Ali Mécili, un homme, un destin, un combat
Samir Ghezlaoui pour « Algérie Politique »
Sept avril 1987-07 avril 2010, voilà que se bouclent 23 longues années d’injustice et d’impunité d’un crime odieux qui a coûté la vie à maître Ali Mécili. Aujourd’hui la presse algérienne et les soi-disant défenseurs de la démocratie se sont ralliés aux gardiens du temple, en prenant la défense de l’accusé principal dans cet «homicide politique», arrêté par la justice française. Loin de culpabiliser le diplomate Mohamed Ziane Hasseni du fait que seul le juge chargé de l’affaire peut trancher sur cette question, l’acharnement de la presse algérienne contre la justice française qui a «osé arrêter un diplomate algérien en fonction», tout en oubliant la vraie victime dans cette affaire, est vraiment bizarre. Bizarre, serait plutôt un adjectif modéré par rapport à une position honteuse.
D’accord on a eu «la rage nationaliste» pour défendre Hasseni, diplomate de son état et apparemment innocent, mais pourquoi ne pas avoir le courage de chercher les vrais coupables ? La victime dans cette affaire est Mécili et non pas Hasseni.
Le martyr, en question, avant qu’il soit un dirigeant d’un parti politique précis, n’était-il pas un défenseur acharné de la démocratie et des droits de l’homme en Algérie ? L’âme pure de ce noble homme ne mérite-t-elle pas qu’elle ait le repos éternel et cesser de se retourner dans sa tombe, loin de la terre algérienne ? Ne devons-nous pas demander haut et fort: où sont donc les vrais coupables ? Sont-ils punis ? La justice est-elle établie ?
Le père spirituel de la liberté d’expression et du multipartisme en Algérie
Ayons le courage de réclamer que cesse l’impunité dans ce pays ! Cette injustice devient une tradition algérienne à l’exemple des cas d’Abane, Khider, Krim, Boudiaf, Matoub et beaucoup d’autres grands hommes de l’Algérie libre qui refuse aujourd’hui, malheureusement, de défendre leur mémoire.
Une certaine journée maudite d’avril 1987, les chasseurs de lumières ont pu chasser une proie de valeur. Ils ont réussi à neutraliser une âme combattante, celle de Mécili. Avocat de profession, Ali ou André Mécili était un défenseur des droits de l’homme et des libertés civiques notamment la liberté d’expression et d’opinion. Et dans ce contexte de la célébration des 20 ans de la presse algérienne indépendante, faut-il noter que Mécili est le fondateur du journal Libre Algérie. Il porta, aussi, le flambeau du mouvement des jeunes culturalistes algériens. Ali était, non seulement, le porte-parole de Hocine Aït-Ahmed et son défenseur intime, mais il était aussi dirigeant de la première heure du Front des Forces Socialistes. Il s’est investi avec une rare abnégation dans l’élargissement de la base sociale du FFS. De plus, il a donné le mieux de lui-même dans le seul souci de l’édification d’un pôle d’opposition démocratique autonome. En fait, c’est lui l’artisan des accords de Londres de 1985 entre Aït-Ahmed et Ben Bella.
Il disait sur cette entente qualifiée par plusieurs voix détractrices d’une «alliance contre nature»: « Nous croyons que la pluralité d’aujourd’hui est la garantie de la pluralité de demain». D’ailleurs, cette démarche unitaire de l’opposition algérienne avait ébranlé sur le double plan, national et international, le régime d’Alger. Donc il fallait étouffer -dans son berceau- cette solution pour sortir l’Algérie indépendante de l’impasse politique de la période post-indépendance, tout à fait comme celle du contrat national de Saint Egidio dix ans plus tard.
Parfait assassinat politique !
Ses bourreaux, ex-camarades, ont jugé impardonnables les actions d’un homme contre son parcours qui lui a été, normalement, destiné. Ils lui vouaient une hostilité toute particulière. Comment lui pardonner d’avoir-en quelque sorte- «trahi», en s’engageant dans le combat politique public en faveur de la démocratie ? Il était donc, «apte» pour la liquidation physique. En ce jour du 07 avril 1987, en quelques secondes et succombant à trois balles de 7.65 mm, une autre étoile algérienne venait de s’éteindre. Dès l’annonce de la nouvelle, le leader du FFS, Hocine Aït-Ahmed, exilé en Suisse, avait accusé directement «les services spéciaux» algériens d’avoir commandité l’assassinat. Il insistait sur le fait que son camarade de route était «abattu par un vulgaire proxénète sous contrat avec la sécurité militaire».
