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L’Emir Abdelkader avait réussi à mobiliser la Kabylie autour de lui

emir.jpgMourad Benachenhou pour « Algérie Politique » 

Ceux qui délirent ne méritent pas une réponse, mais un traitement médical. Je souhaiterai rappeler cependant deux faits historiques qui peuvent être aisément vérifiés: 1. Tous les Zouaves origininaires de Kabylie ont refusé de combattre l’Emir Abdelkader et ont déserté massivement en 1837. Et depuis et jusqu’à l’instauration de la conscription obligatoire en 1911, les compagnies de Zouaves comprenaient une majorité de Parisiens, Bretons, Alsaciens, complétés par des mercenaires en provenance d’autres pays européens. 2. La tournée en Kabylie en 1839 de l’Emir Abdelkader, voyageant en compagnie de 100 cavaliers, ce qui prouve qu’il se sentait en région partie prenante

 dans la résistance contre l’entreprise coloniale, avait tellement bien réussi à mobiliser la Kabylie autour de lui, que l’armée coloniale a décidé d’envoyer le général Youssouf, renégat d’origine et de religion inconnue, mais célèbre pour sa barbarie qui lui a valu d’être censuré plusieurs fois par ses supérieurs hiérarchiques- paradoxe dans une conquête qui ne manque d’actes de sauvagerie de la part des “civilisateurs”-.

Le Général Youssouf a massacré, pour l’exemple, quelques tribus kabyles afin de ramener à la raison celles qui avaient déjà déclaré leur allégeance à l’Emir Abdelkader; l’histoire détaillée de l’accueil triomphal accordée par toutes tribus de Kabylie à l’émir Abdelkader est suffisamment bien documentée pour que je n’aies pas à m’y étendre. Apparemment certains préfèrent divaguer au lieu de se documenter sur des faits historiques sur lesquels il n’y a aucune zone d’ombre. Mais j’ai écrit sur la presse nationale plusieurs articles sur l’Emir Abdelkader comme sur Messali Hadj à l’époque où parler de lui était considéré comme blasphématoire: ces écrits ont dû échapper à l’attention de mon critique.

