Recueillement à la mémoire de Mecili à Paris
De Paris R.H
Mme Mecili a déclaré, hier, sa satisfaction suite à la traduction du diplomate Mohamed Ziane Hasseni en témoin assisté. Lors de la traditionnelle cérémonie de recueillement à la mémoire de Maître Ali Mecili, l’opposant algérien assassiné en 1987, au cimetière Père Lachaise à Paris, sa femme, Annie, a animé un point d’information sur l’affaire en cours après que les juges en charge de l’enquête ont refusé d’ordonner un non-lieu en faveur du diplomate Mohamed Ziane Hasseni. Cela permettrait de poursuivre l’affaire, a affirmé Mme Mecii.
La cérémonie a réuni, comme à son habitude, la famille politique intergénérationnelle de l’opposition démocratique, des anciens et des nouveaux, des cadres et anonymes, amis, témoins, acteurs, … et quelques curieux. La cérémonie a été simple mais d’une grande dignité. Hocine Aït-Ahmed, rayonnant et flegmatique, était présent. Il n’y a pas eu de message cette année.
Léa, Mecili la fille, a choisi la lecture de quelques poèmes pour l’occasion.
La journée printanière parisienne n’a pas tenu toutes ses promesses. La grisaille a tout de même sévit. Mais la tombe de Ali Mecili a fleuri. Sa mémoire aussi.
Narmotard pour ”Algérie Politique”
Toutes mes vives félicitations au militant engagé TAZAGHART Khaled et à la section FFS de TAZMALT. Empêché de m’y rendre, je voudrais participer à leur conférence-débat organisée à la mémoire du frère MECILI, en ce mercredi 7 avril 2010, par une modeste contribution portant sur le témoignage de ce dernier sur l’écriture de l’histoire de notre pays.
Je voudrais, en effet, faire le rapprochement entre deux témoignages qui se complètent, en les recoupant, et qui ont été révélés à deux moments séparés par une vingtaine d’années environ, par maître MECILI en 1987, et par le professeur d’histoire, KADDACHE Mahfoud, en 2006.
1°- Dans sa conférence du 22 mars 1987 devant l’assemblée générale du MDA de BENBELLA Ahmed, à Paris, maître MECILI, militant du FFS, collaborateur de AÏT AHMED Hocine et porte-parole de l’opposition au régime de la RADP, disait:
«Etant entendu que l’histoire de la nation algérienne, personne ne pourra la falsifier indéfiniment par des opérations de police, puisqu’on s’est aperçu que, maintenant, la seule écriture de l’histoire était une écriture officielle ; et, pour reprendre un mot de AÏT AHMED, on a considéré que la police et le parti avaient fait une véritable descente sur l’histoire, puisqu’eux seuls étaient, maintenant, autorisés à dire l’histoire de notre pays. Donc, la présence ici du représentant du PPA (monsieur HAMCHAOUI), est pour nous plus qu’un symbole, puisque nous nous tournons, maintenant, vers l’avenir, et qu’il y a lieu d’associer, pour cet avenir, toutes les forces politiques du pays sans aucune exclusive. »
2°- Le professeur d’histoire et néanmoins élu FFS à l’APW d’Alger, KADDACHE Mahfoud avait révélé, avant son décès en juin 2006, le secret suivant:
«Je te révèle aujourd’hui un secret: le président de la RADP, BOUMEDIENE Houari, nous avait réunis, en tant qu’historiens, un certain jour autour d’un très bon repas. Il nous a exposé alors sa conception quant à l’écriture convenable de l’histoire contemporaine de l’Algérie. Il passa, subtilement mais rapidement, du souhait à l’ordre intimé de nous voir écrire cette histoire en l’arrangeant. Cet arrangement devait, selon lui, s’opérer de telle sorte que l’écriture de l’histoire algérienne ne puisse pas exposer des noms de personnes impliquées, ni favoriser la contestation de certains acteurs vivants ou de leurs proches, ni engendrer des troubles de l’ordre public.
Ainsi, il nous invitait ou plutôt nous ordonnait en définitive, d’abandonner la rigueur de l’objectivité scientifique en matière de recherche historique, et d’essayer d’embellir sélectivement la vérité, au risque de la tuer, dans nos écrits sur l’histoire de notre peuple et de sa révolution. Nous étions tellement abasourdis par le raisonnement du chef de l’Etat, dans une ambiance autoritaire et de résignation générale, malgré la succulence du repas. Personne d’entre-nous n’avait osé s’y opposer, ni même cherché à comprendre les véritables raisons subjectives, les motivations fondamentales et objectifs réels du président ».
Donc, personnellement, je constate que ce dernier témoignage vient confirmer le sens du premier et justifier la phrase de feu MECILI appuyée par AÏT AHMED : « la police et le parti avaient fait une descente (policière sous entendue) sur l’histoire de notre pays ».
Merci pour votre attention, en attendant un fructueux débat motivé.
La télévision Berbére TV a retransmis l’événement commémoré au Pére Lachaise à Paris.On a remarqué outre la présence de Hocine Ait Ahmed, celle de Said KHELIL et de beaucoup de militants du FFS vivant dans la capitale française.
En tout cas,notre cher Ait Ahmed nous a semblé en pleine forme, Rabi Itawal Fi 3omrou.
Merci à BERBERE TV d’avoir filmé l’événement. Bonne initiative à encourager à l’avenir.
Amghar Azzamni , AZUL FELLAK.
Ce qu’il nous faut faire pour permettre à la magie de s’emparer de nous c’est chasser les doutes de notre esprit. Une fois que les doutes ont disparus, tout est possible , car la politique du ffs est le seul métier qui se passe d’apprentissage, sans doute parce que les fautes en sont supportées par d’autres que par ceux qui les ont commises. ( rassem054@yahoo.fr )
A Chacun sa façon en tous cas qui aime sa patrie de bon cœur na pas tord même s’il est en face, si non je m’adresse au robots, les courtisant et les opportunistes que je HÉ
Message de rappel au jeune homme a la droite d’Ait Ahmed.
Mes excuses d’abord pour El Mouhtarem, du fait que je me suis permit un message de ce genre dans espace sensé être un champ de débats et d’idées, auxquels je participe avec mes maigres contributions.
Ce message est destiné au brave type à droite d’Ait Ahmed. Je lui ai laissé mon adresse mail pour m’envoyer la photo que j’ai faite avec Ait Ahmed.
C’est un honneur pour moi de la garder alors je tiens à te passer ce rappel.
Merci d’avance.
Azzul fellak ya HADJ MESSAR! Portes-toi bien!