2 avril, 2010
Calme-toi Kaci nat Ԑli ucentir!
Arzuz pour « Algérie Politique »
Lis d’abord le livre (La fête des Kabytchous de Nadia Mohia) avant de t’attaquer comme tu le fais à une femme qui a le courage de 500000 argaz bu claγem ! Il ne faut surtout pas s’arrêter à la postface (d’ailleurs comme son nom l’indique, celle-ci vient à la fin. Donc tu peux ne pas du tout la lire comme je l’ai fait moi-même.) Comme toi, j’ai été étonné de voir le nom de Khalida Toumi figurer sur le livre, mais une fois la lecture commencée, on est accroché par la véracité des choses dites dans ce livre, par le courage d’une femme qui a osé livrer une partie de l’histoire de sa famille et d’elle même non pas dans le but d’acquérir une certaine gloire, comme a tenté de la décrire l’ignorant Abdenour Abdeslam, mais dans le but de s’offrir en miroir pour tout un peuple qui souffre d’une culture et d’une tradition archaïque (oui, il faut oser le mot).
Le livre traite de Mohia, son frère, mais aussi des rapports qu’entretiennent les Kabyles entre eux: entre frères et sœurs, entre enfants et parents. Elle met juste le doigt là où il fait mal, là où il faut qu’on change, nous les Kabyles, tout comme l’a fait son frère auparavant. Ce n’est pas tous les jours que nous avons entre les mains des travaux pareils. Car, contrairement à ce que d’autres essayent de faire croire, Nadia s’est plutôt sacrifiée pour nous, tout comme son frère l’a fait. La gloire elle l’a laisse pour ces ignorants, ces Abdenour Abdeslam qui se présentent comme des linguistes alors qu’il n’a même pas le bac dans un pays où il ne reste plus d’université ! Alors de grâce, lisez le livre et faites votre opinion. Dites alors si vous ne vous reconnaissez pas dans chaque dédale de cette histoire. Mais soyez honnêtes avec vous-mêmes.