Portrait de l’Emir Abdelkader, huile sur toile, 1987, par Hocine Ziani 

Commentaires

  1. Independance dit :

    Extrait d’une Algerie independante

    Algérie: Une base américaine à l’insu du peuple algérien!
    L’Algerie n’est pas independante. Le peuple n’est meme pas au courant. Bien au contraire. Cela fait des mois que nous tentons d’attirer l’attention de l’opinion publique sur l’action insidieuse et subversive des néo cons américains dans notre pays, dans le Maghreb, le Sahel et l’Afrique « utile ». D’autres voix, celles d’intellectuels probes et de militants alter mondialistes s’expriment inlassablement sur le même sujet dans des sites libres comme Algéria Watch, le réseau Voltaire et bien d’autres qui ont fait de la vérité et de la liberté d’informer leur credo et leur raison d’être.
    Pourtant, et alors que le régime algérien a déclaré officiellement, par l’entremise de son chef du gouvernement, de ministres et d’autres hauts fonctionnaires « autorisés », qu’il était hors de question de permettre aux américains d’installer une quelconque base dans le pays, nous découvrons qu’ils nous mentaient, au moment même où ils nous faisaient ces déclarations, et qu’une base militaire américaine a été construite par BRC, de sulfureuse réputation.
    La BRC, selon Monsieur Hocine Malti, « a sous traité la partie BTP à la société canadienne RSW – SCATT ». Selon la même source, Le mur d’enceinte de cette base est d’une dizaine de kilomètres et dispose d’une piste d’atterrissage de 4000m. Ce qui permet à de gros porteurs de l’armée américaine de se poser. Cette base qui dispose de nombreuses infrastructures, dont une piscine olympique, a une capacité d’accueil de 2000 personnes. C’est dire que ce n’est pas un petit cantonnement de fortune, destiné à accueillir une unité de l’armée algérienne.
    Monsieur Hocine Malti nous apprend avec une foule de détails que non seulement cette base existe bel et bien, mais aussi qu’elle a été opérationnelle et qu’elle a accueilli 400 hommes en provenance d’Allemagne, très probablement d’une autre base militaire américaine. Ces effectifs ont, par la suite, été acheminés vers le nord du Mali. Cette base ne serait plus opérationnelle. Officiellement, elle n’existe pas et n’a jamais existé. Nous pouvons aisément imaginer, qu’après l’alerte que les journalistes et militants libres ont déclenché sur ces tractations secrètes pour une installation en douce des américains dans notre pays, les « décideurs » ont décidé de geler cette opération. D’autant que des fuites d’informations sur le sujet, organisées par un clan pour déstabiliser un autre, avaient refroidi les ardeurs des pro américains. La question qui se pose aujourd’hui est celle-ci: Pourquoi ce cas de haute trahison a-t-il été étouffé? Car il s’agit bien, en l’occurrence, de haute trahison. Des officiers supérieurs de l’armée ont conclu avec une puissance étrangère un contrat secret pour lui permettre de s’installer sur le territoire national, pour lui permettre de faire atterrir ses gros porteurs et d’y faire transiter des troupes qui ont envahi un pays voisin depuis le nôtre. Et cela à l’insu du peuple algérien. Très probablement même à l’insu du chef de l’état lui même. Ce qui explique la dissolution précipitée de BRC par ce dernier. Non pas pour sévir, mais pour étouffer l’affaire et éviter que le peuple algérien ne le découvre sous son véritable jour: Celui d’un président marginalisé, dont la junte au pouvoir ne tient aucun compte. Une clique de généraux et d’affairistes qui s’enrichissent en milliards de dollars sur la conjoncture, et qui offrent le pays, portes béantes, à une puissance militaire qui, au même moment, a fait main basse sur l’Irak qu’elle a précipité dans le chaos.
    Lorsque je dis que cette haute trahison a été perpétrée à l’insu du chef de l’Etat, je ne dis pas qu’il n’était pas au courant, mais qu’il n’a pas été jugé utile de lui demander son avis.
    Il ne peut pas ne pas avoir été informé du moindre détail. C’est une trop grosse opération pour passer inaperçue. Chakib Khellil, qui joue prudemment sur tous les tableaux, dispose dans le sahara, d’un réseau d’informateurs très bien rôdé.
    Bouteflika savait, mais il ne pouvait rien faire. Nous avions évoqué, dans cet espace même et à plusieurs reprises, des contacts « secrets » entre des Américains et des responsables du DRS, à l’étranger et au Sahara. Certaines rumeurs prétendent même que la brusque disgrâce de Larbi Belkheir serait liée à cette affaire de BRC et à d’autres encore, peut être plus graves. Si tant est qu’il puisse exister un crime plus grave que de vendre son pays aux américains.
