Le colonel Bencherif invite Aït Hamouda à consulter un psychiatre

bencherif457708780.jpgL’ancien colonel de la Gendarmerie nationale,  Ahmed Ben Cherif  a invité Nouredine Aït Hamouda, qui a accusé l’ancien président Houari Boumediene et Ben Cherif d’avoir participé à la mort du colonel Amirouche, à consulter un psychiatre et de cesser ses allégations et ses mensonges. Bencherif a affirmé que c’est Kasdi Merbah qui était à l’origine des tractations pour récupérer la dépouille d’Amirouche qui par la suite, a été transférée à Bab Djedid. A l’époque, tous pensaient que le cercueil contenait les archives de la révolution. Mais, Bendjedid a été averti dès que Ben Cherif a découvert la vérité.  Selon lui, c’est en ayant recours à la technologie que l’armée française a entrepris de monter une embuscade qui coûtera la vie le 29 mars 1959, aux colonels Si Amirouche et Si El Haouès, alors qu’Omar Idriss, blessé, a été achevé en dépit de la pression populaire, a raconté Bencherif à un quotidien algérien.

Commentaires

  1. Tag dit :

    Bencherif dixit « les pistaches » ose dénigrer le fils d’un flambeau par définition la lumière qui guide. Le colonel Amirouche n’est pas un DAF (Déserteur de l’Armée Française) ou un chargé de mission par les anciens de la gamelle. Il est un authentique révolutionnaire aimant sa patrie l’Algérie mieux que vous ceux qui insultent aujourd’hui les morts les armes à la main. Pourquoi vous avez caché sa sépulture pendant plus de 20 ans dans la cave de la gendarmerie nationale ? Osez maintenant répondre. Quant à Kasdi Merbah il a été toujours à vos côtés. Lui aussi était du MALG. Amirouche est un brave et non un traitre.

  2. Mohand dit :

    Après Boumédiene, maintenant il cite Kasdi Merbah, toujours à se cacher derrière les morts.. La question est donc vraie , mais pour embrouiller encore plus l’affaire et se dérober il préfére citer Kasdi qui n’est pas vivant de peur de s’expliquer devant la famille Boumédiene qui a réagi.Ils ont le sens de l’honneur et de la responsabilité certains de nos dirigeants et nos ainés! Et dire que ces hommes ont géré le pays pendant de longues années et on était en quelque sorte sous leurs ordres. Ils ont trahis leurs frères, ceux qui étaient dans les maquis, ils ont fourvoyé les plus jeunes pendant la construction de l’Etat les premières années de l’indépendance et maintenant ils se cachent chacun à sa façon pour ne rien dire de ce qu’ils ont fait ou accepté que cela se fasse.
    La question est pourtant simple, pourquoi on a séquestré les corps des deux héros de la Révolution dans les caves humides de la Gendarmerie Nationale? Celui qui a pris la décision et celui qui a exécuté l’ordre alors qu’il pouvait réagir sont pour nous de la même espèce. Maintenant que Kasdi Merbah ait négocié pour obtenir la restitution des corps de l’armée Française et éventuellement les documents d’archives … c’est une toute autre question. De toute manière les Français n’auraient jamais restitué les archives qui auraient démontrées que ces deux Héros ont été « donnés ».
    Comme on voit l’histoire de la Révolution Algérienne et l’Algérie post indépendance sont truffées de données que l’on cache. Vivement que les archives soient rendues publiques pour connaitre les choses enfouies. De nos jours on tente encore 50 ans après de vouloir nous obliger à prendre leurs délires et leurs désirs pour de la réalité.
    Un livre a été écrit sur cette affaire pas ordinaire et tant mieux , vivement qu’il y en ait d’autres et autant que possible du vivant des acteurs.
    Les étudiants devraient prendre à bras le corps les différents sujets de la révolution pour mener des investigations et nous faire découvrir ce que les ainés cachent.
    Nos dirigeants emmérites ont fait plus ils ont formé et ont motivé des gens jeunes pour poursuivre leur besogne de dissimulation et de manipulation de la vérité. Avec pour ultime but de tenter vaille que vaille de faire taire toute voix discordante qu’on arrive pas à « domestiquer ». En organisation en cela l’inertie des anciens mais en sociologie on la qualifie de traitrise, d’égocentrisme et de vanité.
    Mohand

  3. NARMOTARD dit :

    De l’alibi facile, par le recours à la psychiatrie, dans certaines circonstances, telles que celle-ci:
    Dans l’Algérie des colonels et des G. étoilés, il y a de quoi devenir de plus en plus timbré, à tel point que l’on arrive à se poser des questions intimes et donner des conseils non autorisés, professionnellement parlant.
    Aussi, ne vaudrait-il pas mieux y être fou qu’idiot ? Si non les deux à la fois?
    Car, l’on peut constater qu’il n’y a pas uniquement que les tueurs sur ordres ou à gages, chez qui le diagnostic de mal psychiatrique a été posé à tord et à travers. Voilà que ce terrible diagnostic retombe sur ses auteurs non qualifiés ou disqualifiés, au point de se demander qui est qui, et de quel côté se trouve le psychique réel.

  4. yidir dit :

    parles de ce qu’ont fait vos gendarmes en kabylie,apres de votre ait hamouda!

  5. algerien d'en bas dit :

    honte a vous Mr ben…
    chrif=honorable , je ne pense pas que l’en puisse l’être après avoir cacher un cadavre pendant des années , l’histoire vous a déjà oublier votre place est a la bergerie (respects aux vrais bergers biensur)

  6. algerien d'en bas dit :

    même votre nez est gros pour pomper un MAX d’oxygène , vous ne ratez absolument rien prédateur , taisez vous personne ne vous entend

  7. iferhounene dit :

    Bencherif devrait expliquer comment il a eu le corps du colonel Amirouhce. quel a été le conseil de Boumediene
    que lui a dit Chadli

  8. thirga dit :

    Super gaga le BenancienpatrondesDarki. Dire que l’Armée française a suivi les deux colonels, chefs de wilayate historiques, par avion gonio et affirmer n’être pas au courant de la présence deux dépouilles de ces deux colonels dans les caves de son royaume alors vraiment c’est le BenancienpatrondesDarki qui les a donné comme il a donné d’autres. El Akh Bouregaa a raison…

  9. wahrani dit :

    bencherif c´est un D.A.F il est complice de l´exécution du jeune valeureux colonel chaabani allah yarhamou et maintenant il prepare un gilet par balle pour ce protégé. il se cache derriere les morts ya bencherif tu ne peu pas jouer maa-rab-el-alamine sobhanou. andek-hakek youm-el-kiyama. koul-roh-ed-dok-el-mout.oua tethasseb-and-allah.salem oua alikoum.

  10. El Watani dit :

    Ci-après, le témoignage du Colonel Benchérif recueilli par le fils du Colonel Amirouche en présence de trois témoins, MM Saad Dahleb, Chibane et Salim Saadi, ex-ministres (extrait du journal l’Evènement du 18 octobre 1992) : Boumediene est nommément mis en cause. Cette information a pu être publiée du temps de la récréation démocratique : aujourd’hui que les vis sont serrées de nouveau comme du temps de Boumediene, le Colonel Benchérif s’est rétracté et n’a pas hésité à charger un mort, Kasdi Merbah, pour dégager sa responsabilité. Il a peur. Pourtant, c’est un ancien membre du Conseil de la Révolution, autant dire un homme de pouvoir.

    EXTRAIT DU JOURNAL L’EVENEMENT :

    Noredine Aït Hamouda : » Le 8 mars 1982, à M’sila, on m’annonce que les dépouilles mortelles des chahids, colonel Haouès com¬mandant de la wilaya 6 et colonel Amirouche commandant de la wilaya 3, tombés au champ d’honneur, se trouvaient depuis 1964 au siège de l’Etat-major de la gendarmerie nationale.
    Allant aux informations auprès de MM.Lekhdiri, directeur de la Sûreté Nationale, Lekhal Ayat, directeur de la Sécurité Militaire, Larbi Belkheir, se¬crétaire général de la présidence de la République, on me répondit que cette information, que j’avais recueillie aux sources du dernier combat de mon père, n’était qu’une provocation, menée par les « détracteurs de la révolution ». Poursuivant mon enquête, j’ai rendu visite à I’ex-colonel commandant en chef de la Gendarmerie Nationale de 1962 à 1977, M. Benchérif entouré de MM. Salim Saadi et Chibane, ministres du gouvernement et Saad Dahlab, ancien dirigeant de la guerre de libération.

