiciaire. Au bout de 6 mois on supprime le contrôle judiciaire et, après vingt mois d’une information judiciaire sans concessions, on le bascule vers un statut qui, si ma compréhension est bonne, aurait du être utilisé dès le début de l’affaire.
Curieux, vraiment très curieux.
A ce propos, Maitre Miloud Brahimi, à la réputation de ténor du barreau bien établie, avait très justement pointé que le passage du statut d’inculpé à celui de témoin assisté était contraire aux dispositions qui régissent ce statut d’innovation récente.
Voici un extrait de sa réaction sur ce sujet : « Miloud Brahimi, qui a bien suivi l’affaire, ne cache pas son « étonnement »… le juriste a exprimé sa « grande surprise » devant la décision rendue par la chambre d’accusation de Paris. « En règle générale, on commence par donner le statut de témoin assisté à un suspect avant de l’inculper, si des charges sont réunies pendant l’instruction. Je constate dans le cas de Mohamed Ziane Hasseni que c’est le contraire qui se produit : on commence par l’inculper, et après avoir constaté l’absence de charges sérieuses contre lui, on lui donne le statut moins infamant de témoin assisté »… Pour lui, ce changement de statut est « la reconnaissance implicite mais nécessaire que les poursuites engagées contre Hasseni n’ont rigoureusement aucune consistance ». Me Brahimi estime ainsi qu’il faut « s’attendre à ce qu’un non-lieu soit rendu à la prochaine étape », tout en regrettant que « la clôture de ce dossier, qui n’en est pas un, soit inutilement différé ».
L’avocat dit, pour avoir bien suivi le dossier, être convaincu que « l’innocence de Hasseni relève de l’évidence ».
Medelci Mourad s’expliquera avec Claude Guéant dans les prochains jours.
Il va lui dire ce que deviennent les mandats d’arrêt internationaux contre l’assasin et le commanditaire du meurtre de M. MECILI pris dans le cadre du droit international appliqué par les Etats y compris l’Algérie.Il parait que les noms sont inconnus et incomplets, donc difficile à répérer.
Espérons qu’il va être briffé par un juriste de talent. Peut être Ksentini le promoteur des droits de l’homme en Algérie… Droits qui tardent à naitre.
Il expliquera qu’avec le passeport et la CNI biométriques les Algériens auront tous un fil à la patte, l’homonymat n’existera plus.
Les services secrets du monde entier auront des difficultés nouvelles pour fabriquer des identités. Cependant et selon les dernières informations un informaticien (Hacker dans ces moments de loisir) Russe a démontré et expliqué comment copier les identités malgré tout et en faire des copies identiques en tous points… Décidement la science tout comme le droit évoluent mais il y a des gens qui restent attachées aux méthodes éculées.
Bouygues l’ami de Sarko a soumissionné pour la mosquée Bouteflika c’est une bonne monnaie d’échange, il y a aussi la gestion et les équipements des aires de repos de l’autoroute Est-Ouest.
C’est dire que nous avons plusieurs cartes en mains. On peut faire plier quiconque hésite à nous écouter lui dicter la procédure à appliquer, le récquisitoire autorisé et le jugement ou l’arrêt acceptable. On va même s’il le faut (pour leur être encore une fois agréable) accepter les refoulements massifs d’Algériens en France. Ceux qui n’ont pas de papiers (les harragas) bien sur ! les AUTRES, ceux qui vivent dans les beaux quartiers au milieu de gens aisées, ou ceux qui viennent faire leur courses à Paris périodiquement , ceux la ils sont pris en charge, si ce n’est pas dans des maisons luxueuses on les oriente vers les palaces l’Ambassade est aussi à Paris pour supplier tout manque de liquidité momentannée.
On ne va pas agir comme les Anglais qui ont obligé les députés à rembourser les frais indus pris en charge par l’Etat.
Nous on ne regarde jamais combien ça coute quand il s’agit d’assidus serviteurs de clans au pouvoir.