    L’autre question que nous pourrions nous poser est de savoir ce que tout ce beau monde compte faire avec cette affaire. Ces messieurs vont-ils, le plus naturellement du monde, continuer à considérer que le peuple algérien n’est même pas là, que ce sont leurs affaires, qu’ils vont les régler entre eux, comme si de rien n’était. Cela voudrait dire que nous entrons là dans la phase découverte du régime. Une junte qui a le pouvoir total, qui ne s’embarrasse plus de faux semblants, qui use de la force brute et de sa totale main mise sur la pays pour le vendre au plus offrant. Après en avoir massacré des dizaines de milliers de ses habitants et mis au pas toute sa « société civile ». D’une certaine manière, cela aurait le mérite de clarifier la situation. La balle serait dans le camp du peuple, si l’on peut dire. Il lui reviendrait, par conséquent, de prendre son destin en main et de se dresser contre ceux qui, de façon aussi directe, violent les fondements même des lois qu’ils ont eux mêmes instaurées.
    Ou bien alors, ces messieurs vont-ils nous tricoter un autre de ces rideaux dont ils ont le secret? Allons nous apprendre, comme le suggère Monsieur Malti, que cette base, aujourd’hui désaffectée, appartient à l’armée algérienne, que ce sont les « ennemis extérieurs et intérieurs » de l’Algérie qui créent ces rumeurs pour semer la confusion entre une armée qui a sauvé la république et son peuple? Ils sont capables de faire face, avec un aplomb inimaginable, à n’importe quelle situation. Ils ont acquis la science d’altérer n’importe quelle évidence et la faire passer pour le contraire de ce qu’elle est!
    Allons nous assister au déchaînement d’une campagne de discours et de presse contre ces « ennemis de la nation », pour détourner l’attention et faire passer cette autre affaire à la trappe? Cette hypothèse est dans leurs cordes. Rappelez vous l’affaire Khalifa, entre autres nombreux voleurs qui ont été escamotés, quand l’un des leurs a reconnu, à la barre, qu’il avait falsifié le Procès verbal du Conseil d’administration pour placer frauduleusement plusieurs centaines de millions de dollars dans la banque Khalifa. Il avait même dit qu’il en assumait l’ »entière « responsabilité. Pourtant, il ne fut ni inculpé, ni encore moins condamné, alors que le directeur général qui avait exécuté ses ordres croupit en prison. On nous expliqua ce curieux « dysfonctionnement » par une argutie judiciaire: Il se trouvait que ce monsieur, en l’occurrence le secrétaire général de leur UGTA, n’avait pas été mentionné sur l’appel de renvoi. Oui, c’est grossier, oui c’est incroyable, oui c’est injuste! Mais c’est comme çà! C’est eux qui font ce qu’ils veulent. Et les journalistes qui pourraient faire éclater ces scandales, les expliquer à l’opinion, en démonter les mécanismes odieux, ces journalistes là ne peuvent pas ou ne veulent pas.
    Et c’est ainsi qu’avec la multiplication des scandales et leur aggravation, il s’est opéré une sorte de banalisation dans l’esprit des gens. Rien ne les étonne ni ne les choque plus.
    Cette affaire de haute trahison aurait eu des conséquences et des répercussions incalculables dans n’importe quel état moyennement respectable. Chez nous les consciences se sont assoupies. Nos élites ne rêvent plus que de se convertir en importateurs, nos démocrates appellent au retour d’Eradicator II, et nos islamistes repentis font des oraisons funèbres à Hadj Smail.
    D.Benchenouf
    Complement d’informations concernant la base américaine en Algérie et BRC:
    Rappelons que Chakib Khellil, le Ministre de l’énergie, dont on dit qu’il a la nationalité américaine, avait déclaré à propos de Brown Root & Condor (BRC) qui a réalisé cette base militaire: « BRC est une entreprise autonome, relevant du ministère de l’Energie. Elle a réalisé des hôpitaux militaires à Oran et à Constantine de même que des oléoducs… »
    Estimant que les accusations portées contre BRC sont des harcèlements injustifiés, il a déclaré: « BRC est une petite société « qui n’a fait que faire son travail « .
    Rappelons également que la BRC s’est vu confier par la seule Sonatrach 27 projets pour un montant global de 73 milliards de dinars. Ces contrats ont été signés de gré à gré, en violation flagrante de la législation, de la réglementation et des principes de prudence concernant les sociétés étrangères détenues par des fonds troubles. Ces marchés sont en violation flagrante du du décret présidentiel n°02/250 relatif à la réglementation des marchés publics.

