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Archive pour le 3 avril, 2010
FFS: priorité aux élections ou à l’ouverture aux compétences de la société civile ?
Narmotard pour « Algérie Politique »
L’article paru dans Le courrier, intitulé « FFS: Rencontre avec la population à Béjaia », me semble trop axé, polarisé et obnubilé par les prévisions des élections de 2012, en plus de son effet d’annonce médiatique. Cependant, l’initiative prise, ce 31 mars 2010, par la fédération FFS de Béjaia, de rencontrer sa population, est certes louable et mérite nos encouragements. Elle constitue, en effet, un appel en direction des autres fédérations et sections FFS à travers tout le pays, pour en suivre l’exemple au cas où elles ne l’auraient pas déjà entrepris.
D’autre part, sachant que les élections à l’algérienne ne sont crédibles que pour l’Administration du pouvoir qui les organise malhonnêtement, mais toujours à l’avantage de sa politique politicienne, peut-on, alors parler, sans se tromper, de succès, d’échecs ou de revers électoraux ? Personnellement, j’en doute.
Le FFS, n’a-t-il pas toujours donné la primauté aux résultats, non pas des élections, mais de l’application de la résolution du troisième congrès de mai 2000 reconduite par le quatrième congrès de septembre 2007, quant à l’ouverture du parti aux compétences de la société civile ?
Le DG de Mobilis est toujours en poste
Malgré sa démission, M. Azouaou Mehmel, continue à exercer les fonctions de DG de Mobilis. En effet, selon une source informée, le Conseil d’administration d’Algérie Télécom ne s’est pas encore réunit pour se prononcer sur la démission de M. Mehmel. La démission, faut-il le rappeler, a été déposée pour protester contre la réintégration de Sihem Djenouhat à son poste de sous-directrice commerciale au sein de l’entreprise, alors qu’il avait mis fin à ses fonctions quelques jours auparavant. Pour rappel, M. Mehmel Azouaou a été nommé au poste de directeur général d’ATM mobilis, en décembre 2009, lors d’une assemblée générale présidée par le ministre de la Poste et des Technologies de la communication, Hamid Bessalah, qui s’est tenue, à Alger, après la démission de Lounis Belharat. El Mouhtarem
Mohamed Ghrib, ancien ministre*: » Ce que la presse livre au lecteur traite des jeux de pouvoir que des réalités de la société »
Vingt ans après, quelle évaluation faites-vous par rapport à cette circulaire et plus particulièrement du champ médiatique en Algérie ?
Je ne vous donne que mon opinion personnelle, qu’il faudra sérieusement relativiser parce que je suis très peu informé des développements récents de la situation. Je ferai donc trois commentaires. En premier lieu, je constate que l’affranchissement de la presse indépendante de la relation ombilicale avec le Pouvoir n’est pas encore entièrement effectif dans la mesure où il n’a pas encore conduit à une rupture de dépendance par rapport à la totalité des clans du pouvoir. En deuxième lieu, la presse indépendante est encore très peu impliquée dans l’investigation et la production d’informations et ceci est d’un grand dommage pour la société qui a de plus en plus l’impression d’être plus manipulée qu’informée. En troisième lieu, ce qui est livré au lecteur traite le plus souvent des jeux de pouvoir que des réalités et préoccupations de la société. Ce sont souvent des opinions tranchées qui sont livrées au lecteur, sans les informations indispensables pour les comprendre et les analyser.
Je suis une fille d’un zaouali oua Fhal
Amseur pour « Algérie Politique »
J’aurai bien aimé avoir un père puissant, un parrain de l’UGTA qui, au lieu de défendre les travailleurs, défend sa famille, à l’exemple de ce cadre de l’UGTA qui a installé sa fille sans diplôme en qualité de sous directrice commerciale à Mobils. Elle était chef d’agence Mobilis de Sidi Yahia, ensuite elle est promue, bien sûr avec ses boys et sa cousine infographe, pour massacrer le réseau commercial de Mobilis.
Un seul indice: faire sortir la fiche de police de l’aéroport pour déceler le nombre de sorties avec les congés de la progéniture de ce grand syndicaliste, elle est en congé plus de la durée qu’elle a travaillé. Personne n’ose rien lui demander !
La différence : - Etre la fille d’un syndicaliste puissant et habiter à Club des pins c’est beau, bénéfique et magnifique. Etre la fille de ce DG, Azouaou Mehmel, qui a démissionné de son poste, c’est pas bon, stressant et dégoûtant en voyant le père angoissé sous pression. Mais l’acquis que le deuxième et un homme à principes dont le geste de démission n’est qu’une preuve de son intégrité et de son refus d’être gérer à distance en devenant un tapis qu’on empiète ou un escalier qu’on use pour monter. A l’inverse de la fille du premier personnage, la fille de ce monsieur DG démissionnaire doit sûrement sentir la noblesse du geste de son père et doit être fière de ses principes d’un homme libre. Au fond je préfère la bien être comme je suis une fille d’un zaouali oua Fhal.
Pourquoi l’ancien maire de Tizi-Ouzou a pu quitter le pays
Pourquoi l’ancien maire de la ville de Tizi-Ouzou, Taleb Ahmed, a pu quitter le pays tout en sachant qu’il était en liberté provisoire ? Ils avaient peur qu’il dénonce la vraie mafia du foncier ? Et pourquoi l’ancien P/APW, Rabah Aissat a été assassiné au début de cette affaire ? Parce qu il a menacé l’ex wali de tout dire sur les 500 terrains qu’il a vendu et empocher l’argent ? Vous devrez y aller à la nouvelle ville de Tizi-Ouz et vous verrez qui a bénéficié des lots de terrain. Ce ne sont certainement pas ceux qui sont condamnés par la justice qui étaient les bénéficiares, mais ceux qui sont allongés chez eux bien au chaud. Ceux-là n’ont peur de rien. C’est des intouchablesus qui ont rempli la bouche de la justice pour qu’elle comdamne les ex directeurs et les simples fonctionnaires de l’agence foncière. Malheureusement, c’est comme ça que ça se passe en Algérie. C’est beau d’avoir des boucs émissaires, moi-même j’étais présente au jugement. Il n’y avait aucune preuve. J’explique:
Le détournement: pendant l’enquête un expert a été désigné pour consulter la caisse de l’agence foncière. Résultat: aucun dinar de moins. Le jour du jugement, ils ont refusé à cet expert de témoigner en faveur des accusés.
Les falsifications: comment on falsifie un registre de l’APC qui était sous les mains du maire, des élus et des membre du conseil d’administration qui ont chacun bénéficié de lots et de coopératives, en plus le jour de leur témoignage, chacun a raconté une version différente des faits. Ils ne se sont pas entendus pour un seul mensonge. Pour les contrat falsifiés, ils se font chez le notaire. Même le directeur se déplace pour les signer avant de les remettre à l’acheteur.