Deux mois plus tard, les services de sécurité français arrêtaient, à Paris, l’auteur présumé de l’assassinat. Il s’agissait d’Abdelmalek Amellou, un petit truand sur lequel était retrouvé un ordre de mission signé par le capitaine Hassani. Mais voilà que surgit un coup de théâtre avec un scénario raté. En effet, à l’issue de sa garde à vue, le suspect numéro 1 dans cette affaire sera expulsé vers l’Algérie, en vertu de la procédure « d’urgence absolue », à la demande de Charles Pasqua, alors ministre français de l’Intérieur. Vingt-trois ans plus tard, on a réussi à extirper l’Affaire Mécili de la liste des crimes politiques. Ainsi plusieurs questions s’imposent, en sachant que l’affaire Mécili n’est pas l’unique du genre dans les annales de la justice française. L’exemple tranchant est l’affaire scandaleuse de l’enlèvement, la torture puis l’assassinat de Mehdi Ben Barka, opposant intime d’Hassan II, le 29/12/1965 à Paris.
Hasseni ou Hassani, où est le vrai coupable ?
Pour rappel, en décembre 2007, le juge Baudoin Thouvenot a signé deux mandats d’arrêt internationaux contre les assassins présumés de Maître Mécili. Ils visent Abdelmalek Amellou et le capitaine Mohamed Ziane Hassani. Ces deux mandats seront-ils un jour exécutés ? C’est une question qui reste en suspens. L’incarcération du diplomate Hasseni puis sa mise en liberté remet l’affaire au point de départ. L’affaire de l’assassinat de Mécili avait, en effet, connu un rebondissement avec l’interpellation à Marseille, le 14 août 2008, de M. Hasseni, chef du protocole au ministère algérien des Affaires étrangères. Visé par un mandat d’arrêt international, Hasseni était désigné par un ancien officier des services secrets algériens, Mohamed Samraoui, réfugié en Allemagne, comme le commanditaire de l’assassinat. Le diplomate Hasseni, qui s’affirme depuis son interpellation victime d’une homonymie, avait déposé une requête aux fins de non-lieu et le parquet de Paris avait décidé, aussitôt, de soutenir cette requête. Encore qu’à la fin de mars 2010, le juge chargé de l’affaire a refusé le non-lieu pour M. Hasseni. Ce dernier passe, en revanche, du statut de mis en examen à celui de témoin assisté en raison de l’insuffisance des charges pesant contre lui, selon son avocat Jean-Louis Pelletier.
Par ailleurs, les amis, les camarades et la famille d’Ali Mécili ne désespèrent pas de voir, un jour, jaillir la victoire de la justice sur l’injustice de l’impunité. Mouloud Mammeri disait: «Aussi continue la lutte au plus fort du combat, car ce n’est que quand tout semble perdu que tu ne dois pas abandonner», et au défunt Matoub Lounès de soutenir : «Win yesdergen iman-is di tizi n lehhris, i3emmed negh ittekka» (Quant à celui qui se tait lorsque surgit le col d’oppression, c’est qu’il est consentant ou qu’alors, il est complice). En tout cas, ils sont convaincus qu’il faut œuvrer davantage dans le combat du martyr pour honorer et sauvegarder sa mémoire. Il faut aller de l’avant pour instaurer la deuxième République, une vraie république tant rêvée par feu Mécili, Abane Ramdane et plusieurs autres braves fils de l’Algérie. Oui, ces martyrs rêvaient tous d’un Etat de droit. Ils voyaient dans l’Algérie indépendante, une Algérie nettement algérienne, ni orientale, ni occidentale ; une Algérie moderne, forte, libre et démocratique.
Samir Ghezlaoui, je partage nombre des vues exprimées par vous mais m’insurge contre certaines affirmations qui, au final, discrédite largement votre prise de position:
Nous sommes absolument d’accord sur le fait qu’Ali Mecili était un grand, et à ce propos, j’ai beaucoup apprécié l’article sue le destin d’Ali Mecili.