    Les marchés offerts, de gré à gré et sur un plateau, par Sonatrach et l’Armée, à BRC, s’élèvent à des milliards de dollars. Les marchés ont été surfacturés à un degré inimaginable. Plus de 700%, selon certaines sources. Ces deux principaux « partenaires » de BRC ne sont pas fortuits. Ils représentent la vraie mafia financière du pays, alliée des néo-cons et qui pompent des fortunes immenses de la ressource hydrocarbure, dans la plus grande opacité, et des généraux, ancrés à ces mêmes milieux néo cons et sionistes, qui contrôlent et distribuent les rentes aux autres clans.
    Qui a dit que l’affaire Khalifa était l’escroquerie du siècle?

    Voici, concernant BRC, un extrait de l’interview accordé par Monsieur Hocine Malti au journal électronique « Le Maghrébin »:
    Brown & Root Condor, BRC, a été crée en 1994. A l’origine c’était, comme son objet l’indique une société d’engineering et de construction, crée en association avec une société de renommée mondiale Kellog Brown & Root (elle-même filiale de Halliburton). Cette société n’a jamais pris réellement son envol, elle a toujours été délibérément maintenue par les américains, à un faible niveau de compétences. BRC n’est pas capable de mener par elle-même un chantier de construction, ni même de concevoir une unité industrielle importante. Donc, elle n’a jamais été autre chose qu’une courroie de transmission vers la société-mère Kellog Brown & Root. Halliburton est connue, ce n’est pas seulement la société dirigée par Dick Cheney, mais c’est d’abord une entreprise qui travaille pour le compte de l’armée américaine. C’est Halliburton qui a construit nombre de bases militaires américaines à l’étranger. C’est cette entreprise qui a réalisé la plus grande base américaine en dehors des Etats-Unis, celle du Kosovo. En Irak, c’est Halliburton, omniprésent, qui fait tout. C’est donc une source de revenus importants sur les plans pétrolier et militaire. Et comme cette société intervient dans des secteurs stratégiques tels que l’industrie pétrolière et la défense, elle a automatiquement connaissance de tout ce qui se passe dans les pays où elle intervient. C’est comme cela que BRC est devenue, non seulement une source d’enrichissement pour les américains, mais en même temps une source de renseignement et de collecte d’informations sur l’industrie pétrolière algérienne. Depuis l’arrivée de Bouteflika au pouvoir et surtout depuis la nomination de Chakib Khelil à l’énergie, cette société a pratiquement changé de statut. Elle est devenue le représentant quasi officiel du lobby texan da la Maison-Blanche en Algérie. Et puis derrière, il y a la CIA, les services de renseignements américains qui exploitent ce filon. Elle est la seule société au sujet de laquelle Chakib Khelil avait lui-même déclaré, lorsque l’enquête a été déclenchée, « c’est une société de statut algérien qui bénéficie donc d’un traitement de faveur par rapport aux autres ; elle est systématiquement retenue même quand elle est plus chère de 15% que le moins disant ». Pour certains généraux, c’était également une source d’enrichissement grâce aux grosses commissions qu’ils percevaient sur tous les contrats passés entre BRC et la Sonatrach, ses filiales ou certains ministères, dont celui de la défense. Pour s’enrichir, ils ont fermé les yeux sur un tas de manoeuvres illégales ; c’est comme cela que l’on est arrivé jusqu’à la compromission extrême avec les américains dans cette histoire de mallettes de commandement, des équipements ultra sophistiqués de communication et de transmissions militaires. »
    Article paru en septembre 2003 sur le site :
    http://www.recherches-sur-le-terrorisme.com/Documentsterrorisme/base-usa.html
    UNE BASE AMÉRICAINE DANS LE DÉSERT ALGÉRIEN
    La base existe déjà. Elle est située à côté de l’oasis d’Ihérir, à 110 km nord-ouest de Djanet, et à 220 km de la frontière libyenne dans le Tassili des Adjer. A 120 km au nord, se trouve la bourgade d’Illizi, l’endroit où les touristes, pour la plupart allemands, ont été enlevés au début de l’année et rendus pour les derniers le 18 août (1).
    D’après des témoins, des bulldozers ont été aperçus déplacés sur des camions dans la région d’Illizi. D’autres personnes affirment avoir vu passer des porte-chars chargés de grosses boules brillantes et de paraboles de radars. Elles parlent d’un grand nombre de véhicules et d’hélicoptères survolant le convoi. Sur le passage de ce dernier, la population des agglomérations traversées étaient consignée dans les maisons et tous les commerces fermés.Deux généraux algériens jouent un rôle essentiel dans l’installation de la base américaine d’Iherir. Le général Kamel Abderrahmane, ancien colonel à la DRS (2) du CPMI (3). Il dirige aujourd’hui la deuxième région militaire, celle d’Oranie. Il a été chargé de la couverture médiatique de l’affaire des otages et de celle de l’installation de la base américaine. Il aurait acheté le « Quotidien d’Oran » en se servant d’un prête-nom. Ceci expliquerait les « révélations » faites par ce journal sur le prétendu plan anterroriste américain. Le général Abdelmajid Saheb dirige depuis 1999 la 4ème région militaire, comprenant Ouargla et Djanet. Il a reçu pour mission d’assurer la coordination du transport des engins et équipements nécessaires à l’installation de la base. Chef de la région depuis quatre ans, il la connaît bien pour avoir été l’adjoint du commandant précédent. Il a en outre effectué plusieurs déplacements aux Etats-Unis pour recevoir des instructions. Il y a plus surprenant. L’armée américaine ne peut suffire à la tâche, assignée par le commandement, de quadrillage de la planète. Ceci explique le recours à une entreprise, fournissant des mercenaires, pour assurer la sécurité de la base.
    Il s’agit « d’Executive Outcomes, » ou du moins de ses héritiers. Cette société jouit d’une unité de travail à la caserne algéroise de Ben Aknoun, là où se tient la DRS (2). Elle dispose aussi d’un bureau de liaison à Ouargla, siège de la 4ème région militaire dirigée par le général Abdelmajid Saheb. Nous avons obtenu quelques noms des cadres oeuvrant en Algérie dans le cadre de cette opération (4). Le commandant Emanuel Damink. Ancien des renseignements sud-africains sous le régime de l’apartheid, il a la charge du recrutement et de la collecte des renseignements sur les réseaux islamistes dans le monde. Entre autres missions, il a lui-même assuré l’évacuation vers les États-Unis de pièces d’équipements nucléaires entreposées par l’Irak sur le sol algérien. Ce transfert était une condition impérative au maintien des bonnes relations entre Alger et Washington. Le capitaine Stefan Desmond. Ancien officier du contre-espionnage sud-africain. Expert en armes chimiques et en explosifs, il aurait supervisé le largage de gaz de combat sur des maquis islamistes en Algérie. Chargé de la sécurité intérieure d’Executive Outcomes, on le présente aussi comme un spécialiste de la torture dite « scientifique. »