On suivra de près cette seconde visite si vous êtes d’accord. J’allais oublier Il y a aussi la liste noire, le projet de loi de l’APN et enfin le recensement des avoirs des non résidents Algériens en Europe! ça va chauffer.
merci chère Taous pour cette explication. tout le monde a compris que le diplomate algérien n’a rien à voir et cela les juges français ne pouvaient que se rendre à l’évidence.
comme vous, dès le début j’ai compris qu’il y avait une réelle cabale contre M.Hasseni juste au regard de son statut qui offrait le moyen inespéré:
1- d »embêter » le pouvoir algérien. et là il faut dire que nous sommes nombreux, y compris nos camarades qui ne partagent pas toutes nos idées, à avoir assisté à une vraie débâcle de celui-ci. voulue ou forcée? va savoir? je suis dubitative car il y a eu un énorme cafouillis de la part de son propre ministère puisque on a pu remarquer le silence radio de ses collègues. fichtre! c’est quand même un ancien Consul général!!! et surtout un directeur général du protocole. c’est énorme. imaginez un peu qu’un juge algérien arrête un ancien consul général français, chef du protocole au quai d’Orsay, parfaitement innocent et cela on le sait dès l’arrestation et à mon avis même avant. inimaginable. mais ce qui est absolument sur c’est que le juge algérien quand bien même aurait eu les attributs masculins pour le faire eh bien il n’aurait absolument pas pu décider de ne pas prononcer le non lieu malgré un dossier en béton qui impose ce non lieu. surtout je pense que les collègues du diplomate français auraient saisi les médias, auraient lancé une pétition, auraient protesté auprès de leur président etc… la frilosité des diplomates algériens me laisse craindre beaucoup pour l’Algérie cela veut dire qu’en cas d’insultes contre le pays ils ne réagiront pas. excusez moi, je n’ai aucune raison personnelle de leur en vouloir mais quand même ils ont été tellement timorés qu’on est en droit de se poser des questions sur leur bravoure et leur loyauté. il a fallu qu’un ex diplomate, l’ex ministre Rahabi nous dise tout le bien qu’il pensait de son collègue Hasseni et affirmer qu’il n’était pas le Hassani qu’on recherchait, et que des ministres montent au créneau, comme Ould Abbes par exempl pour qu’on soit définitivement sûres qu’il s’agissait bien d’un diplomate. Mais revenons à ma reflexion :pour les juges, pour les témoins, pour la partie civile l’arrestation du diplomate algérien est une réelle aubaine, une pièce d’accusation du pouvoir algérien.
2- le iplomate algérien est le moyen aussi d’octroyer à la partie civile : la famille, les amis politiqus, l’avocat , l’occasion inespérée d’accabler le pouvoir français pour avoir enterré précipitamment une affaire empoisonnée. la partie civile savait aussi depuis l’arrestation du diplomate qu’il s’agissait d’un homonyme, du reste imparfait. ni l’état civil ( au demeurant datant de la colonisation donc parfaitement vérifiable par les juges français), ni le parcours professionnel, ni surtout la filiation, la parentèle ne coincident. et pour couronner le tout Aboud,celui grâce auquel le juge a rouvert le dossier, cousin du fameux Hassani, a affirmé dès l’arrestation du diplomate qu’il ne s’agissait pas de son cousin.bien malgré lui le diplomate algérien est devenu une pièce de culpabilisation du pouvoir français.
3- enfin, et c’est le plus grave, exhumer ce crime abominable interesse surtout les revanchards et les aigris, ceux qui veulent absolument « chatier » Chadli Bendjedid, non pas à cause de cette affaire, car à mon avis tout le monde sait que le président d’alors ne gouvernait pas vraiment, s’en remettait au »cabinet noir ».
A cause donc de sentiments de vengeance personnelle, le diplomate algérien à été livré à lui même, laissé entre les pattes de juges complètement hermétiques à la chose politique si bien qu’ils viennent de rendre un verdict politicien et absolument illégal. bien malgré lui, le diplomate Hasseni est devenu une pièce de revanche morbide.
c’est pour toutes ces raisons totalement exogènes à l’assassinat lui même que malgré toutes les preuves de son innocence, eh bien on s’acharne sur le malheureux diplomate Hasseni.
on a fait trainer les choses sur près de deux ans pour conclure par une décision folle.