    M. Benchérif répondit à ma question en ces termes : « C’est le président Boumediene et le secrétaire général du ministère de la Défense nationale, M. Cha¬bou, qui m’ont confié les corps en 1964. Depuis, ils se trouvent dans une cellule de la cave de l’Etat major ».

    Benchérif m’a parlé de cette histoire comme s’il s’agissait d’un fait divers. Sa voix n’a nullement changé. Aucun regret: « Boumediene et Chabou m’ont demandé de les garder, je I’ai fait ». Pourquoi après la mort de Boumediene, ne pas en avoir parlé ? il s’est contenté de répondre : « La conjoncture ». Quelle signification politique donner à cette décision? « Je ne sais pas « , reconnaîtra-t-il. Quand on a ramené leurs corps, on les a mis dans une cellule de l’Etat-major de la gendarme¬rie.
    En 1964, c’est un capitaine de la gendarmerie qui les a ramenés de Bou-Saada à Rouiba. De là, une autre équipe de l’Etat-major de la gendarmerie les a pris en charge ; ont placé les deux cercueils dans une cellule et placé des ar¬chives dessus ! Et en 1981, quand Cheloufi a pris poste à l’Etat-major de la gendarmerie – c’est sa propre version -et en visitant les bâtiments, a constaté le caractère anarchique de l’archivage et ordonné leur transfert à la gendarmerie de Chéraga. Et quand les cercueils ont été découverts, ils 1′ont été à la gendar¬merie de Chéraga. C’était en 1982-1983.

    FIN DE L’EXTRAIT

  11. zakki dit :

    bonjour,
    ya si bencherif ,vous etes un dafiste c’est a dire un harki.
    nous ne pouvons croire a vos mensonges,vous etes le seul responsable de cette tebahedila.
    pendez vous .

  12. bousaadi dit :

    pour denigrer lezs propos d’un baroudeur comme le colonel bencherif tous ce quèil a dit est archivrai ;le fils du grand amirouche est un mythomane il accuse un grand moujahid comme bencherif d’avoir tuer son pere c’est un contre sens de la revolution algerienne.

  13. bousaadi dit :

    cher internaute un dafiste n’est pas un harki le colonel bencherif a rejoint la revolution en 1957 par convction et non pour des raisons alimentaires comme la plupart des faux moujahids alors cesser de profaner l’histoire d’in authentique moujahids comme el akid bencherif charger des enquetes dans la wilaya4et chef du 2 bureau politique de krim,il ne faut jamais oublier que le dernier convoi por ravitaiiller le maquis etait mener par si bencherif sur unr distance de 1000km env.

  14. naili dit :

    les actes de bravoure et de courage du colonel bencherif n’ont rien a envier a amiriuche ou abbane ce n’est pas parceque ils ont mort qu’on les porte au pinacle sincerment demander a tous les historiens specilaliste comme harbi stora saadi meynier il vous confirmeront que bencherif derigeant de la wilaya 4 est un grand de la revolution algerienne n’en deplaise a ses detracteurs comme le fils de amirouche qui n’a herite de lui que le nomm malheueusement le courage ne se transmet pas par le sperme.

  15. ytaf dit :

    Que se passe-t-il les amis? Avons-nous perdu la raison? Nous dénigrons nos valeureux révolutionnaires, souillons nos chouhadas et insultant leurs enfants? Avez-vous oublié les affres de la guerre, ou plus récemment la décennie noire? Pourquoi tombons nous tout le temps dans les pièges, qui nous font faire des bêtises anodines au départ, aux conséquences désastreuses à moyens termes? Réveillons-nous, aimons-nous, respectons nos ainés pour le bien ( et pas des moindres) qu’ils ont fait, et excusons l’éventuel tord qu’ils ont pu causé. Ne dit-on pas qu’il n’y a que ceux qui ne travaillent pas, qui ne se trompent pas? Laissons le passé au passé, on a mieux à faire. Votre soeur qui a mal au coeur

  16. rafik dit :

    La verite est comme l’eau de mer, on la sent, mais on ne la voit pas.
    L’etau se resserre sur ces gens de 1962 qui ont usurpe le pouvoir et confisque le peuple algerien. Maintenant, on essaie de s’esquiver devant ses responsabiltes, en s’attaquant a des heros et des morts. Si on a garde les corps pendant 20 ans dans une cave humide de la gendramerie: C’est qu’il y a des archives qui denoncent que nos valeureux Amirouche et ElHoues ont ete trahis par leur frere. Que l’Algerie reclame et mette a la disposition du public tous les archives, pour que tout citoyen puisse les consulter. Il y a beaucoup d’ombres et de penombres a decouvrir dans cette guerre d’Algerie.
    Le moment est venu de briser ce tabou tisse de mensonges, et de manipulation

  17. Sage dit :

    Il faut bien analyser et decrypter la reaction virulente du colonel Bencherif: Si le colonel Bencherif a reagi de cette maniere, c’est que Mr Ait Hamouda est tout pres de la verite, de la vraie version de la mort de Si Amirouche et de Si ElHaoues. Durant la guerre de l’Algerie, il y a beaucoup de renegats, de traitres au sein du FLN. Si l’armee frnacaise a pu pieger ces deux vieux renards des monts de la Kabylie, c’est que les services de renseignements francais ont eu des informations donnes par le FLN. N’oublions pas que le pouvoir a commence dans le maquis, en commencant a eleminer les vrais leaders, en d’autres termes les concurrents, si on peut aller cela ainsi.
    Donc, les raisons qui donnent a penser que ces deux lions ont ete trahis par des renegats du FLN sont les suivantes:
    1) Le pouvoir a commence dans le maquis:
    La clique d’Oudja et celle de Boumediene eleminaient deja certains elements dans le maquis. A l’independance, ils ont continue le nettoyage avec Khider, Krim, etc…
    2)Pourquoi avoir garde la tombe de ces deux heros pendant 20 ans dans une cave de la Gendarmerie Nationale? Il doit y avoir une raison politique simple:Dissimuler les archives et la verite de leur mort.
    Que Mr Ait Hamouda, God bless you, continue a fouiner, pour decouvrir la verite sur la mort de son pere et de si El Haoues. Il est tout pres maintenant…mais la reaction des Hyenes sera encore impitoyable envers sa personne. Ce n’est qu’un debut. Bon courage et avoir confiance en Bon Dieu et au peuple algerien

  18. YTAF dit :

    Il y a de la manipulation dans l’air. On vous échauffe à blanc. On vous monte, les uns contre les autres, pour que le pays replonge dans la violence. Faites attention, chacun est responsable de ses mots (inna el fitna achadou min el kital). Revenez à la raison,ne soufflez pas sur le feu.
    Le passé glorieux du Colonel BENCHERIF n’est pas à démontrer. Nos martyrs,sont chez le Bon Dieu, Ahya, inda Allah yourzakoun.
    L’union fait la force. On ne peut construire, quand on est animé de haine. Au lieu de nous disperser, donnons-nous la main et évoluons. Notre pays a besoin de nous; et le monde a besoin de paix.
    La soeur qui pleure.

  19. el zazairi@hotmail.free dit :

    aucun algerien digne de son nom ne peut contester la probite d’un grand stratege militaire comme el akid bencherif il a tout a fit raison d’inviter le recupera

  20. el zazairi@hotmail.free dit :

    moije propose que l’enfant naturl de amirouche fasse unetherapie aupres d son alcolyte said saadi qui se dit docteur a l’instar du chef de la milice libanaise samir gaageh ,ces deux agents de l dst croit reecrir l’hisire sur le dos d’un islamiste convaincu fils de zouia le grand amirouche paix a son ame s’il et vivant il aurait a coup sur egorger ce fils prodigue et son acolyte le faux docteur laanahou allah et salam a tous les vrais algeriens.

  21. rafik dit :

    @ytaf
    Il n’y a pas de la manipulation. Mr Ait Hamouda et le peuple veulent avoir des reponses claires et connaitre la verite: pourquoi a-t-on garde pendant 20 ans la sepulture des corps a la gendarmerie?
    Il n’y a pas de haine entre les algeriens, mais les algeriens ne veulent plus manger a la pizza des mensonges. La verite doit etre quelque part..et les gens la cherchent. Si quand on parle de haine, de regionalisme, de confrontation, qu’il y a de la manipulation, que l’on seme la peur.