    Les Français ont quelques raisons de lui en vouloir car il a monté des mises en scène macabres de prétendus charniers de l’armée française. Les squelettes, supposés remonter à l’époque coloniale, avaient les mains attachées dans le dos par du fil de fer. Étrangement, et en dépit des années, aucune piqûre de rouille ne marquait le métal. Desmond est très proche du colonel Othman Tartag, dit Bachir, le chef du CPMI (3) et successeur à ce poste du général Kamel Abderrahamane (voir plus haut). Très brun et les cheveux frisés, Desmond se fait passer pour un Égyptien quand il doit se fondre dans l’environnement.
    Enfin, le troisième des noms dont nous disposons.
    Le commandant Uri Barsony. Il met en valeur une autre facette de la politique algérienne: les liens tissés entre Alger et les Israéliens. Si Barsony est un ancien officier supérieur sud-africain, il a aussi la nationalité israélienne. Il supervise l’entraînement des hommes d’Executive Outcomes et celui des Forces spéciales algériennes à Biskra.
    Mais, surtout, c’est lui qui effectue les achats d’armement sur le marché israélien, en particulier les lunettes de vision nocturne, autrefois fournies par les Français, et le napalm, plusieurs fois utilisé dans les montagnes de Kabylie.
    Barsony travaille en étroites relations avec le Shin Beth, le contre-espionnage israélien. Il s’est rendu à de nombreuses reprises, afin d’y enquêter, sur l’île de Jerba (Tunisie), après l’attentat commis contre la synagogue (avril 2001, 21 morts).
    En outre, Barsony apparaît comme l’un des principaux responsables des liens nouvellement tissés entre l’Algérie et Israël. Très proche du général Sadek Kitouni, ancien ambassadeur d’Algérie en Afrique du Sud, il a travaillé avec lui à la création d’une « Association d’amitié et de solidarité économique Algérie-Israël, » installée à Alger.
    Barsony n’est pas seul à s’activer en faveur du rapprochement entre Israël et l’Algérie. Déjà cité, son collègue Damink a organisé un voyage en Italie au cours duquel Abdelaziz Bouteflika, le Président de la République, a rencontré Dany Yatom, l’ancien patron du Mossad (5). Il a aussi mis sur pied des stages de formation d’officiers de la DRS (2) au centre du Mossad basé dans la banlieue de Tel-Aviv.
    On mesure l’importance prise par les mercenaires sud-africains en Algérie. On se demande cependant la raison de leur présence autour d’une base perdue dans le désert.
    Uri Barsony donne, à qui veut l’entendre, trois raisons:* La lutte contre l’islamisme,* la protection des champs de pétrole,* et celle des gisements d’uranium.
    Manque de chance. Jusqu’à l’affaire d’otages, croyons-nous, montée par les services algériens dans la région de la base d’Ihérir, on ne parlait pas de maquis islamistes dans le Sahara. Quant aux champs de pétrole, ils sont à plus de 300 km et les mines d’uranium sont dans un autre pays, le Niger, à 700 km.
    Trois autres options sont plus crédibles.
    *D’une part, l’importance des travaux engagés, la description de plusieurs radars et la position élevée du site, dans le Tassili des Adjer, nous fait à penser à une base d’écoute pour espionner la Libye voisine.
    *-D’autre part, on sait des opposants libyens entraînés à la guérilla par les hommes de Barsony à proximité de la base. Lui-même ne fait pas secret de son opinion. « Il faut, clame-t-il, éliminer Kadhafi (le chef de l’État libyen) pour que le terrorisme islamiste n’ait plus d’appui dans la région… »
    *-Enfin, chassé d’Afrique du Sud, Executive Outcomes a besoin d’une base sûre et discrète. Pourquoi pas dans le Sahara algérien et sous protection américaine?
    L’importance du rôle des mercenaires dans le dispositif stratégique américain devrait susciter une réflexion des Français.
    Pourtant, le 3 avril dernier, notre ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, présentait un projet de loi pour interdire à notre pays le recours aux mercenaires.
    « La France, dit-elle, se devait de réagir… le mercenariat est en effet un phénomène dangereux. Il pérennise des situations de crise dans les États les plus fragiles… La France a donc le devoir de combattre le mercenariat… »
    Les Américains n’ont pas ces scrupules!
    Texte annexe
    Executive Outcomes
    A la fin des années 70, Eeben Barlow a quitté la Rhodésie, devenue Zimbabwe, où il servait dans l’armée. En 1983, on le retrouve dans les forces de sécurité sud-africaines, au « Directorate of Covert Collection » puis au « Civil Cooperation Bureau. » En 1989, avec le début du démantèlement du régime de « l’apartheid, » il crée Executive Outcomes, une entreprise de soldats de fortune. « Nous offrons une variété de services aux gouvernements en place, comprenant l’entraînement des fantassins, la guerre clandestine, des programmes de contre-espionnage, de renseignement, de formation de troupes spéciales et de parachutistes, » explique-t-il alors à un journaliste. Il commande 5000 hommes, dispose d’une flotte d’hélicoptères de combat d’origine soviétique, d’une artillerie et d’une unité de tanks.Pendant la guerre froide, Eeben Barlow avait participé à l’entraînement des hommes de Jonas Savimbi, rebelle angolais au régime marxiste de Luanda. Pourtant, de 1993 à 1996, avec Executive Outcomes, pour 40 millions de dollars par an, il entraîne l’armée du pouvoir communiste contre ses anciens amis.En 1995 et 1996, les troupes de Barlow interviennent en Sierra Leone pour réprimer la révolte du « Front Révolutionnaire. » Outre un salaire de 35 millions de dollars, ils se paient en obtenant des mines de diamants en concession.
    Mais, en 1998, le gouvernement sud-africain ordonne la fermeture d’Executive Outcomes. Officiellement l’entreprise disparaît.