Nous sommes également en phase sur le fait que l’impunité ne saurait être la réponse à l’assassinat commis et que les coupables, les vrais, devront payer pour leur acte odieux.
par contre, là où je m’oppose à vous c’est quand vous considérez que le diplomate mis en examen est » l’accusé principal » et cela est faux et vous le savez bien. Il avait été interpellé et mis en examen à la place d’un autre qui, lui, se trouve être le commanditaire de l’assassinat d’Ali Mecili.
Ceci pour rester précis et nous en tenir à la terminologie usitée.
Vous rajoutez, en ciblant les médias algériens que: »Loin de culpabiliser le diplomate Mohamed Ziane Hasseni du fait que seul le juge chargé de l’affaire peut trancher sur cette question… ».
Pourquoi, diable voudriez-vous que les médias, dont le devoir est d’informer soit-dit en passant, s’érige en justiciers et condamnent le diplomate Hasseni ?
dans ce même passage vous ne semblez pas craindre la contradiction puisque vous semblez vouloir amener la presse algérienne à juger le mis en cause et immédiatement après vous considérez que sur cette question de culpabilité, seul le juge peut se prononcer.
Or ce dernier l’a fait, mais mal. je m’explique: à l’issue de deux années de mise en examen et d’une instruction judiciaire rigoureuse, avec tests graphologiques et recherche en ADN, confrontation avec les deux témoins, l’un à charge et l’autre à décharge, celui qui accusait le diplomate s’est lamentablement rétracté. Il n’a pas reconnu le diplomate car ce n’était tout simplement pas son ancien collègue avec qui il avait rencontré le tueur pour lui payer le sordide prix de l’assassinat d’Ali notre frère.
Donc, disais-je, à l’issue de toute cette instruction, au cours de laquelle les preuves de l’innocence se sont accumulées,alors même qu’aucune preuve, aussi petite soit-elle, qui pouvait accabler le mis en examen n’a pu être apportée, le juge rend une ordonnance stupéfiante: le concerné n’est pas coupable, auquel cas il l’aurait envoyé dare-dare aux assises, mais on ne prononce pas le non lieu non plus.
je pense que pour tout juriste ce positionnement relève purement et simplement du déni de justice et que le désormais « témoin assisté » est considéré comme un otage. Là, nous ne sommes plus dans le judiciaire mais dans une zone grise de non droit.
Je ne sais pas, mais si j’étais Hasseni, je porterais cette affaire devant les instances internationales appropriées.
Vous dites, par ailleurs « D’accord on a eu «la rage nationaliste» pour défendre Hasseni, diplomate de son état et apparemment innocent, mais pourquoi ne pas avoir le courage de chercher les vrais coupables ? La victime dans cette affaire est Mécili et non pas Hasseni. »
je vous répondrai ceci: considérez-vous que Hassani que vous reconnaissez « apparemment innocent » doive servir précisément d’otage tant que les vrais coupables n’auront pas été arrêtés ?
Vous affirmez aussi, de façon tout à fait froide que Hasseni n’est pas victime. je suis outrée par cette affirmation car, outre votre « apparente » insensibilité vous confondez deux choses qui n’ont pas à l’être: Le statut de victime d’Ali Mecili: cela relève d’une évidence. Il a été la victime d’un assassinat politique, pour lequel les vrais coupables, et ils sont connus, n’ont toujours pas payé.
Mohamed Ziane Hasseni est, lui aussi, victime: d’une « apparente » méprise, qui en fait ne l’était pas. D’abord d’une imparfaite homonymie, et ensuite d’un acharnement judiciaire digne des républiques bananières.
D’un pseudo témoin à charge qui n’avait cessé de clamer urbi et orbi qu’il prouverait par A+B que Hasseni était bien Hassani et qui s’est totalement discrédité durant la confrontation avec Sa victime.
rappelez-vous, tout de même, que Hichem Aboud, qui est tout de meme celui qui a permis la réouverture de ce dossier en 2001, a toujours affirmé que hasseni n’était pas son cousin. Son cousin, tout de même!
Alors,cela fait beaucoup, vous ne pensez pas?