cependant, de nouveau je voudrais surtout dire que ce n’est pas tant cette décision qui me peine car il évident face à la réalité de la situation fertile en preuves à décharge que le diplomate finira par avoir un non lieu. ce qui me peine voyez vous c’est le fait que notre ami Mohand continue à renier au diplomate son droit à être libéré de l’affaire Mécili à laquelle il est étranger. voyez vous cher Mohand j’ai l’impression que contrairement à nous autres qui analysons froidement la situation vous êtes vous au contraire complètement passionné et presque partie prenante. je serai ravie que le diplomate soit enfin reconnu comme parfaitement innocent mais je demeurerai complètement concerné par l’affaire Mécili. en revanche vous donnez l’impression que vous êtes uniquement préoccupé par le diplomate. c vrai que nous avons tous qq chose à reprocher à notre diplomatie et à nos diplomates qui songent davantage à leur bien être matériel et aux économies en devises qu’à l’avenir du pays, à son image et à la réputation des algériens. A mon avis, il faudrait prendre du recul et examiner la situation telle qu’elle se présente sans émotions ni parti pris et vous comprendrez très vite que le diplomate est devenu à son corps défendant le parfait otage d’une situation politico diplomatique complètement malade des deux côtés de la méditerranée.
je ne cherche pas à vous convaincre de quoi que ce soit mais à vous demander d’ôter vos ornières vous verrez mieux la situation. je sens confusément que notre ami Mohand en veut tellement aux décideurs algériens (le terme est préférable à gouvernement parce qu’il est clair que personne ne gouverne et plus juste que pouvoir parce qu’il est confisqué depuis 1999)qu’il a trouvé en Hasseni le diplomate, le parfait défouloir.
ya si mohand j’ai la nette impression que toutes les preuves du monde en faveur du diplomate, ne changeront pas votre intime conviction anti gouvernement algérien, Hasseni ou un autre haut fonctionnaire ça n’aurait rien changé.
c’est uniquement pour cela que vous vous en prenez à notre amie Taous allant jusqu’à la dénigrer. après tout, nous tous, ne sommes que des observateurs, certes avisés, mais c’est tout. nous ne sommes pas parties à cette affaire abominable, un vrai poison, je pense en particulier à Annie Mécili qu’on continue de tromper et de manipuler. le vrai coupable n’a jamais été inquiété. grâce aux ministres français qui ont expulsé Amellou l’unique témoin en mesure de désigner les commanditaires: clairement et sans bavures.
par ailleurs cher Mohand, je crois que tout le monde a lu les écrits de l’ex colonel Samraoui dans lesquels il reconnaît qu’il a accompagné Hassani à Skikda pour remettre les gages au tueur Amellou, je me dis que l’avocat de la partie civile est bien tendre avec ce témoin capital, si j’étais l’avocate de Mme Mécili je m’acharnerai non pas contre le diplomate qui a prouvé qu’il n’était pas Hassani, et qui s’est soumis tranquillement à tous les tests génétiques et autres, mais j’exigerai bien sûr que l’ex colonel soit au moins un témoin assisté.
grâce à Taous nous avons compris qq chose de fondamental: les juges auraient dû prononcer un non lieu pour le diplomate comme le demandait le parquet,au vu des nombreuses preuves à décharge, et décider de donner le statut de témoin assisté à l’ex colonel Samraoui sur la base de ses propres déclarations. et là cher Mohand j’aurais été tout à fait d’accord avec vous sur le fait que la justice doit être absolument au dessus de tout soupçon. n’est ce pas?
Ali Mecili : Emission spéciale sur Berbère TV
Le 7 Avril 1987, Ali André MECILI, avocat au barreau de Paris et dirigeant de l’opposition algérienne en France, est retrouvé mort dans l’entrée de son immeuble parisien. Il est assassiné de trois balles dans la tête…
Le magazine J-7 de Berbère Télévision consacrera vendredi 09 avril prochain à 20 heures un numéro spécial consacré à l’Affaire Mécili.
Au programme de cette émission: des entretiens avec les protagonistes de cette affaire.
Les avocats des deux partis et la femme d’Ali Mécili reviendront sur les derniers rebondissements.
Vous avez un but et chaque fois vous le montrez, il faut être aveugle pour ne pas le voir. Comme nous ne sommes pas aveugles et débiles mentaux nous le voyons distinctement.
Je vous envoie des fleurs et vous m’adressez d’injustes injures. Mais que puis je faire d’autre pour vous? Demandez ce que vous voulez je vous demande moi une seule chose ne constestez pas DHAKARI OU DHOUKOURI comme disait un illustre Algérien. Quant à votre qualité de Formatrice, il me semble avoir lu ça de vous, à moins que je me trompe de personne. Je ne pensais pas que l’évocation de ce noble métier vous ferait sortir de vos gonds, peut être avez vous un autre métier plus ou moins noble par rapport à celui d’éduquer et de former? Vous savez il n’y a pas de sot métier il n’y a que de sotte gens. Toutefois les hommes et les femmes bien nés en général ils choisissent un métier pour faire du bien aux autres et ce pour éviter de faire du mal aux autres même si par obligation.
