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Archive pour le 18 avril, 2010

A Monsieur Mourad Benachenhou…

benachenhou.jpgAmmi Said pour « Algérie Politique »

Ce qui peut être intéressant Mr le MINISTRE, Mourad Benachenhou, serait que vous vous mettiez à écrire votre histoire et celles de vos compagnons d’armes durant la guerre et ensuite ce que vous avez fait pour l’Algérie durant la période ou vous étiez au pouvoir. Pourquoi la décennie noire ? Comment vous avez pu construire autant de villas, de grands hôtels…et avec quel argent certains avaient pu arroser toutes nos côtes de béton et de fer ? Amirouche Allah irahmou avait fait la guerre contre la France, un colonisateur puissant et sans pitié, le savez-vous ? Savez-vous, que le peuple vivait dans la misère noire, la terreur et la torture et qu’il était resté derrière ces moudjahidine jusqu’à l’indépendance ? Savez-vous que les hommes que vous défendez avaient usurpé cette indépendance chèrement acquise, qu’ils avaient fait la guerre (ou peut-être avaient nettoyé l’Algérie des moudjahidine qui étaient susceptibles de s’opposer à leurs dessins machiavéliques: regardez le résultat de leur règne et ne le mettez pas su le dos de ceux qu’ils avaient assassiné ou écartés de force) et qu’ils continuent de faire la guerre à tous et à toutes celles qui avaient contesté et qui continuent de contester leur pouvoir illégitime, criminel et autoritaire.

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Si Amirouche et Abane étaient encore en vie ?

benachenhou.jpgMourad Benachenhou pour « Algérie Politique » 

Le colonel Amirouche et Abane Ramdane étaient de vrais nationalistes algériens qui,au delà des erreurs qu’ils ont pu commettre, ont lutté pour une Algérie unie de l’est à l’ouest et du nord au sud. S’ils étaient encore en vie, ils auraient été horrifiés de voir que le débat autour de leur histoire prend une allure résolument régionaliste si ce n’est ethnique. Je n’ai nulle part mis en cause ni leur engagement pour la cause nationale, ni leur nationalisme, mais seulement, et c’est mon droit comme Algérien et comme ancien moudjahid, signalé certaines erreurs qu’ils ont commises et qui ont coûté la vie à des milliers d’Algériens. La perfection n’est pas de ce monde, même chez les héros les plus parfaits.

J’ai écrit d’autres articles sur l’histoire de l’Algérie qui ont été critiques à l’égard d’autres responsables de la guerre de libération nationale en Wilaya 1 et Wilaya 5; personne alors ne m’a reproché d’avoir des tendances régionalistes. Il s’agit donc de savoir si on veut une histoire de l’Algérie unifiée et une ou une histoire de différentes régions, c’est-à-dire un retour au tribalisme qui a eu pour effet de prolonger le colonialisme d’un siècle. Apparemment certains choisissent la seconde approche et reprochent à ceux qui la refusent d’être régionalistes.

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A propos de la rencontre Nordine Aït Hamouda-colonel Bencherif

sisiaithamouda.jpgCi-après, le témoignage du Colonel Benchérif recueilli par le fils du Colonel Amirouche en présence de trois témoins, MM Saad Dahleb, Chibane et Salim Saadi, ex-ministres (extrait du journal l’Evènement du 18 octobre 1992) : Boumediene est nommément mis en cause. Cette information a pu être publiée du temps de la récréation démocratique : aujourd’hui que les vis sont serrées de nouveau comme du temps de Boumediene, le Colonel Benchérif s’est rétracté et n’a pas hésité à charger un mort, Kasdi Merbah, pour dégager sa responsabilité. Il a peur. Pourtant, c’est un ancien membre du Conseil de la Révolution, autant dire un homme de pouvoir.

EXTRAIT DU JOURNAL L’EVENEMENT :

Noredine Aït Hamouda :” Le 8 mars 1982, à M’sila, on m’annonce que les dépouilles mortelles des chahids, colonel Haouès commandant de la wilaya 6 et colonel Amirouche commandant de la wilaya 3, tombés au champ d’honneur, se trouvaient depuis 1964 au siège de l’Etat-major de la gendarmerie nationale. Allant aux informations auprès de MM.Lekhdiri, directeur de la Sûreté Nationale, Lekhal Ayat, directeur de la Sécurité Militaire, Larbi Belkheir, secrétaire général de la présidence de la République, on me répondit que cette information, que j’avais recueillie aux sources du dernier combat de mon père, n’était qu’une provocation, menée par les “détracteurs de la révolution”. Poursuivant mon enquête, j’ai rendu visite à I’ex-colonel commandant en chef de la Gendarmerie Nationale de 1962 à 1977, M. Benchérif entouré de MM. Salim Saadi et Chibane, ministres du gouvernement et Saad Dahlab, ancien dirigeant de la guerre de libération.

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