21 avril, 2010
De dérive en dérive, Ferhat Mehenni annonce la création d’un Gouvernement provisoire kabyle
Ferhat Mehenni qui a participé à la destruction de la Kabylie et la division des populations de cette région en prenant part à la création du RCD, au boycott de la marche du MCB du 25 janvier 1990, à la création du MCB coordination nationale (proche du RCD), du MCB Rassembelement national et enfin du Mouvbement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), vient d’annoncer la création d’un gouvernement provisoire kabyle (GPK). « Il aura pour mission de mettre en place les institutions officielles de la Kabylie et de représenter celle-ci auprès de la communauté internationale. Il durera jusqu’à la reconnaissance officielle de la Kabylie en tant que peuple et en tant que nation par l’Etat algérien », a affirmé Ferhat ce matin à Paris. Agissant en dictateur que la Kabylie n’a jamais chargé de réprésenbter ni en Algérie ni ailleurs, Ferhat Mehenni a confié l’architecture et le fonctionnement du GPK à une Commission de réflexion présidée par Lyazid Abid.
Commentaires(55)
Après les manifestations du 20 avril qui ont regroupé à peine 2000 personnes à Béjaia et à Tizi-Ouzou, le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK) a estimé, dans un communiqué, le nombre de manifestants à 40 000 à Tizi-ouzou, 40 000 à Vgayet et 10 000 à Tuvirett (Bouira) !!! Déjà en 1994, alors président du MCB-coordination nationale (RCD), Ferhat Mehenni avait estimé le nombre de personnes ayant pris part au meeting qu’il a animé au stade Oukil Ramdane à 1 million de personnes !!!! Bientôt, nous allons publier la chronique consacrée en 1994 par Chawki Amari au délire de Ferhat Mehenni.El Mouhtarem

La Confédération des syndicats algériens (CSA) est née. Ses membres fondateurs sont quatre syndicats autonomes représentant les secteurs de la santé et de l’éducation nationale. Il s’agit des organisations syndicales agréées de longue date, en l’occurrence le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest), l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef), le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) et le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP). Réunis lundi dernier à Alger, les porte-parole des quatre syndicats, qui ont été mandatés par leurs bases respectives, ont fait un tour d’horizon de la situation qui prévaut en Algérie sur le plan des libertés syndicales.
Mourad Benachenhou pour « Algérie Politique » 