  22. msili dit :

    il n’ya pas d’un cote des saints purs et de l’autre cote des demons , puis certains verites qui sont pas tres bon a dire exemple savez chers internautes que amirouche paix a son ame est impliquer de pres ounde loin dans la mort de abbane architecte de la revolution ou bien que kider a signer l’acteb de mort de si salah chef de la wilaya 4,et que chaabani a assasiner si tayeb commandant de la wilaya 6 pour la simple raison que cedernier etait d’origine kabyle,alors dans cette lutte contre la mort , c’est facile d’accuser les 4b d’etre a l’origine de la confiscation de la revolution boussouf boumedienne, bentobbal bencherif sont des monuments dans l’histoire de la revolution a l’instar de zbiri et ali kafi et c’est pas parceque il sont toujours vivant qu’il faut denigrer leur passe glorieeux , gloire a nos valeureux chouhadas et vive l’algerie.

    b

  23. mohamed dit :

    amirouche le plus grand bioucher et le plus grand criminel d’algerie il nya pas de difference entre abbasi el madai ali bel hadj ou saaad saadi se sont des gens qui ont tué des algeriens et iukls vuls tué encoire

  24. Hicham dit :

    Une seule question a M. Bencherif:
    S »il veut defondre son integerte et son image, qu’il nous dit la verite: qui lui a ordonne de cacher les depouilles de SI AMIROUCHE ET SI EL HQOUES: Sinon ; ca veut dire qu il a participea a la macabre :

  25. aszawan dit :

    tout ce que nous savons que les architecte de la revolutiuon ont ete assassine ou trahit par ……et nous savons bien l’histoire de cette révolution car nous l’avons faite mais le fruit que c’est l’indépendance nous a cote la dictature et l’élimination des principe et les fondement de cette révolution donc soyons sage analysons qui est derrière tout cela et l’algerie est il reelement indépendante regardons ceux qui nous gouverne on trouvera la réponse

  26. bousaadi dit :

    bencherif est un monument de la revolution algerienne ceux qui pretendent le contraire ces des harkis lui au moins ne vit pas sur la gloire de ses ancetres comme le mythomane hamouda .et vous votre bilan est positif ou carrement negatiiiiiiiivvvvvvvve.!!!!.

  27. B. Amar dit :

    Il est malhonnête d’accuser une personne, sans preuves tangibles, d’autant plus que cette personne ne fait plus partie de ce monde. Dans cette affaire de cadavres, la direction politique du pays est à condamner pour restriction d’informations au dessein de voiler la séquestration des corps des deux glorieux « chahids », les colonels Amirouche et Haoues. La justice est à blâmer pour son silence strident pour ne pas avoir ouvert d’enquête afin de délimiter les responsabilités dans cette affaire gravement grave. Pourquoi le fils du colonel qui ne s’arrête plus de crier aux loups, n’a-t-il pas alerté l’opinion publique à temps ? Etant l’héritier de son père, pourquoi a-t-il accepté de prendre possession de la dépouille pour l’a ré-enterrer sans se soucier des suites catastrophiques que ferait cette affaire macabre sur l’opinion publique algérienne et étrangère ? Doit-on accuser le Président de la République, premier magistrat du pays, pour son silence dans cette affaire ? Sinon à quoi bon charger les égyptiens d’avoir profané la mémoire de nos glorieux « chouhada »

  28. naili dit :

    le chasseur des faux moujahids a tout a fait raison lui qui se battait sur le terrain la wilaya 4; la plus isolee, la plus difficle ;le grand bencherif est un officier authentique gagnant et forcant l’admiration de ses pairs et ce n’est pas ce fou de ait hamouda qui faut il le rappeller n’est meme acteur ni temoin de cette periode qui veut reecrire l’histoire avec des monsonges ;vive boumedienne et son bras droit bencherif et abas les traitres et les harkis.

  29. djelfaoui dit :

    le petit hamouda! tu devrais etre reconnaissant ,envers des moujahids comme boumedienne et son compagnon le colonel courage bencherif, c’est grace a des visionnaires comme le rais boumedienne que tes enfants mangent a leur faim et savent ecrire et compter surtout quand est beneficiare d’une confortable traitement, de depute peu merite vu les clownerie realise sur le net ,et un message a tous les harkis et les faux moujahids ,quand le derigant de la wilaya 4 el akid bencherif revele des verites historiques indiscutables prouver le conraire ,ou bien taisez vous a jamais .parole d’un vrai naili a l’instar du lion des ouleds nails si ahmed ben elcherif .

  30. ferehat dit :

    les plus grands bouchers de la revolutuin sont mohamedi said :massacre de melouza 2000 personnes puis amirouche operation bleuite 3000 etudiants massacre pour le simple motif de suspiicion le dernier le plus affreux est celui de chabani 850 messaliste a djelfa et 290 a sidi khaled apres le cesser le feux !!! c’est 3 criminels faux un tribunal post mortem.

  31. rabah dit :

    boumedienne et bencherif hadoum siyadkoum ;;bande de mythomanes on reecrit pas l’histoire avec des mensonges ou des fantasmes ;l’annee ou le commandant amirouche et siel haoues sont mort au combat; boumedienne n’etait pas encore le chef de l’etat major de l’aln ;et le grand baroudeur si bencherif etait sous les verrous ;khawas il a tout a fait raison le colonel bencherif de conseiller a benhamouda de consulter au plus vite son cas est vraiment desespere.vive boumedienne batisseur de l’algerie moderne et tous les membres du conseil de la revolution et le seul survivant de ce conseil monsieur si ahmed bencherif el naili.

  32. Djurdjura. dit :

    Ya Benchérif, tu viens de mettre sur le tapis l’affaire des Walis de Béchar qui a éclaboussée en 198O, en désignant le nommé H.A.T ex Wali de Djelfa de l’époque comme étant le surnommé 1O% que tu accuse d’être devenu un Milliardaires des ristournes. Tu oublis que toi aussi tu étais dans ce couloir de magouilles, quant aux pourcentages que tu percevez des marchés en armement pour ta brigade, de la firme Hersthal de Belgique, les ristournes étaient tellement juteuses, tu as été jusqu’à ouvrir un bureau à la Rue Didouche Mourad Alger au délégué de cette firme un certain européen C.G. que tu reconnaîtra. Alors STP, abstient toi de remuer dans le passé car tu risque de te retrouver en plein dedans

  33. chahid dit :

