20 avril, 2010
Rassemblement à Paris: Le Collectif Tafsut 2010 dénonce la tentative de récupération du MAK
Le Collectif Tafsut 2010 organisateur du rassemblement du 18 avril 2010 à Paris tient à rétablir la vérité. L’initiative de cette manifestation a été prise par une trentaine d’associations qui ont décidé d’agir de façon unitaire à l’occasion de ce trentième anniversaire d’avril 1980. Depuis dix mois, elles travaillent à la réussite de ce rassemblement avec le souci d’en faire un espace d’expression pour tous ceux qui le souhaitent.
Hier, lors du rassemblement, pas moins de seize intervenants (représentants d’associations, personnalités, artistes), venus des quatre coins de l’Hexagone, se sont exprimés sur la tribune.
Suite à la réussite de cette action, le MAK qui a rejoint le Collectif quelques mois après sa constitution, tente, depuis hier dimanche 18 avril, d’instrumentaliser et de récupérer le travail sincère d’associations et de militants venus préserver et poursuivre le combat initié par le Printemps 1980.
Le Collectif Tafsut 2010 à dénoncer ces manœuvres et cette grossière manipulation qui relèvent de pratiques qui n’honorent ni le MAK ni son président.
Paris, le 19 avril 2010.
Le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie vient de commettre un communiqué de presse dans lequel nous pouvons lire: «Hier, en effet, à Paris, plus de 5000 personnes avaient répondu à notre appel. Le MAK tient à les féliciter pour leur mobilisation et leur adhésion à notre initiative».
Commentaires(4)
Dans un débat organisé hier par le centre Echaâb des études stratégiques, le nom du chef de la délégation du FLN à cette conférence historique est passé presque inaperçu. Et pour cause, l’ambassadeur d’Algérie en Indonésie d’alors, Mohamed-Larbi Demagh El Atrous, qui animait la conférence, n’a pas prononcé une seule fois le nom de Hocine Aït Ahmed, ne serait-ce que comme membre de la délégation à Bandoeng. Dans la salle, les chuchotements allaient bon train sur cet «oubli» finalement volontaire d’un homme âgé, mais qui se souvient très bien du défunt M’hammed Yazid. Tout au long de son tour d’horizon historique sur Bandoeng, Demagh El Atrous a complètement zappé le nom d’Aït Ahmed. Il se fera un malin plaisir de mettre en avant M’hammed Yazid qui était pourtant l’adjoint d’Aït Ahmed, en le désignant comme étant l’architecte du FLN au congrès (…) 