  2. kaci-la-merveille dit :

    Aux ministres à temps perdu!

    L’Emir Abdelkader « ex-sultan des Arabes d’Algérie » avait réussi à mobiliser la Kabylie autour de lui exactement comme son altesse Bouteflika « actuel King des Arabes d’Algérie » réussit à nous prendre pour ses « moins que rien » et nous imposer son immaculé diktat et celui de ses sbires depuis plus d’un demi-siècle!

    Kaci la merveille

    http://www.archive.org/stream/lifeofabdelkader00churuoft#page/n7/mode/2up

  3. Afif dit :

    A Kaci la merveille

    L’Emir Abdelkader est un sujet de fierté pour tous les Algériens, il n’appartient ni à Mascara, ni à la région ouest, il appartient à toute la patrie. C’est une personnalité hors du commun qui n’a aucun équivalent dans l’histoire récente de notre pays, c’est l’avis de n’importe quel dirigeant de la guerre de libération nationale, des historiens et des intellectuels.

    Dommage que le Colonel Amirouche ne soit pas avec nous aujourd’hui, car connaissant les valeurs pour lesquelles il s’est battu toute sa vie, son nationalisme et son anti-régionalisme, il aurait érigé une statue de l’Emir Abdelkader dans toutes les villes de Kabylie et nous aurait enseigné que l’Emir Abdelkader est un facteur d’union du peuple algérien et non un facteur de division.

  4. algerien d'en bas dit :

    un titre tendancieux qui tente a entretenir une certaine idee séparatiste des kabyles, ce titre est la preuve que nous avons regresser depuis nos parents,tous ce qui est bon pour l’algerie est le bien venu, que ca vient d’un kabylocee ou d’un araboche comme aiment bien certains a faire la difference, le moderateur doit fonctionner ya el mohtarem

  5. khelil dit :

    Pour Mr Benachenhou, Arretez de faire l’apprentis sorcier en histoire car la region de Kabylie n’était pas encore colonisée en 1839.

    Peut etre que l’Emir a demandé à quelques tribus leurs aide mais pas à toute la région qui, je vous le rappelle était, bien « vassalisée » par la Tariqa Rahmania avec ses ramifications à l’Est d’Algerie.

    Le plus objectif serai de dire que cet homme qui est un symbole n’a pas reussi à fédérer toute l’Algerie et surout Ahmed Bey dans le Constantinois et surtout qu’il est décédé dans un chateau dans la LOIRE ET CHER en France aprés Avoir été adoubé par la Franc maconnerie en 1870 àdevant la cour de NAPOLLEON » ( Voir interviews de Mohamed Harbi)

  6. yidir dit :

    Mouloud Gaid dans « Histoire de Bejaia et de sa région » a dit ceci au sujet de l’Emir Abdelkader : En 1939, l’Emir Abdelkader tenta d’attirer à sa cause les populations de cette région. Après avoir rendu visite à Ben-Salem au Beni Yala Oufella, il passa à Akbou, puis descendit dans la vallée pour s’arrêter à la Zaoui de Sidi Maâmar en face de Bejaïa. L’un de ses serviteurs, pour une raison inconnue de l’assistance mais porteur d’un message, prit son cheval et partit au galop vers Bejaïa. Quelques jours après, un courrier venant du Commandant de la Place, vint solliciter audience à l’Emir. Pour ce dernier il n’y avait là rien de surprenant, un simple échange de courtoisie entre allié(