Cessez vos accusations ça ne sert à rien ,je veux rester poli. Je ne veux pas me départir de cette ligne de conduite. Si ce n’est pas par courtoisie je vous répondrai plus jamais après ce que vous venez de débiter. tchao signorina !
Mohand.
moi je connais rien des dessous de cette affaire…mais il me suffit de regarder la tete de ce type pour avoir aucun doute ..une tete de tueur pret a vous decouper en mille morceaux…
un critere parmi d’autre pour entrer dans la grande famille des demons… apte a tuer son prochain
regardez comment il s meurent ..comme des rats ils ne laissent que leurs crottes ..comme si les faire part du deces dans tous les journaux du genre bonté generosité grandeur etc pouvait les aider a passer du bon coté dans l’haut dela genre le pharaon…apres une longue maladie il s’est eteint a paris…
La suspicion nous rend fou!Nous essayons, chacun d’entre nous de donner une issue à l’affaire Ziane Hassani sans arriver à nous entendre.
Non cher camarade amghar azzamni, la situation est on ne peut plus claire et ce depuis le début de l’affaire Hasseni car depuis 2008 il y a deux affaires parfaitement distinctes: l’affaire de l’assassinat d’Ali Mecil, Ellah yerahmou, et l’affaire de la mise en cause indue d’un innocent qui n’a fait que retarder la résolution de la première affaire.
Je ne reviendrai pas sur les tenants et les aboutissants car il t’es loisible de consulter nos échanges sur ce site.
Tu as très bien pointés les intérêts en jeu et ils sont colossaux car Paris estime que sa chasse gardée; l’Algérie, lui échappe un peu trop et entend profiter en premier de la manne pétrolière et des immenses chantiers ouverts, à cela s’ajoute des différends politiques sur l’UPM, la question du Sahara Occidental et j’en passe, les questions strictement bilatérales, telles la mémoire, la condamnation du colonialisme, les victimes des essais nucléaires, les moines de tibérrine…
Donc beaucoup de différends et ils n’ont cessé de s’accumuler sous le mandat de l’actuel chef d’Etat français qui entend exercer tous les moyens de pressions possibles et même ceux inimaginables, telle l’affaire Hasseni, pour faire plier Alger.
J’ai lu sur une autre de tes contributions que tu pensais que le diplomate avait de nouveau été mis en examen. ce n’est pas ça: à l’issue de 2 années d’instruction judiciaire, rien n’a pu être prouvé, même pas le plus petit indice car il n’y en a tout simplement pas.
Hasseni a été victime depuis le début des « errements » de la justice française, pas aussi indépendante que l’on croit au fond: d’abord on lui refuse le bénéfice de la présomption d’innocence, ensuite on renverse la charge de la preuve en lui demandant de prouver son innocence, alors que dans tous les systèmes de droit qui se respectent c’est à l’accusation de prouver ce qu’elle soutient et nous savons que la partie civile n’a pu produire quoi que ce soit depuis deux longues années.Elle n’avait qu’un seul témoin, véreux, et en mettant tous ses oeufs dans le même panier, elle a finit par se fourvoyer totalement.
On se demande, d’ailleurs, pourquoi Hichem Aboud, celui qui a permis à cette affaire de rebondir en 2001, est à ce point boudé par la partie civile et les juges d’instruction? cela est véritablement bizarre.Il a prouvé sa bonne foi en accablant autant son propre cousin Rachid Hassani, que Mohamed Samraoui. Pourquoi n’est-il pas écouté?
Pour en revenir au malheureux brisé par une monstrueuse accusation et deux années d’acharnement judiciaires et médiatique, après avoir satisfait à toutes les exigences, qui ont conforté son innocence, Mohamed Ziane Hasseni aurait du bénéficier d’un non lieu mais là, coup de théâtre, le juge le fait passer à un autre statut celui de témoin assisté (voir les explications précédentes) et c’est là qu’il y a problème car une fois de plus le droit est très largement bafoué: en effet, en vertu de la loi, seule la personne concernée peut demander ce placement, et qui plus est en début de procédure et pas à la fin.
