Algérie: le régime militaire qui gère l’Etat est à nu
Narmotard pour « Algérie Politique »
Je soutiens la prise de position de la LADDH sur le passeport biométrique.
J’ajouterais que le régime militaire et policier qui gère l’Etat algérien depuis l’indépendance en 1962, est à nu.
Il n’a plus rien à cacher quant à sa politique contre la citoyenneté algérienne, mais orientée subtilement dans le sens de la sujétion des Algériennes et Algériens.
A l’extérieur, ce régime fait la politique qui plaît aux Etats dont les multinationales partenaires étrangères garantissent la corruption obligée et font roi ou président, qui leur conviendra.
Tandis qu’à l’intérieur, sous climat de violence chronique subtilement entretenue, il impose l’extraction du renseignement sur l’intimité de la personne humaine ainsi que sur celle de l’entourage affectif ou professionnel de cette dernière.
Ce renseignement de la vie privée sera, conformément aux accords signés officiellement avec Interpool “anti drogue, anti délinquance et anti terroriste”, mis fatalement à la disposition des services secrets étrangers. Sachant que ces derniers ont formé et équipé les nôtres, après avoir pipé les dés du jeu, afin de mieux juguler et écraser un éventuelle revendication populaire qui serait tentée, un jour peut-être, de mettre un terme définitif au pillage et au bradage de ses richesses nationales algériennes.
Pire encore, le régime en place se permet de payer une société étrangère, selon la LADDH, pour gérer le fichier national. Hélas, le tollé éventuel des Algériens ne pourrait, me semble-t-il, aboutir, chez nous, qu’à une boucherie répressive à ajouter en plus, sur la trop longue liste.
En quête de la nécessaire légitimité, de la reconduction de l’impunité et de l’omerta auprès des Etats occidentaux ou de ceux qui sont membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, le régime algérien fait fi de la légitimité populaire.
En plus du renseignement privé, il conduit les hydrocarbures à partir de notre pays jusqu’aux robinets domestiques de de ces États-là qui ne trouvent, de ce fait, aucune obligation de recevoir dans leurs pays respectifs, des Algériennes ou des Algériens. Ces derniers possèdent pourtant des moyens pécuniaires personnels pour voyager en toute liberté, malgré l’interdiction algérienne, abusive et inéquitable de la conversion et du transfert de leurs propres devises. Cette atteinte aux libertés et droits des Algériens, sera aggravée par l’humiliation et la résignation, que les accords entre ministères des Affaires étrangères engendrent lors de la constitution, par le citoyen, de son dossier de demande de visa auprès de ces États-là. Il est ainsi démontré et confirmé après une expérience déprimante de plusieurs décennies, que le régime en place est réfractaire aux réformes en faveur de la citoyenneté, des droits de l’homme et de la démocratie authentique pluraliste et décentralisatrice.
Avec un score morbide et déshonorant pour toute l’humanité, avec plus de 200.000 morts en une décennie, ce régime a décidément choisi aveuglément de lier sont sort à celui de la dictature roumaine sous CEAUSESCU.
En exigeant un répondant pour confirmer l’identité du citoyen demandeur d’une pièce d’identité, veut dire qu’on a créé une nouvelle activité aux hitistes, à défaut d’un véritable emploi.
En effet, les chômeurs et autres vont se faire payer pour opposer leur signature sur le document miracle, à l’instar de ce qui se passe chez le notaire ou à la mairie quand il est exigé le témoignage de deux personnes pour les actes administratifs.
Une autre forme bureaucratique engendrant la petite corruption!
IL digére l’Algérie et ne la gére pas