Pour moi que cela , la personne mise en cause aurait du être reconnue innocente, mais Hasseni, lui,se voit dénier le bénéfice du principe constitutionnel de la présomption d’innocence, et cela depuis le début. Et maintenant qu’il a accepté de se prêter à tous les actes d’instruction exigés par la chambre d’instruction et les juges d’instruction, on s’acharne: pas coupable mais coupable tout de même!
Cela est aberrant et scandaleux.
Pour rester fidèle aux idéaux d’Ali Mecili, qui a justement payé de sa vie sa constance et son patriotisme qui le faisait ambitionner une Algérie libre, démocratique et plurielle, il convient de ne pas laisser ce perpétrer une injustice manifeste.On ne peut répondre à une injustice par une autre car cela voudrait dire, qu’au final on laisse les véritables coupables s’en tirer à bon compte. D’ailleurs, la famille du vrai commenditaire n’a-t-elle pas demandé à Hichem Aboud de penser à la famille; vile cosa nostra, et d’accabler un innocent afin que leur criminel de parent puisse finir ses jours de paraplégique tranquille?
Taous a dit:
Je ne sais pas, mais si j’étais Hasseni, je porterais cette affaire devant les instances internationales appropriées.
CHICHE.
Un Homme innoncent doit aller jusqu’au bout de son innoncense et NOUS LE SOUTIENDRONS du fond du coeur.
Amicalement tendre.
Mon point de vue sur cet inqualifiable crime pour raison d’Etat, est le suivant:
1°- Les deux régimes politiques, l’algérien autant que le français, sont déshonorés gratuitement et stupidement.
2°- Tuer une personne humaine est un acte vain et contre-productif lorsque le commanditaire escompte, par là-même, tuer en même temps une idée que la victime défend et partage, par ailleurs, avec des pans entiers de la population du monde.
3°- Dans une affaire de justice, sans aveux, et tout particulièrement dans l’odieux crime d’Etat, comme c’est le cas en question, l’art de la défense consiste à semer le doute dans l’esprit du juge, afin de bénéficier de la présomption d’innocence ou d’obtenir le non lieu. Mais, revers de la médaille, tant que le juge doute, il ne peut se permettre, en son âme et conscience, de prononcer l’acquittement pur et simple. Car des rebondissements pourraient surgir avec d’autres indices ou d’autres preuves ou contradictions, avec le temps qui fait tomber les masques et même arracher quelquefois des aveux.
4°- Nous-mêmes, plus ou moins proches de Ali André MECILI, nous assumons nos mutuelles différences, lesquelles représentent une vraie richesse humanitaire.
5°- Nous sommes déterminés à parachever la lutte pacifique engagée en commun avec le martyre de la cause juste de l’accession à la culture et à la pratique civilisée de la démocratie. Nous poursuivrons cette lutte jusqu’à obtenir le droit à la libre autodétermination de l’Algérienne et de l’Algérien et sans détournement possible; jusqu’à l’élection d’une Assemblée nationale constituante souveraine et indépendante, afin d’édifier, dans notre pays, « une authentique démocratie décentralisatrice » et un Etat de droit capable de protéger et défendre les Droits de la personne humaine, favoriser le progrès, la justic et la dignité.
6°- En attendant, que Dieu accorde Sa Miséricorde à André Ali MECILI et donne à sa famille ainsi qu’à nous mêmes courage et résilience.
Les jeunes générations de militants de la démocratie n’ont peut être pas conscience du rôle historique de MECILI dans le combat pour l’émancipation des Algériens par la démocratie.
N’ayant pas personnellement connu Mecili je demande publiquement et amicalement à ceux qui ont participé aux sessions de formation qu’il a organisées en France d’apporter leur témoignage sur le rôle qu’il a joué à son époque en particulier aux côtés d’Aït Ahmed. Je pense en particulier à Saïd Khelil et à Saïd Sadi et aussi à ceux du PRS et du MDA « historique »
A mon humble avis il a été le premier à assurer la synthèse de l’algérianité dans son histoire y compris de l’aliènation coloniale dont nous sommes tous victimes et à ce jour: nous sommes bien obligé d’assumer notre identité dans sa plénitude et sans complexe.