  7. Tag dit :

    Mouloud Gaid dans « Histoire de Bejaïa et de sa région » écrit ceci : En 1839, l’Emir Abdelkader tenta d’attirer à sa cause les populations de cette région. Après avoir rendu visite à Ben Salem au BeniYala Oufella, il passa à Akbou, puis descendit dans la vallée pour s’arrêter à la Zaouïa de Sidi Maâmar en face de Bejaïa. L’un de ses serviteurs, pour une raison inconnue de l’assistance mais porteur d’un message, prit son cheval et partit au galop vers Bejaïa. Quelques jours après, un courrier venant du Commandant de la Place, vient solliciter audience à l’Emir. Pour ce dernier il n’y avait rien de surprenant, un simple échange de courtoisie entre allié(6) sans plus.
    Quoique rien ne transpira du contenu du message, les Kabyles mirent immédiatement en doute la sincérité de l’Emir. Ils l’accusèrent de violer l’hospitalité et entretenir une correspondance avec les Chrétiens, dans le but de trahir ses hôtes. Bientôt des menaces violentes éclatèrent, et l’Emir, effrayé partit subitement, poursuivi sur la route par les imprécations des populations ; si ce n’était « l’anaïa » dont il était couvert par les cheikhs locaux, il aurait été arrêté et probablement mis à mort pour trahison.
    (6) – L’Emir Abdelkader était lié par le traité de la Tafna signé le 30 Mai 1837.

  8. kaci-la-merveille dit :

    L’unité de quoi, autour de quoi et pour faire quoi Afif!?
    Si c’est pour éradiquer de la face de la terre une civilisation, une langue et une culture, moi je dis non merci !
    Que de milliards de dollars de notre propre sous-sol dépensés pour nous effacer, nous « arabiser » disent ils, avec culot et sans honte,
    pourquoi pas dire nous « egyptiser » ou « saoudiser » voire même nous « Japoniser » tant qu’ils y sont!!
    Le curseur est trop penché du mauvais côté à la défaveur de notre droit naturel et légitime à l’existence.
    Commençons d’abord par rétablir un semblant d’équilibre!
    Je serai fier de AbdelKader le jour où vous, vous serez fier de Massinissa, Jugurtha, Kahina, des Bessaoud Muhend aarav, des Mohand Uharun….
    et autres repères de notre Histoire….
    En attendant, ne remuons rien et laissant AbdelKader à sa place !

    Kaci la merveille

  9. Ammisaid dit :

    La Kabylie à l’instar des autres régions souffrent. Chacun se suicide comme il peut quand il n’y a personne qui peut le faire à sa place. Qui ne connaît pas le mal de l’Algérie, surtout, s’il a été au pouvoir ou s’il a été un artisan du pouvoir un jour ? Et, quelle histoire va enseigner le pouvoir qui a eu une faux histoire à ceux qui refusent de le croire. Leur histoire est faite sur le dos des vrais martyres, des vrais moudjahidines et du peuple dans ses dimensions entières. Alors pourquoi continuer à nous raconter des histoires quand nous savons tous et toutes que le vrai responsable de notre malheur est venu de l’autre côté des frontières, pendant, que l’Algérie fêtait la victoire. Cette victoire qui n’arrête pas, jusqu’à aujourd’hui de compter ses mors ? Pourquoi les kabyles auraient-ils dit non à notre Emir ? Il était un moudjahid sincère et il n’avait pour ennemi que le colonisateur. Ceux qui sont au pouvoir avait engagé la guerre contre le peuple et l’Algérie entière et ils l’a continue sans vouloir la faire cesser un jour. Ils sont pires que la misère noire. Mais pour perdurer et rester sur le trône, ils nous ont détruits même nos valeurs ancestrales. Celles de l’Emir, d’El mokrani, de chikh ahdadh, de fatma n’essoumar, de lotfi, chabani, amirouche, abane, ben m’hedi, youcef, boudiaf, djaout, hachani, mekbel et tous les autres ils et elles sont très nombreux. Ils ont divisé, ils ont volé et ils ont tué. Ils ont trahi, ils ont fraudés et ils ont menti. Ils ont rusé, ils ont manipulé et ils ont humilié. Ils ont usurpé, ils ont violé et ils ont massacré. Ils ont jouit, ils ont dominé et ils ont ri. Ils ont tout de ce qu’il fallait pas faire à ce peuple qui ne cherchait qu’à être respecté dans son honneur, sa liberté et sa dignité. Tout le monde voit ce qu’ils ont fait d l’Algérie. Mais, personne n’a le droit de le dire au risque de perdre sa vie. Qui ne le sait pas d’un savoir certain et clair ?. L’Algérie est entrain d’être détruite par ceux qui ont juré de la construire et on vient l’histoire de quel mort avait tué l’autre mort. C’est quand ce pouvoir va partir que tous les maux(crimes, hypocrisie, violence, régionalisme, mensonge, ignorance, malheur, douleur, viole, avarice, jalousie, orgueil…) qu’ils nous ont apporté vont partir.
    Unissez vous avant que cela trop tard.
    Fraternellement

  10. akvaali dit :

    les kabyles n’ont jamais fait alliance avec l’émir abdel-kader c’était l’ami des français qui s’eST rendu et a fait allégeance à NAPOLEON 3 et en ce temps là l’ALGERIE n’éxistait pas les régins étaient indépendante .