Nous nous trouvons donc face à une injustice flagrante qui ne semble déranger personne. et, à ce propos, je reste ébahie par l’attitude de la partie civile qui reconnait de façon implicite que le mis en examen est innocent mais considère dans le même temps que le non lieu est prématuré!
si on en est à considérer cela c’est que le principe de l’innocence étant acquis on s’arrange pour différer son prononcé! C’est aberrant !
On est coupable ou on ne l’est pas et dans ces deux cas de figure les issues sont évidentes.
j’ai vu sur berbère tv et lors de la cérémonie de recueillement au père lachaise qu’autant l’avocat qu’Annie Mecili ne posent plus le problème de la culpabilité du mis en examen, loin s’en faut. Ils considèrent l’intéressé comme une carte à jouer: l’évolution de l’enquête ou la rétention d’un innocent.
Cela est proprement scandaleux et je m’interroge sur les véritables motivations de la partie civile qui se focalise et s’acharne sur un innocent et omet d’orienter ses investigations vers une personne qui, elle , est passée aux aveux : le fameux « témoin » Mohamed Samraoui. Selon la loi, un témoin peut être mis en examen s’il existe contre lui des indices graves et concordants. Dans le cas d’espèce, il ne s’agit même pas d’indices mais d’AVEUX. et là encore, rien n’est fait.
Qu’attendent-ils pour demander un mandat d’arrêt contre lui et le ramener à Paris pour qu’il s’explique sur son rôle et sur le rôle des autres parties prenantes à l’assassinat d’Ali Mecili ?
Cette question est lancinante mais aucune réponse ne lui a été apportée depuis deux ans.
POURQUOI???????
Si on veut la vérité sur cet assassinat,la voie est toute tracée. Maintenant, si les motivations sont autres, cela est une autre affaire.
toz toz et toz aux services ignares et criminels qui utilisent tous les moyens pour nous dire ce qu’il faut comprendre et faire. Et ça continue quels culots! A leur place j’aurai honte ! tfouh tfouh aux menteurs et aux manipulateurs de l’opinion. Si mohammed dhargaz , car il les ignore et leur tiens la dragée haute. S’il parlait il va les désigner et les mener tout droit au TPI et toutes les personnes qui font des youyous pour se faire entendre finiront par se taire.
Mohand
Mohand, je ne puis croire que vous soyez l’auteur de cette diatribe où les pets et les crachats, tout aussi malodorants les uns que les autres, servent d’arguments.
je veux penser que l’on a usurpé votre pseudo car vous nous avez habitués à mieux.
Donc, shame on the …
Chere camarade TAOUS,
j’ai lu et relu ton commentaire et j’ai essayé de comprendre tes demonstrations auxquelles j’adhére en grande partie.Cependant, les enjeux politico-économiques qui entourent cette affaire font de moi une personne si perplexe que je ne puis apporter d’une maniére sérieuse ma contribution au débat que je qualifierais,si tu le permets, de trés complexe et ambigu.J’ai beau tracer dans mon esprit des plans pour élucider ce mystére , je bute contre des situations mystérieuses.Peut-etre que faute d’informations vérifiées, en notre possession, nous émettons des avis différents sur cette affaire!Et c’est pour cette raison que je dis que beaucoup de suspicion rode autour des divers personnages acteurs de cet ignoble assassinat.
Chere camarade,tu ne m’en voudras pas de te dire que nous pechons tous soit par naiveté ou par un manque incontestable d’informations sur cette affaire !
Ce qui me fait dire, que le mieux est de se fier à la justice,pour le peu que celle-ci soit impartiale.
Oui, cher camarade amghar azzamni, deux choses sont importantes en cette dramatique affaire: que la justice soit impartiale et juge selon le droit, ce qu’elle n’a pas fait jusque-là et aussi que chaque personne qui a trempé dans cette atroce assassinat paie: ici bas et dans l’au delà.
Notre frère Ali Mecili mérite cela.
Paix à son âme et que la vérité soit.
Je crois que ce que vous dites là chere camarade Taous, devrait clore ce débat et que chaque contrevenant paie pour ce qu’il a fait!
Justice humaine d’abord puis enfin celle divine qui elle ne se trompe jamais!!
Salutations fraternelles!