    Pourquoi et comment le colonel Chaabani a été exécuté ?
    Par Mahdi Chérif *
    Mohamed Chaabani a été suppliciés à l’heure des clartés incertaines du petit jour. Il a regardé sans trembler les visages impavides des exécuteurs commis à ses fins dernières. Pour lui et pour les autres qui ont été suppliciés seuls, dans le noir des cachots, je dédie ces lignes.»
    M. C.
    Mahdi Cherif, dans cette contribution à l’écriture de l’histoire, va, une fois de plus, au fond des choses. L’exécution du jeune colonel Mohamed Chaabani après une parodie de procès, sur ordre de Ben Bella, a déjà fait couler beaucoup d’encre. Mahdi Chérif, témoin et acteur privilégié des évènements qui se sont déroulés juste après l’indépendance de l’Algérie, évoque cet épisode tragique qui a marqué la mémoire de toute une génération. En démêlant l’écheveau compliqué des actes, et des raisons cachées, des principaux protagonistes qui ont joué un rôle déterminant dans la dynamique qui a conduit le chef de la Wilaya VI devant le peloton d’exécution, il casse des tabous solides. Lorsqu’il évoque Ahmed Bencherif, ancien chef de la Gendarmerie nationale, son analyse est d’une grande sévérité. Il précise cependant, — nous le citons — : «A aucun moment, je ne fais la confusion entre l’homme et l’institution. La Gendarmerie nationale, corps d’élite, corps de sécurité prestigieux de la République, a fait son devoir dans les moments les plus tragiques de l’histoire récente de l’Algérie. Des hommes de courage et de conviction, officiers de la Gendarmerie nationale, ont su dire “halte !” aux dérives et “non !” aux ukases quand Ahmed Bencherif considérait la gendarmerie comme un legs parental et que ses ordres contrevenaient au droit ou lorsqu’ils heurtaient leur conscience. Ils furent nombreux : Youssef Bensid, Mokrane Aït Mahdi, Lakhdar Belhadj ou encore Mohamed Touati pour ne citer que les plus connus. Le grand bourreau a dû faire appel à d’autres, proches de sa personne ceux-là, pour sa carrière macabre de croque-cadavres. En exhumant de l’oubli la personnalité attachante de Mohamed Chaabani et en essayant de rendre leur juste dû à ceux qui ont joué un rôle dans sa condamnation à mort, j’ai voulu absoudre mon âme du péché de silence pour rentrer, quand l’heure sera venue, l’âme en paix dans la paix du seigneur.»
    R. N.
    Le colonel Mohamed Chaabane dit «Chaabani» est, en 1962, le plus jeune colonel de l’ALN. Il est né le 4 septembre I934, à Oumèche (Biskra). Successeur du colonel Ahmed Benabderrazak, dit Si El Haouès, tombé face à l’ennemi le 29 mars 1959 à Djebel Thameur, près de Boussada, il est le chef de la Wilaya VI (Sahara) pendant les trois dernières années de la guerre de Libération. Il n’a jamais voulu, sans doute par modestie naturelle, arborer l’insigne du grade de colonel que lui confère le GPRA en I961. Le jeune chef de la Wilaya VI paye le prix de son implication dans les concurrences qui font rage au sein du gotha politique qui s’accapare du pouvoir au lendemain de l’indépendance. La période du 19 mars 1962 à septembre 1964, date de son exécution, est riche en manœuvres de toutes sortes où le chef de la Wilaya VI est entraîné, quelquefois malgré lui. Allié sincère et déterminé de Ben Bella, lors de la course vers Alger, au lendemain de l’indépendance, il se heurte à ce dernier qui a sa propre vision sur le pouvoir, sur la façon de le conquérir, comment l’exercer et avec quels hommes l’exercer. Très vite, les heurts des ambitions et les calculs des uns et des autres créent une situation telle que chacun des responsables au sommet de l’Etat recherche des alliances parmi les chefs de Wilaya encore dans l’ANP, pour conforter sa position. Le jeune colonel ne sut pas rester à l’écart de l’imbroglio algérois qui se complique constamment. Houari Boumediène ne peut envisager son action à la tête du ministère de la Défense nationale sans le départ obtenu, d’une façon ou d’une autre, de tous ceux qui ne rentrent pas dans le moule de l’obéissance telle que codifiée par lui. Il s’attaque d’abord à ceux qui se sont ligués contre l’EMG, après la réunion inachevée du CNRA et qui ont tenté de lui barrer la route, par les armes, en juillet-août 1962 : Moh Ou El Hadj, Salah Boubnider et Hassen Khatib, puis aux autres qui lui rappellent, trop souvent à son gré, qu’il leur doit sa deuxième carrière. Le colonel Zbiri, chef de la Wilaya de l’Aurès est fourvoyé rapidement dans une mission qui ressemble à une antichambre de mise à la retraite, la direction de l’Académie de Cherchell. Chaabani, qui est l’objet de sollicitations nombreuses et intéressées de la part de Ben Bella et de Khider, pose un vrai problème à Boumediène. Le chef de la Wilaya VI ne veut à aucun prix quitter son commandement à Biskra. Il ne veut pas entendre parler de l’affectation en Wilaya VI des officiers désignés par Abdelkader Chabou, officier issu de l’armée française, qui devient après l’indépendance le plus proche collaborateur du ministre de la Défense. Fort du préjugé favorable dont il bénéficie auprès du président de la République et de Mohamed Khider, Chaabani entre en conflit ouvert avec Houari Boumediène. Ses griefs sont d’abord réduits à un seul objet, puis la confrontation devenant ouverte, ils s’élargissent et prennent de l’ampleur. Le premier objet de la colère de Chaabani est la place de plus en plus prépondérante, au sein du commandement de l’armée, des plus en vue parmi ceux qui sont venus s’intégrer à l’ALN pendant la guerre de Libération. Ils sont accusés par lui de viser, par un entrisme envahissant, tous les postes de décision au sein de l’ANP. Le deuxième congrès du FLN, qui se déroule dans la salle du cinéma Afrique en avril 1964, à Alger, est pour lui l’occasion de dire tout «le bien» qu’il pense de ce parti-pris de Houari Boumediène pour les quatre ou cinq officiers algériens qui ont fait leurs classes en Indochine, en Allemagne ou tout simplement dans les écoles de guerre françaises. Il voue à Chabou, à Zerguini, à Hoffman, à Boutella et surtout à Ahmed Bencherif, une méfiance tenace. Il change cependant son jugement quand il évoque les jeunes gens qui, fuyant les casernes françaises, ont rejoint l’ALN pendant la guerre de Libération nationale. Il n’ignore pas que ce n’est pas Houari Boumediène qui les a accueillis à bras ouverts, mais bel et bien un des géniteurs de la révolution — et quel géniteur ! — puisqu’il s’agit de Krim Belkacem. A Boumediène qui interroge : «qu’est-ce qui est préférable, réorganiser l’armée avec des Algériens ou faire appel à des étrangers ?» Il rétorque qu’il ne vise pas ceux qui ont commandé, dans les moments les plus forts de la guerre, des unités engagées chaque jour contre les forces françaises et tout en rendant hommage aux dizaines de «DAF» morts les armes à la main aux côtés de leur frères moudjahidine. Il précise : «Je vise la demi-douzaine de mercenaires qui se “cachent” derrière Boumediène, qui ont les mains libres pour tout se permettre au sein de l’ANP.» Il dit craindre que, profitant de sa position, Chabou ne soit tenté, un jour ou l’autre, par une opération «d’aimantage» pour attirer ceux qui ont eu le même parcours que le sien pour constituer une force avec laquelle il faudra compter. Sa prévention à l’égard de Chabou et de son entourage («ils travaillent pour la France») bâtie sur des jugements de valeur subjectifs, beaucoup plus que sur des éléments de preuves irréfutables, démontre que le jeune chef de la Wilaya VI est à la recherche de pièces «rapportées» à introduire dans son dossier et qu’il se saisit du grief «popularisé» par les compétiteurs de ces soldats de carrière qui affirment n’avoir d’autre ambition que celle de servir l’armée de leur pays. Cette obsession de «la main de l’étranger» aura la vie longue. Chadli Bendjedid, le 27 novembre 2008, à Tarf, lors du colloque consacré au créateur de la Base de l’Est, Amara Bouglez, reprendra à son compte la fable de l’infiltration de la révolution par «la promotion Lacoste». Dans son désir de régler ses comptes avec Khaled Nezzar, qu’il cite nommément, l’homme qui l’a empêché de brader l’Algérie pour un demi-mandat, il prononce des mots d’une extrême gravité : «Sentant la fin de leur présence sur notre sol, les Français ont préparé leur supplétifs… » L’avenir — trois décennies plus tard — démontrera que cette crainte de certains maquisards, sincère chez Chaabani, obéissant aux circonstances chez d’autres, de voir l’Algérie retomber dans l’escarcelle des Français à l’issue du «complot» ourdi par de Gaulle et muri sur le long terme, se révélera infondée. Ce sera, pour l’essentiel, les anciens élèves des écoles de guerre d’outre-Méditerranée et les déserteurs des casernes françaises, trop longtemps victimes de jugements injustes et outranciers, qui, devenus chefs de l’ANP, barreront la route à l’intégrisme et sauveront la République. Chaabani, outre son opinion bien arrêtée sur la