15 avril, 2010
Procès du Maire de Zerlada: il n’y a pas une explication à ce jugement très clément
Mohand pour « Algérie Politique »
Si le procureur a demandé 5 ans dans son réquisitoire contre le maire de Zeralda, c’est que les faits sont graves. Le tribunal l’acquitte en première instance, et enfin on le condamne à 2 ans avec sursis. C’est dire qu’il n’y a pas une explication ni une logique à ce jugement très clément, pourtant les faits sont passibles de beaucoup plus que ça, à moins de circonstances atténuantes exceptionnelles. Il y a aussi une autre hypothèse c’est une intervention du parquet ou de personnes occultes, façon justice de nuit.
Cette condamnation suppose aussi une décision du Wali représentant l’Etat pour le relever de ses fonctions d’élu. Sa tête me dit que c’est un parvenu, et qu’il fait partie, sans conviction, du clan qui dirige actuellement. Entre eux c’est comme des juifs fortunés, ils sont solidaires. Bientôt on le verra désigné à quelque poste pour le remercier d’avoir servi de relais.
Il me rappelle le Maire de Bordj el Bahri, un petit enseignant du primaire, devenu milliardaire grâce au poste de maire (FLN) de cette commune anciennement prestigieuse. Tout comme son prédécesseur aussi, qui est monté très vite jusqu’à devenir ministre. Ce qu’il a fait de cette belle région est à peine croyable. Des terres agricoles ont été saccagées et transformées en villas informes et innommables. Des apprentis promoteurs immobiliers se sont donné à coeur joie en transformant tout sur leur passage, à leur image.