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Archive pour le 14 avril, 2010

Le colonel Amirouche a fait arrêter et torturer, puis exécuter près de 2.000 intellectuels de sa wilaya !

amirouche.bmpExtrait d’une contribution de Mourad Benachenou, parue aujourd’hui dans le Quotidien d’Oran 

« 1) En période de guerre, tous les coups sont permis ; l’ennemi a effectivement monté une opération d’intonations, à partir de 1957, et en direction de la Wilaya 4, visant à prouver que tous les intellectuels de cette wilaya, et en particulier les lycéens qui avaient rejoint en masse l’ALN à partir de juin 1956, étaient en fait des agents de l’ennemi ; il est à souligner que dans les listes diffusées par l’ennemi, il n’était donné que le noms d’intellectuels ; donc, l’opération visait délibérément à faire éliminer par l’ALN tous ceux qui étaient capables de réfléchir et donc de rendre l’ALN encore plus forte.

2) Cette opération a été immédiatement éventée par les responsables de la zone autonome d’Alger, qui ont tenu informés, preuves à l’appui, les responsables politiques et militaires de l’époque.

3) Il se trouve que le seul qui ait ajouté foi aux fausses informations des services secrets ennemis ait été le colonel Amirouche, et il a agi en conséquence, faisant arrêter et torturer, puis exécuter près de 2.000 intellectuels de sa wilaya.

4) Malgré les interventions insistantes de Krim Belkacem, devenu en septembre 1958 ministre de la Défense du GPRA, et le colonel Si Nacer, chef d’état-major de l’ALN, tous deux anciens commandants de la wilaya 3, Amirouche a continué sa politique de liquidation qui, il faut le souligner, ne touchait que les intellectuels de la wilaya, et il a même réussi à convaincre le colonel Bouguerra, commandant de la Wilaya 4, de lancer une opération similaire dans les rangs de ses troupes.

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Algérie: Les familles de disparus malmenées, la constitution bafouée

disparus.jpgMères, pères, épouses et proches de disparus étaient nombreux, ce dimanche 11 avril 2010, devant le Ministère de la justice suite aux déclarations du Président de
la CNCPPDH selon lesquelles l’établissement de la Vérité sur le sort des disparus serait irréalisable. Les familles de disparus, arborant pancartes, photos des disparus et foulards au logo de l’association, ont choisi de manifester leur colère aux portes du Ministère de la justice. 
 
Les policiers et agents en civil, présents en force, ont une nouvelle fois tout tenté pour empêcher avec brutalité les familles de mener leur action.
La Présidente de l’association, Mme Yous Fatima, accompagnée de deux autres membres du Bureau, devait accéder au Ministère pour réitérer une demande d’audience et transmettre le message des familles qui demandent l’ouverture d’enquêtes effectives sur le sort des disparus. Elle a été interceptée à l’entrée du bâtiment par le policier de service et des agents en civils qui lui ont interdit de passer et lui ont ordonné de  déposer les photos et le foulard de l’association, ce qu’elle a refusé.

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Hocine Aït Ahmed: «le régime algérien a mis l’Algérie sous le protectorat de la France»

haa.jpgQuestionné sur la situation politique et sociale qui prévaut actuellement en Algérie Hocine Aït-Ahmed a eu cette réponse: «Avant le Maroc et la Tunisie étaient sous protectorat français. Aujourd’hui le régime algérien a mis l’Algérie sous le protectorat de la France, un protectorat non dit. Cette dernière aide le président Bouteflika à détruire la société algérienne de l’intérieur». Il a rappelé, à quelques jours de la célébration du printemps, ce que cet événement représente pour lui  «Cette date est une fierté historique». Concernant le printemps noir il dira: «les massacres de manifestants lors du printemps noir sont l’œuvre d’un régime Nazi». Selon lui «Le régime algérien est un régime raciste. Il ne faut rien attendre de lui car il ne fera jamais rien pour aider la Kabylie, ni les autres régions d’Algérie. Les gens du pouvoir ont pillé les richesse du pays sans se soucier de l’intérêt du peuple ». Interrogé sur les velléités autonomistes d’une partie de l’opinion kabyle, Monsieur Aït Ahmed n’a pas voulu faire de commentaire: «Je n’ai rien à dire à ce sujet». Il est revenu une fois de plus sur son passé de berbériste, qui pour lui est une nécessité parce qu’il ne peut pas concevoir une Algérie qui renie sa propre langue. Le mot de la fin se veut comme une lueur d’espoir et d’optimisme et en kabyle dans le texte il a eu cette expression: « Akken ik yehwa tiγzifadh ay-idh,ulaqrar ad yali wass». Kabyle.com

Passeport biométrique: A quoi joue donc Zerhouni ?

zerhouni512309204.jpgScanner pour « Algérie Politique » 

Deux intervenants (Réserviste et Lahcène) ont déjà abordé cet aspect de la question, passée malheureusement inaperçu dans le flot des débats, pileux et hidjabiques, suscités autour du nouveau passeport biométrique. Avec votre aimable permission, j’aimerai y revenir brièvement vu le caractère très inquiétant du dit aspect, notamment en ce qui se rapporte à la sécurité du citoyen, du pays et des capacités de ce dernier en matière de défense nationale.
Au-delà de la forme, les nouvelles procédures imposées par le ministère de l’Intérieur aux citoyens algériens pour l’obtention d’une carte d’identité nationale ou d’un passeport biométriques se distinguent effectivement par leur caractère pour le moins étrange, singulier et alarmant, symptomatique d’une déchéance avérée et certaine de l’État algérien.

Mettre le citoyen dans l’obligation de citer par exemple les noms de ses collègues de travail, de ses camarades de classe et de contingent pour l’établissement de sa carte d’identité nationale ou de son passeport signifie, au bout du compte, l’obliger et le contraindre le plus officiellement du monde à communiquer, à une «compagnie» étrangère qui n’en demandait pas tant, des renseignements sensibles qui, une fois recoupés, permettent aisément d’établir l’effectif exact de réservistes de l’ANP disponibles en Algérie. Cela permet aussi de déterminer au sein de quelles armes ces réservistes ont effectué leur service militaire (air, terre, mer, défense aérienne du territoire…) et de répartir ainsi ces effectifs par arme… A partir de leurs situations familiales et de leurs âges, on peut facilement se faire une idée précise sur leurs aptitudes opérationnelles en cas de conflit armé… Leurs lieux de résidence permettent de cartographier leur répartition à travers le territoire national et de là, de procéder par exemple à une estimation du temps nécessaire à leur mobilisation, de déduire vers quelles régions, localités et points de défense ils seraient susceptibles d’être déployés, d’évaluer la logistique et les équipements nécessaires à l’intégration de ces effectifs…

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