poignée de collaborateurs immédiats de Houari Boumediène, est animé par une forte prévention contre les rejetons des grands notables. Il refuse de voir leurs enfants jouer des rôles prépondérants dans l’Algérie post-indépendance. On constate, à l’analyse de cette conclusion chaabanienne, la survivance d’une frustration ancienne quand les réalités sahariennes du temps des bureaux arabes, lorsque les grandes familles de Biskra ou de Touggourt, distinguées et choyées par les généraux de l’armée d’Afrique, étaient l’interface stipendiée de l’administration militaire française en charge du Sud algérien. Dans l’esprit du jeune colonel, aucun doute ne peut subsister quand à la qualité «d’agents de la France» de Bencherif ou de Chabou. Ce dernier est fils d’un officier supérieur spahis, longtemps caserné à Batna. On ne peut comprendre le sentiment de colère du successeur de Ahmed Ben Abderrazak devant les faits accomplis de Houari Boumediène si on ne tient pas compte de l’habitus du groupe social où sa prime adolescence s’est accomplie, dominée par l’hagiographie chantée sur tous les tons par les valets des grands guennours et des porteurs de burnous d’apparat. On ne peut comprendre l’indignation du successeur de si El Haouès de voir Ahmed Bencherif à la tête de la Gendarmerie nationale, si on oublie qu’il nourrit de graves soupçons sur l’implication du beau-père de Bencherif — le bachagha Ahmed Lahrèche en personne — dans le renseignement obtenu par l’armée française sur la présence dans la région du Djebel Thameur, en mars 1959, des colonels Amirouche et si El Haouès. On ne peut comprendre le sentiment qui pousse Chaabani à la révolte si on oublie que, pour toute une génération de maquisards, la révolution où ils se sont jetés corps et âme est également une revanche sociale. Elle a chamboulé, de fond en comble, l’échelle des valeurs admises, cassé des certitudes et attiré au-devant de la scène le petit, le laissé pour- compte, pour en faire l’auteur d’une nouvelle Histoire. Le fils du pauvre, promu par ses sacrifices, au moment où il pense que l’ère des «sidis» est définitivement révolue, voilà qu’il se retrouve face au fils du maître d’hier. Houari Boumediène plaide sans état d’âme l’efficacité. Chaabani défend avec toute son âme la morale. L’association Boumediène-Bencherif le révolte. Bencherif, fils de grande tente, ancien sergent de l’armée française, naturalisé français en 1948, engagé volontaire pour l’Indochine où il combat de 1949 à 1952, déserte l’armée française au début de la guerre d’Algérie, après avoir mis à sac le camp militaire où il est affecté. Promu officier-instructeur en Wilaya IV, il est envoyé en Tunisie à cause de ses brutalités envers les civils et après que, de son propre chef, il tue, à larme blanche, à l’insu du colonel si Mhamed, des dizaines de prisonniers kobussistes confiés à sa garde. Désormais commandant et collaborateur de Krim, il est chargé d’exécuter les colonels Lamouri, Nouaoura et Aouchria, ainsi que le commandant Mostepha Lakhal, condamnés à mort par Houari Boumediène, président du tribunal devant lequel ils comparent en 1959. Ces moudjahidine sont étranglés de sa propre main. Il utilise pour les mettre à mort un fil de fer qu’il passe autour de leur cou et qu’il serre jusqu’à la mort, alors qu’il dispose d’une arme à feu munie d’un silencieux. Le colonel Mohamed Aouchria réussit à échapper à ses gardiens. Il court vers le mur d’enceinte. Bencherif le rattrape. Il lui administre une terrible correction. Il le traîne vers l’endroit où gisent les cadavres de Lamouri et de Ahmed Nouaoura et il lui fait subir le même sort. Les corps des moudjahidine suppliciés d’aussi atroce manière, par pure sadisme, sont jetés par lui dans une fosse à peine ouverte. «Les chiens s’en chargeront !» est l’oraison funèbre de leur bourreau. Si tôt Bencherif ayant quitté les lieux, le commandant du camp entreprend de donner une sépulture décente aux officiers martyrs. Bencherif, connaissant désormais le chemin qui mène à la prison de Denden, s’y rend sans être mandaté par personne et sans en référer à Abdelmadjid Rafa, le juge d’instruction qui a la haute main sur les pénitenciers du GPRA. Au cours d’une de ses incursions inopinées, il prend à partie et torture des prisonniers. Saouli Mohamed, ancien normalien, détenu à Denden, en conservera des séquelles à vie. Le sulfureux Bencherif, renvoyé en Algérie par Krim en 1960, est blessé au cours d’un combat dans la région de Sour El Ghozlane, tandis que le capitaine Fellah, son compagnon, résiste jusqu’à la mort, lui, il lève les bras, se fait reconnaître et se rend aux forces françaises. Il est transféré à Paris sur décision d’Edmond Michelet, ministre de la Justice du général de Gaulle. Son transfert est obtenu par son beau-père et oncle, qui avait mobilisé ses amis, entre autres les Chicheportiche, Israélites connus à Djelfa et à Boussaâda, qui ont beaucoup d’entregent, et Jacques Chevalier, homme politique algérois, bien introduit au Gouvernement général. Ces personnalités font valoir l’intérêt d’utiliser Bencherif dans la stratégie anti-FLN. Alors que le GPRA lance une grande campagne médiatique et diplomatique pour lui sauver la vie, Bencherif joue le jeu des Français. (N’est pas Larbi Ben M’hidi qui veut !) Chaabani est révolté de voir l’homme qui somme Ferhat Abbès, le 10 octobre 1960, de reprendre les négociations avec la France, au risque de voir la Wilaya 4 accepter une paix séparée avec l’armée française, être en charge d’un corps de sécurité prestigieux de l’Algérie indépendante. Chaabani affirme que c’est le même Bencherif qui a joué à l’entremetteur entre les responsables de la Wilaya IV et Charles de Gaulle. Ces contacts sont, bien sûr, destinés à remettre en cause la cohésion de l’ALN autour du GPRA. Gilles Meynier, dans son livre intitulé : Histoire intérieure du FLN, 1954-1962,page 566, évoque les péripéties du séjour parisien de Ahmed Bencherif, grand étrangleur de moudjahidine devant l’Eternel et futur receleur de cadavres de colonels de l’ALN, morts au combat. La scène politique algéroise est de plus en plus en ébullition du fait de la gouvernance de Ben Bella. Fin 1963, Mohamed Khider commence à prendre ses distances avec Ben Bella qui devient dangereusement boulimique. Mohamed Khider est originaire de Biskra. Dans son souci de se concilier les bonnes grâces du chef de la Wilaya VI, il joue avec succès la carte de l’affinité régionale. L’officier indigné et le politique déçu se rejoignent. Khider est déjà à la périphérie du pouvoir, mais il est encore influent. Il suggère la nomination de Chaabani au poste de chef d’état- major. Chaabani rétorque qu’il serait souhaitable de réunir les chefs des wilayas historiques afin de les faire participer à la désignation du chef d’état-major. Il ajoute que, dans le cas où cette démarche ne conviendrait pas, on pouvait toujours désigner le plus âgé d’entre les colonels, en l’occurrence Moh Oul Hadj. Houari Boumediène, craignant que, par l’entremise de Moh Oul Hadj, certains anciens du GPRA, tel Belkacem Krim, ne reviennent au pouvoir, s’oppose avec toute sa force de persuasion à la proposition de Chaabani, arguant que le poste doit revenir au chef de la Wilaya de l’Aurès, le plus légitime à l’occuper. C’est ainsi que le colonel Tahar Zbiri est nommé chef d’état-major. Mohamed Chaabani, le colonel Abbès et le commandant Abderrahmane Bensalem sont ses adjoints. Le décret n°64/88 du 4 mars 1964, paru dans le Journal officiel du 6 mars 1964, précise la composition de l’état-major général de l’ANP ainsi que ses prérogatives, créé sur proposition du ministre de la Défense nationale et non pas comme, on a pu l’écrire ici et là, sur décision unilatérale de Ben Bella pendant un voyage à Moscou de Houari Boumediéne. Quelque temps plus tard, au gré des fluctuations de ses rapports avec Ben Bella, Khider propose de nommer Chaabani ministre de la Défense nationale. Pendant quelques semaines, l’idée de devenir ministre de la Défense nationale emballe Mohamed Chaabani. Il s’agite, prend des contacts, démontre par son attitude que ce qui n’est encore qu’une vague configuration est déjà acquis. A la villa Jolly, où il croise Houari Boumediène, le ton monte. Les deux hommes échangent des regards assassins. La tension entre les deux colonels est à son comble. Beaucoup de responsables militaires dont les colonels Tahar Zbiri, Abbès et le commandant Saïd Abid, essayent de faire revenir Chaabani à de meilleurs sentiments. Le colonel Tahar Zbiri fait à trois reprises le voyage de Biskra – je l’accompagne à chaque fois — pour tenter de convaincre le chef de la Wilaya VI de patienter et de parier sur une inéluctable décantation politique, plutôt que de tenter de la forcer dans les plus mauvaises conditions. Peine perdue ! Chaabani qui n’a que paroles de mépris à l’égard «du planqué de Ghardiamou» ne s’embarrasse pas de précautions oratoires pour