Comme je reste persuadé que les noms de Chadli Bendjedid, Larbi Belkhir et Mejdoub Lakehal Ayat rentreront dans l’Histoire de l’Algérie par la petite porte des fossoyeurs de la démocratie dans notre pays rien que pour leur rôle dans l’assassinat crapuleux de Mecili
dans cette affaire il y a deux complices.Le gouvernement Francais représenté par l´ancien ministre de l´intérieur Charle Pasqua et son ami Khaled Nezzar.Concernant les autres Hassani ou le tueur Amellou Malek qui se cache dans le village de Guenzet commune d´ighil Ali ne sont que des marionnettes qui ont touché une poignée de Dollars.D´autre part une certaine nomoclatura du MDN et du gouvernement Algérien ont projeté leur projet pour éliminer toutes les personnalités qui ont vraiment combattuent pour l´indépendance de l´Algérie afin de ne pas etre témoins des faux moudjahidines qui sont au pouvoir avant et actuel afin d´exploiter le pauvre Algerien ,le mettre á genoux pendant que cette racaille ( je m´excuse de cette expression ) s´enrechissent pour l´avenir et le bonheur de leur enfants.Cette énorme corruption d´aujourd´hui est le fruit du faux départ de notre indépendance .La majorité de nos intellectuels et de nos vrais combattants sont d´origine Berbére sans etre descriminatoire il faut le dire soit ils ont été assassiné et d´autre éxilés pour sauver leur vie et garder la vrai histoire du pays afin qu´un jour nous reviendrons pour enseigner et écrire la vrai histoire avant et aprés notre indépendance .Que les enfants de cette mafia avant et actuelle doivent etre informé comment leur richesse est parvenu.Un jour nous vaincrons
Dr. amina&amin
j’espère de tout coeur que l’intéressé décidera de demander réparation devant les instances appropriées et j’espère aussi que, s’il décidait de la faire, vous aurez le courage de reconnaitre votre erreur et de lui présenter vos excuses pour tout ce qu’il a enduré à la place des véritables salauds qui ont ôté la vie à un digne fils de l’Algérie et se terrent aujourd’hui comme des hyènes pour ne pas avoir à payer pour leur crime capital.
L’affaire » MECILLI » souléve beaucoup d’interrogations. La premiére est essentielle; c’est le fait que l’exécutant de cet acte odieux est encore vivant et réside apparemment en Algérie et méne une vie paisible, sereine et n’a jamais été inquiété par les autorités algériennes.La deuxiéme est presque rocambolesque car pleines de péripéties , de rebondissements étonnants et extraordinnaires.En effet, un diplomate algérien a été mis en examen par les juges français qui n’arrivent pas encore à dénouer la question.Aprés lui avoir fait subir plusieurs examens ( test ADN,Confrontation avec l’accusateur,tests graphologiques etc … ) la justice française a pourtant décidé d’innocenter ce diplomate faute de preuves tangibles.Puis quelques mois plus tard, elle se rétracte pour reconduire de nouveau sa mise en examen.Ce qui améne à affirmer que cette affaire est en état d’embrouille ou tout simplement en situation de confusion totale.
Une question principale taraude l’esprit de bon nombres d’observateurs avertis;on se demande si cette affaire n’est pas , en vérité, amoureusement entretenue pour servir de chantage pour raison d’ embrouilles politiques et d’enjeux économiques entre l’état français et celui algérien.Nous sommes menés aveuglément en bateau car toutes les cartes sont brouillées sciemment par deux parties qui ne recherchent que leurs intérets respectifs.
L’assassin est connu; il s’agit d’un certain Amellou, bien identifié.Alors pourquoi pas donc ,une confrontation entre l’exécutant et le commanditaire ?
A moins que cette maniére de faire risque de pénaliser et d’éclabousser en meme temps, des personnalités françaises et algériennes !Ceci a tout l’air d’une affaire de secret d’état,et sans plus!!
Une piéce de théatre dont l’intrigue est fort compliquée.Nous sommes en face d’une piéce de théatre qui tient du vaudeville , d’une comédie légére fondée essentiellement sur le quiproquo .
La vérité est délibérément cachée dans cette affaire et la suspiscion perdure faute de déni de justice.Pendant ce temps, on se joue sans scrupules de la famille du défunt assoiffée de la vérité sur les tenants et aboutissants de cette affaire!Cette famille aimerait bien faire le deuil d’un homme de la trempe de notre frére Ali MECILLI.