Création d’entreprises, d’emplois et de richesses: L’Algérie au 148e rang mondial
Dans son édition 2010 du Doing Business, la Banque mondiale apprécie encore une fois assez négativement l’économie algérienne, notamment dans ses deux chapitres liés au climat des affaires en Algérie et la création d’entreprises. L’institution internationale soustrait même deux points à l’Algérie par rapport à 2009, le reléguant à la 136e place sur les 183 évalués dans le cadre du classement des meilleurs élèves dans le domaine des facilités accordées à l’investissement. De plus, il est à noter que le classement 2010 ne prend pas en considération les mesures prises dans le cadre de la LFC 2009 intervenues alors que les données du Doing Business étaient déjà collectées, ce qui laisse présager que le classement de 2011 favorisera encore moins l’Algérie.
Cette année, la Banque mondiale pointe du doigt les nombreuses difficultés rencontrées par les investisseurs dans le domaine de la création d’entreprises, reléguant l’Algérie à la 148e place après lui avoir octroyé le 141e rang en 2009. C’est-à-dire que l’Algérie a perdu 7 places en un laps de temps très court. Dans le domaine de l’embauche, le rapport de la Banque mondiale fait état d’un repli de cinq points faisant passer l’Algérie de la 117e place à la 122e. Le même recul est constaté pour l’obtention des prêts, l’Algérie n’étant plus qu’à la 135e place alors qu’il était à la 131e place en 2009. Un recul de trois points est constaté également dans le domaine de la protection des investisseurs avec le 73e rang accordé à l’Algérie contre la 70e place en 2009, rapporte El Watan.
Photo: Reda Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprise (FCE)
Le syndicat autonome Snapap annonce un sit-in de protestation le 2 mai à Alger
Le syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP) observera un sit-in de protestation le 2 mai devant le ministère du Travail pour réclamer l’ouverture du dialogue sur le nouveau code du travail, a-t-on, appris mardi 20 avril, auprès d’un de ses membres.
Le Snapap reproche au gouvernement d’avoir entamé l’élaboration du nouveau code sans concertation avec les syndicats, a indiqué à TSA, Mourad Tchiko membre de ce syndicat. Les salariés « doivent être informés du contenu du nouveau code », a-t-il ajouté. « Le ministère du Travail a pris l’habitude de pondre des lois sans concertation avec les syndicats. Ces lois sont ensuite rejetées, ce qui provoque des grèves », a déploré M. Tchiko.
Les syndicats autonomes préparent par ailleurs deux jours de protestation les 16 et 17 juin prochain.