dire le fond de sa pensée. Il dénie à ce dernier la légitimité de faire de l’armée son marchepied et de la restructurer à sa guise. Selon lui, la légitimité à être le chef de l’ANP, Boumediène l’a perdue le jour même où il a fait ouvrir le feu sur les moudjahidine des Wilayas III et IV. Il ne s’arrête pas à l’objection que lui aussi a été présent sur le champ de bataille, du côté de Médéa, en juillet 1962. Il argue : «Etre ministre de la Défense, dans un gouvernement de Ben Bella, ne fait pas de lui (Boumediène) une icône à adorer derrière une vitrine, mais un homme politique dont on peut critiquer l’action. Le jeune colonel, comme beaucoup d’autres avant lui, et bien d’autres après lui, n’a jamais mesuré jusqu’à quel point Houari Boumediène tient au pouvoir et jusqu’à quel point il est convaincu que pour le conquérir entièrement et le garder jusqu’au dernier souffle de sa vie, il lui faut être le maître absolu de l’armée. Cette méconnaissance du ressort profond qui fait agir Boumediène causera la perte de son compétiteur. L’expédition militaire contre la Wilaya VI est désormais sur la table de dessin de Abdelkader Chabou. Il est intéressant de voir comment l’accélération de la dynamique de l’inéluctable épreuve de force est réalisée par Chabou. Lorsque toutes les parades sont en place, Chabou va précipiter le moment de vérité, d’abord par des tentatives à peine discrètes, signées Bencherif, pour circonvenir certains des cadres de la Wilaya VI et les inciter à la rébellion. Ces manœuvres du chef de la Gendarmerie nationale mettent à vif les nerfs de Chaabani. L’incident de l’hélicoptère fait partie du traitement à base d’aiguillons psychologiques destiné à faire monter son ire. Chaabani, désireux de se rendre à Biskra par la voie des airs, demande qu’il soit mis à sa disposition un hélicoptère. Il essuie un refus, au prétexte d’une indisponibilité de «ventilos». Chaabani prend la route au volant de sa Fiat 2300. Arrivé à destination, il voit un MI 04 évoluer au-dessus de l’aérodrome de Chetma (Biskra). L’hélicoptère atterrit. Mohamed Boutella en descend, tout sourire… Ben Bella, devant le forcing du ministre de la Défense qui veut réaliser la restructuration de l’armée et par là même éliminer les dernières figures de proue du «wilayisme», nomme Chaabani membre du bureau politique pour conforter sa position face à celui qui veut l’éliminer. La lune de miel entre le président de la République et Mohamed Chaabani ne dure pas longtemps. Le changement intervint insidieusement, au gré des humeurs fantasques de l’un et des humeurs chagrines de l’autre. Les évènements de Kabylie, quand Aït Ahmed s’engage dans l’opposition armée, viennent démontrer à Ben Bella que Mohamed Chaabani ne sera jamais un instrument docile entre ses mains. Le chef de la Wilaya VI refuse de s’impliquer militairement contre le FFS. «On m’a eu une fois. On ne m’aura pas une deuxième fois» est sa réponse invariable à Ben Bella qui le presse d’envoyer des unités en Kabylie pour en découdre avec les partisans d’Aït Ahmed. Puis les choses s’accélérèrent avec, tour à tour, la dissolution de «Djemiat al oulama du Cheikh Abdelhamid Ben Badis» puis avec le placement en résidence surveillée du Cheikh Bachir El Ibrahimi. Mohamed Chaabani, qui a été le disciple du cheikh Ben Badis, et avec lequel il partage les mêmes valeurs spirituelles, est choqué par une mesure que rien ne justifie. Peut-être Hamadèche, le Béria du régime, a-t-il attribué au vénérable cheikh un tract qui circule sous le manteau et qui dénonce les professions de foi pro-soviétiques de Ben Bella. Le président, grisé par les hurlements des foules, imprime un autre rythme à sa démarche pachydermique. Le fracas de la porcelaine brisée devient un bruit de fond quotidien. La politique du «45 fillette » n’épargne ni les historiques, ni ceux qui le sont moins, ni ceux qui ne le sont pas du tout. Mohamed Chaabani exprime avec force son indignation devant le mépris affiché par Ben Bella à l’égard de Boudiaf, de Khider, d’Aït Ahmed, de Krim, de Boussouf, de Bentobbal, de Ferhat Abbès et des autres personnalités historiques. Il proteste devant l’activisme des hommes du commissaire Hammadèche qui remplissent les prisons et les camps. A la veille du 19 juin, date du renversement de Ben Bella, il y a 3 000 prisonniers d’opinion dans les prisons benbellienes. Tous ceux qui osent exprimer leur rejet d’une politique chaotique sont passibles d’une lettre de cachet. Un exemple de la paranoïa qui s’est emparée de Ben Bella est l’enlèvement de Hadi Khediri en pleine rue et son emprisonnement à Lambèse pendant un an sans qu’aucune accusation lui soit signifiée. Le futur DGSN est arrêté sur un simple soupçon. De la même façon est traité Ahmed Taleb El Ibrahimi qui se retrouve à Sidi El Haouari sans jamais savoir pourquoi. Chaabani s’indigne des exécutions capitales d’opposants politiques qui se suivent à un rythme terrifiant et qui sont tenues secrètes. Du 11 juillet au 3 septembre 1964, Ben Bella fait exécuter 8 opposants, tandis que ses services préparent les procès de plusieurs dizaines d’autres prisonniers d’opinion. Le président Chadli Bendjedid charge, au début des années 1980, Abdelkrim Guehairia, officier de l’ALN et de l’ANP, cadre au ministère des Moudjahidine, de faire exhumer les corps des suppliciés qui sont enterrés au Carré des martyrs. (Bendjedid leur décernera, à titre posthume, les plus hautes distinctions honorifiques de l’Etat). Les critiques de plus en plus sévères de Chaabani finissent par le rendre persona non grata au troisième étage de la villa Jolly. L’heure attendue patiemment par Houari Boumediène vient enfin de sonner… Pour séparer Chaabani de ses hommes, Ben Bella somme le chef d’état-major adjoint de rejoindre son poste. Ce dernier refuse et se retrancher au milieu de ses unités. Le ton monte entre les deux hommes. Les insultes fusent des deux côtés. «Tu n’es qu’un politicien cynique» est la réponse que vaut à Ben Bella sa décision (décret du 4 mars 1964) qui met fin à la qualité de membre de l’état-major de Chaabani. Un autre décret, signé le 2 juillet I964, le casse de son grade de colonel. Au plus fort de la crise, avant les décisions extrêmes prises par Ben Bella contre le chef de la Wilaya VI, beaucoup de personnalités, et à leur tête les colonels Zbiri et Hassen Khatib, tentent, en vain, une médiation. Chaabani est trop engagé pour reculer, d’autant que Houari Boumediène, craignant la réussite de ces bonnes volontés, et jouant à l’incendiaire, envoie Mohamed Zerguini, un des DAF les plus honnis par le chef de la Wilaya VI, pour prendre le commandement des unités fidèles à ce dernier. Le président Gamal Abdenasser, craignant le pire pour son allié de toujours, Ahmed Ben Bella, décide de s’en mêler. Il délègue auprès de Chaabani son ambassadeur, Ali Khachaba. La réponse de Chaabani est très claire : «Dites à celui qui vous a mandaté mon respect et ma considération. Je suis convaincu que sa démarche est inspirée par son souci de la stabilité de l’Algérie, mais il m’est impossible de travailler avec un homme qui change dix fois par jour d’opinion.» Chaabani ne veut pas se rendre compte qu’il n’a plus d’allié dans la place, puisque Khider a dû également se retirer, forcé à l’exil par le comportement de Ben Bella. Il ne veut pas se rendre compte que ceux qui ont tenté une médiation ont fini par déclarer forfait du fait de l’intransigeance des deux parties. Fethi Dib, chef des Moukhabarate égyptiennes, qui espère pouvoir régler «le problème Chaabani» par le ricochet de Genêve, se rend en Suisse, pour demander, au nom du président Gamel Abdennasser, à Khider de restituer l’argent, dont il était un simple dépositaire, et dont il s’est emparé pour le mettre à «la disposition de l’opposition». Fethi Dib s’entend répondre : «Je suis un patriote. Je viens de refuser l’aide de Sa Majesté le roi du Maroc pour l’élimination de Ben Bella du pouvoir. Mon problème est la manière avec laquelle Ben Bella gouverne l’Algérie. Tous les hommes qui osent émettre la moindre critique, y compris les anciens responsables historiques, sont foulés aux pieds et emprisonnés. Puisqu’il semble que le président Abdenasser jouirait d’une certaine considération auprès de Ben Bella, demandez-lui d’intervenir pour faire libérer les personnalités emprisonnées et pour que le président s’engage à mettre fin au pouvoir personnel. De la réponse que ce dernier lui donnera dépendra mon retour en Algérie.» La réaction de Ben Bella à l’écoute du compte rendu de Fethi Dib montre que les ponts sont définitivement coupés avec ses opposants. Il dit à Fethi Dib : «Tous ceux qui sont emprisonnés seront jugés par un tribunal. Ils sont accusés de tentative de coup d’Etat. s’ils sont condamnés à mort, ils seront exécutés. Khider lui-même est impliqué». Le président exhibe un document où il est question d’un projet de gouvernement avec Ferhat Abbès, Khider, Boudiaf, Aït Ahmed, Ahmed Francis, Tewfik El Madani et Omar Ouzeguène et, bien sûr, Chaabani à la Défense nationale. La mission de Fethi Dib s’étant conclue par un échec, Ben Bella donne l’ordre de réduire Chabaani par la force. La confrontation tourne à l’avantage des troupes gouvernementales, après quelques escarmouches qui font deux morts à El Kantara. Les unités de la Wilaya VI ne sont pas très motivées pour s’engager dans un combat fratricide. Chaabani a trop présumé de ses possibilités. Au bout de huit jours, il est arrêté.
    L’HEURE DE AHMED BENCHERIF
    Chaabani arrêté par les hommes de Saïd Abid est remis, sur ordre de Houari Bouediène, à Ahmed Bencherif. Il est transféré immédiatement à Djelfa, ligoté, les yeux bandés et couché de force sur le plancher d’une Land Rover, les pieds de son gardien, un ancien adjudant de l’armée française appelé Gigi, alias Mohand Akli, posés sur son corps tout le long du voyage. Ahmed Bencherif suit, derrière, dans une DS palace. Arrivé à Djelfa, Chaabani est d’abord interrogé sommairement par le même adjudant, sous le regard goguenard de Bencherif. Chaabani demande un café. Bencherif envoie un homme le ramener. Au moment où le prisonnier tend la main pour saisir la tasse, Bencherif lui en balance le contenu à la figure. «Ceci de la part d’un ancien de l’armée française !» Chaabani, aveuglé par le liquide, le cingle d’un terrible : «Abna Bariss youhinouna abna Badis», puis il se mure dans le silence. Bencherif donne ensuite la véritable raison de l’étape de Djelfa quand il ajoute : «Tu as fait tuer combien des miens par ici ?» Il faut savoir que les bellounistes, au moment où ils avaient le vent en poupe dans la région, étaient les bienvenus chez le bachagha Lahrèche, beau-père de Bencherif, lequel, peut-être n’en pouvait mais. Les «officiers » de Bellounis, ainsi que la majorité des chefs harkis qui combattaient l’ALN et qui sévissaient dans la région de Djelfa avaient table ouverte chez le bachagha Lahrèche. Après ce règlement de comptes personnel de Bencherif (les hommes de la Wilaya VI n’avaient pas fait dans le détail en combattant les traîtres de Bellounis), Chaabani est tranféré sur Oran et incarcéré dans la prison militaire de Sidi El Houari, dans la cellule n°62. (Tout un symbole !) Dans les geôles voisines se trouvent Ahmed Taleb El Ibrahimi, le capitaine Bouanani et peu de jours après Saïd Abadou. Les membres de l’état-major de la Wilaya VI sont arrêtés et transférés à leur tour à Sidi El Houari, après un passage par «Dar ennekhla », la villa Sésini de B en Bella. Le choix de la prison appelée «Sidi El Houari» n’est pas fortuit, sa sinistre réputation, due au régime carcéral moyenâgeux qui y est appliqué, est résumée par le nom qu’elle porte. Le prisonnier doit ressentir à chaque heure du jour et de la nuit qu’il est livré sans défense à un système de murs, de portes massives, de gardiens aux visages froids, d’horaires immuablement fixes, mais qui, au-delà de ces apparences, possède une âme maléfique, terrifiante de venin insidieusement distillé, celle de l’homme au regard vipérin, dont elle porte le nom, fixé dans la pénombre du cachot sur sa victime terrassée.
    MOHAMED HARBI, LE BIEN-PENSANT
    Le 3 août 1964, Houari Boumediène signe, en qualité de vice-président du Conseil des ministres et ministre de la Défense nationale, le décret portant nomination des juges assesseurs devant faire partie de la cour martiale. Ce sont, dans l’ordre : le colonel Ahmed Bencherif, les commandants Abderrahmane Bensalem, Chadli Bendjedid et Saïd Abid. Le président du tribunal, Mahmoud Zertal, conseiller à la cour d’appel, est désigné par le ministre de la Justice, Mohamed El Hadj Smain, par un autre décret signé le même jour. Ahmed Draïa est nommé en qualité de procureur de la République. Le colonel Bencherif, désigné membre de la cour martiale pour veiller personnellement au verdict, et certain de ce qu’il sera, se rend dans la petite forêt de Canastel, qui a vu tant de moudjahidine tomber sous les balles de l’armée française, pour faire creuser la tombe de Mohamed Chaabani, avant même la tenue du procès. L’endroit choisi par Bencherif vient à bout de deux pioches, vigoureusement maniées par les deux fossoyeurs Mohamed Ghozali et Tayeb Mrabet, tant il est dur. Lorsque les deux hommes commencent à avoir la paume des mains pleine d’ampoules, l’emplacement est abandonné pour un autre, où le sol est plus meuble, sous un grand pin maritime. Tandis que Bencherif est occupé à ces préparatifs macabres, les compagnons de Chaabani, Saïd Abadou, Rouina Mohamed, Chérif Kheirredine, Amor Sakhri, Slimane Slimani, Hocine Sassi, Mohamed Tahar Laadjel, sont regroupés dans la morgue de la prison sous bonne garde. Ils sont physiquement anéantis par les tortures qu’ils ont subies à «Dar Ennekhla». Là-bas, ils ont eu le temps de mesurer combien Chaabani avait eu raison de s’opposer à Ben Bella. Les horreurs dont ils ont été les témoins marquent encore leur mémoire. Au dernier jour de leur présence dans la maison de la mort, ils ont assisté au martyre de Aïssa Messaoudi, la voix célèbre de la Révolution algérienne. «Houna El Djazaïr touhayikoum min kalb El Djezaïr» est devenu, dans la bouche des tortionnaires de Aïssa Messaoudi, et pendant que ce dernier hurlait de souffrance : «Houna El Djezaïr touhayikoum min Dar Ennekhla…». La parodie de procès aligne les chefs d’inculpation : haute trahison, atteinte à l’intégrité du territoire, rébellion armée, association de malfaiteurs, etc. Chaabani, abasourdi par le déluge des fausses accusations qui s’abattent sur lui, est invité à dire un dernier mot, il s’exprime pour assumer la responsabilité de sa position. «j’ai défendu le bon droit de mon pays. Je m’en remets à Dieu.» Il réussira à épargner à ses compagnons d’infortune le sort qui va être, dans quelques heures, le sien. Le colonel Chaabani est condamné à mort. La décision est prise à la majorité des voix, moins une voix, celle du futur président de la République, Chadli Bendjedid ! Bendjedid n’a pas voté la mort alors que Houari Boumediène lui a personnellement téléphoné pour lui recommander, au nom de Ben Bella, de n’avoir aucune pitié. Les minutes du procès qui sont au ministère de la Justice en font foi. Chadli Bendjedid prendra sur lui de faire une ultime faveur à Chaabani, lui permettre de s’entretenir avant son exécution avec Cherif Kheiredine. Le condamné demande à son ami et compagnon de toujours de veiller à ce que sa mère soit soutenue dans l’épreuve et que son jeune frère, alors âgé de 15 ans, puisse poursuivre ses études Le décret portant décision de l’exécution de la sentence est signé le 3 août I964, par Houari Boumediène, AVANT LA TENUE DU PROCÈS. Ce décret précise les modalités pratiques de l’exécution. Houari Boumediène empêche le colonel Tahar Zbiri d’aller solliciter auprès de Ben Bella la grâce du condamné à mort. Tahar Zbiri passe outre l’interdiction de Boumediène. Dans l’illyouchine 18 qui nous emmène au Caire pour une réunion des chefs d’Etat arabes, le 3 septembre au matin, le colonel Zbiri revient, encore une fois, à la charge auprès de Ben Bella. Il ignore que la décision de faire exécuter Chaabani a été prise et qu’elle est irréversible ! Chadli Bendjedid, quand il évoque, à Tarf le 27 novembre 2008, avec quels termes injurieux l’appel à la clémence de Saïd Abid est reçu par Ben Bella, est encore au-dessous de la vérité. Ben Bella ne demande qu’à une seule personne son avis sur l’opportunité politique de faire exécuter la sentence, à Mohamed Harbi. Le révolutionnaire véhément, devenu l’icône de la bien-pensance algérienne outre Méditerranée, conseillera, «dans l’intérêt de la Révolution» le rejet de la grâce. Harbi, le lendemain de la mort de Chaabani, dira son sentiment dans un éditorial incendiaire de Révolution Africaine. La décision de faire exécuter Mohamed Chaabani, alors que tout plaidait pour la grâce, est la résultante tragique de deux calculs. Ben Bella voulait adresser un avertissement à Boumediène : «Voilà ce qui t’attend si jamais…» Boumediène voulait que Ben Bella commette l’erreur de sa vie en mettant à mort un colonel de l’intérieur, acte qui provoquera une réprobation horrifiée, surtout chez les moudjahidine. Le colonel Mohamed Chaabani meurt courageusement à 5 heures 14 m du matin, le 3 septembre I964, après avoir refusé d’avoir les yeux bandés et de demander son pardon à Ben Bella. Il regarde la mort en face. «A Dieu nous apparte…» La salve qui lui fracasse la poitrine le fait taire pour l’éternité… Le corps du supplicié subira le même sort que ceux des colonels Amirouche et El Haouès. Ahmed Bencherif refusera d’indiquer l’endroit où il l’a fait enterrer. La dépouille sera frappée de séquestre pendant 20 ans. La famille du colonel Chaabani remuera ciel et terre pour la retrouver, en vain.
    * Mahdi Chérif officier retraité, ancien secrétaire général de l’EMG ANP 1963 – 1967

  34. alilou dit :

    pour quoi vous ne parler que des cadavres des héros déjà leur noms leurs fait peur,
    mais plutôt, il faut lui poser la question, pour quoi et comment il à tue le colonel chabani, un véritable moudjahid par un des DAF est s’il vous plait! après l’indépendance sur l’ordre de qui mr l’assassin de l’algérie

  35. naili dit :

    svp ;abedermmanne; arrete !de poluer le net avec tes contre verites ,ton frere chabanni d’ou son vrai nom civil tahar chabani ;n’a jamais et ne sera jamais un symbole de la revolution a l’instar de si ahmed bencherif dernier derigeant de la wilaya 4;l’execution de ton frere tahar chabai est passer inapercu preuve que le peuple algerien savait au’il etait un imposteur le soit disant colonel d’operrette ,egorgeur des pauvres bergers mesaliste abondonner par leur sort par les nationaliste lisez les memoires de ;fares et; vous aurez hon te de ton frere.un moujahid naili et fiere de l’etre.

  36. hasheickoum dit :

    si nous faisions l’inventaire de tout c’est pseudo moudjahid du lendemains de l’indépendance complaisant avec un régime qui on trahis l’Algérie son peuple et les chouhadas pour des raisons matériel et d’argent nous ne serions pas déçue du voyage ?!ps:l’Algérie et le seules pays au monde ou ce son les proches des victimes qui recherche la vérité sur leurs proches quand il n’ont pas était achetée !et après cela on octroie des statuts général,colonel,ministre a des inculte sans scrupules .

  37. Azouna dit :

    Taisez-vous au moins M. Ben chérif. Vous avez trahiez hier, et vous continuez dans ce que vous excellez le mieux. La TRAHISON est votre marque, mais votre jour viendra, n’oubliez pas que nous sommes sur une planète, tout est possible. Les fontômes de Abane, Amirouche, Elhouace, Ben M’Hidi, Krim, Khider, Boussebsi, El Yabes, Boudiaf la liste est longue, tous ces hommes que vous aviez trahi. Si vous étiez un vrai combatant vous n’accepteriez jamais un tel ordre dans l’Algérie, mais vous êtes comme tous les cupides M. Vous devez miditer sur la personalité de Mohand Arav Bessaoud, une autre victime de trahison. M. l’histoire on la connait malgré vos manuel scolaire bourés de monsoges et de contre vérités. êtes même pas dans ses pages, et, dans l’avenir on racontra vos vraies histoires espece de traitres (boumediene, boussouf, benbela, ali kafi, nezar) on vous effacera tous pour donner la place aux vrais Hommes qui ont fait l’Histoire glorieuse de l’Algérie.

  38. Messabih dit :

    Cela empoisonne la vie des autres ces histoires de colonnels,qui se mettaient une casquette sur la tete et des galons sur les epaules,pour diriger par le fer et le sang des nomans-land et des regions entières boisées et sauvages où on egorgeait et on decapitait,selon le bon vouloir de tel ou tel analphabete…
    Il faut le dire ,Amirouche et sa descendance ont été decapités par l’armée française,mieux armée et bien preparée dans le combat à grande echelle,et qui plus recevait l’aide de l’OTAN …

  39. Messabih dit :


    L’exemple de Amirouche a été capital pour les autres regions ,où l’assassinat des gens
    chaouis et autres ,ne faisait pas emouvoir la population que dirigeait des clandestins
    sales ,et en guenilles ,allah ghalab
    ya talab ,ceux de la ZAA à Alger parianés par « Tahia ya Didou » faisaient aussi la meme chose,Alors tout ce beau monde avec Yacef Saadi et ses retournements de veste ,mettons les hors champs avec leur sales progenitures….!

  40. Messabih dit :


    Lenine a été un agent averé et secret des services allemand de Guillaume 2,un sida qu’on a envoyé en Russie pour semer le trouble et la subversion
    pour que l’allemagne et l’Autriche gagne la
    guerre contre la triple alliance Russie,Angleterre et France,la guerre c’est aussi cela,combien de russes ont ils été
    eliminés,des couches entières de la societe russe,pour qu’il yait votre NKVD,KGB,Huambao
    chinois…
    Tipapir Mossieur,tipapir …!

  41. Messabih dit :


    Et enfin de compte,l’ironie de l’histoire c’est cela aussi ,pour dire qu’on a fourgué assez longtemps les algeriens dans ces
    fausses batailles,ce ne sont pas des egorgeurs de la ZAA,de Kabylie et des autres regions qui vont affabuler de leur histoire
    pour prouver le contraire de ce qu’on dit,
    c’est bien les islamistes du GSPC et du GIA,
    qui sont leurs fideles eleves et leur suites logiques dans les evenements qui vont suivre
    en Algerie…
    Allez interviewer Abbassi Madani,ou Ali
    Belhadj,et vous verrez!
    Donc un peu d’humilité Messieurs,le pays n’a
    point besoin ni de vous,ni des islamistes;ni des Soufis,ni de la merdouille « Birmane »

  42. Anonyme dit :

    alilou; je ne sais pas si tu portes un nom algerien car chez nous on dit ali ,concernant ton cher chabbani son histoire est inexistante dans la revolution algrienne ,il voulait s’acccaparer le poste de chef de l’etat major sans aucune competence .il a eu ce qu’il meritait et tant mieux sinon on aurait un zitouni precoce;wa sallam.

  43. DJAMEL dit :

    voila un imbecile du regime et un attarde mental sans aucune conscience recommander a aun brave homme de voir un psychiatre ,dans quelques temps tu rendras compte au bon DIEU

  44. nail dit :

    ya djamel l’hmar, le colonel bencherif, est le collaborateur le plus proche de krim belkacem, et le chef du 2eme bureau poltique ,derigeant de la valeureuse wilaya 4 et membre du conseil de la revolution, fondateur de la gendarmerie algerienne et tu oses traiter, des hommes de la carrure du colonel d’imbecile ,c’est grace a des gens comme lui ,que tu manges a ta faim et tous les matins tu te reveilles en se disant elhamdoulilah je ne suis pas un soushommec’est vrai que la nouvelle gerneration n’a pas la reconnaissance du ventre.parole d’un moujahid

  45. dziri dit :

    le valeureux derigent de la wilaya 4 est proche collaboratteur de krim belkacem et bras droit de boumedienne: el akid si ahmed bencherif; n’est pas un imbecile du regime franchement honte a toi djamel on devrait te dechoir de la nationalite algerieenne car elle se merite ;bencherif qui s’est battu a l’aures a boughlab :dans les zones interdites ,qui a fait avorter le puch de nouachria et sa clique chaoui qui a donner une raclee a mazouna pres de blida a tahar zbiri et son alcolyte lakhdar ;ce meme bencherif qui a capturer le criminel chabani du cote de bousaada apres lui avoir verser du cafe naili sur le crane ;pour lui rappeler tous les crimes de gurees quil a commis dans les monts de ouleds nails et par l’ocasion venger tous les chouhadas messalistes egorger par le criminel chabbani aucune personnalite n’a denoncer ce crime sauf le colonel courage bencherif et actuellement c’est le seul a ma connaissance qui denonce le fleau de la corruption en afgfrontant directement ;un wali en exercice le nom de bencherif est inscrit en grand dans lhistoire de la vrai histoire de la revolution algerienne ,tous les historins le cite a commencer par harbi ;stora ,gilbet maynier.un moujahid former et entrainer par le commandant bencherif a boughlab siege de la mythique wilya 4.non et non mr djamel tous les colonels de la revolutions ne sont pas tous pourris.

  46. OKBA dit :

    Ils parlent de l’exécution de Chabani, bref il n’est pas le seul algérien exécuté, que disez-vous de ceux exécutés froidement par le colonel amirouche? si nordine ait hamouda veut devenir héros ça sera aux terrains des batailles et non pas par des impostures. monsieur ait hamouda le djihad ça s’hérite pas.

  47. sidk dit :

    les bencherifs c’est la plus grande famille des ouleds nails cette dernière est la plus grande confédérations de tribus dans le monde arabo-musulman et par conséquent les bencherifs de tout temps ont commander en Algérie depuis les idrissides ,eux ils ont au moins une histoire;alors que le reste n’a rien c’est ceci est un fait historique avérée.

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