  11. afroukhifrafren dit :

    L’ »Emir » Abdelkader est devenu ami des français. Il s’est rendu en contre partie d’une pension en se refugiant en France. Pendant ce temp, il intégrait la franc-maçonnerie! Il était dans la même loge que Napoléan!!
    Cheikh El Mokrani, quelques années plus tard, a été « récompensé » par une déportation en Nouvelle Calédonie!!
    TAHIA EL DJAZAIR et vive Abdelkader.

  12. citoyen algerien insoumis dit :

    les kabyles auraient fait allégeance à abdelkader relève des contes des mille et nuit.
    peut être qu’abdelkader comptait quelques sympatisants kabyles de certaines zaouïas, mais en aucun cas la kabylie officelle car les kabyles ne reconnaissent aucun maitre ou seigneur.
    abdelkader ne représentait plus l’algerie à partir du moment où lui même a fait allégeance à ses maîtres moulaye abderrahman (le servile du maroc) et les français au travers de nombreux traités signés de ses mains (sans parler de la fronmaçonnerie et de l’amitié fidèle pour la france).
    abdelkader doit sa célébrité à l’amitié avec la france qui lui versait une forte pension jusqu’à sa mort à Damas (la france et l’algerie continuent à verser des pensions au descendants de ce king arabe of algeria, aux descendants de messali hadj, à ben bella, aux généraux algériens ex français et leur descendants ….)
    pire encore son altesse le king arabe boutef verse des pensions à tous les arabistes diplomates, préfets,députés ou ministes (depuis 1962 à ce jour) ainsi qu’à leurs descendants nés après 1962 (ils auraient été anciens modjahids).
    ce qui est encore plus grave, ces arabistes au pouvoir enalgerie et leurs « frères egypchiens ou saoudiens » nous arabisent comme les colons par la force avec l’argent de notre sous sol.
    ces gens nous colonisent sans scrépules depuis 1962, pillent nos richesses(pour leurs frères arabes d’égypte et la france), effacent sant gène ni retenue notre identité sans parler de génocide, de plus il nous traitent de séparatistes.

  13. chargui dit :

    salut à tous,

    Je ne comprends pas pourquoi on met les kabyles à toutes les sauces y compris lahrira et sauce mayonnaise qui ne prennent pas en kabylie pour cause d’huile d’olive. On parle des kabyles sans le moindre respect, encore moins la reconnaissance (le kabyle doit reconnaitre tous le monde, mais personne ne reconnais le kabyle, surtout pas boutef ses ministres et généraux harkis). On cherche toujours ce que le kabyle à fait ou pas fait. Les kabyles ne sont pas les seuls habitants de l’algerie (bien que le pouvoir ne les reconnait pas comme kabyles et encore moins comme algeriens). le 13 octobre 1837 Ahmed Bey (farouche adverssaire d’Abdelkader) est battu (d’où la prise de Constantine par les français). La Zaouiya Tidjania dissidente d’abdelkader et alliée de la france chasse l’émir qui avait fait allégeance à moulaye Abderrahmane du maroc. Mais en aucun cas les seuls kabyles indépendants de tous pouvoirs (fraçais et arabe), aurait fait allégeance en 1839 à l’arabe abdelkader et ces maitres (français et marocains), car l’émir arabe « descendant du prophète » a d’abord trahi les siens avant d’être l’allié de la france (puis l’ami fidèle de l’ennemi).
    Les kabyles voulaient bien aider l’émir arabe mais sa sincèrité dans le djihad était mise en doute.
    Les kabyles n’ont jamais eu de maitre, même si Ouyahya a fait allégeance à l’arabo-islamiste Boutef (lui même harki et allié de la france).
    Les arabo-baathistes d’algerie ne ratent pas la moindre occasion pour dénigrer les Kabyles.

  14. zehraoui dit :

    lémir abdelkader a bien fait son choix la fait ghandi et lincolne et autre ki en marquer lhistoire a leurs manieres.
    soit la mort et la disparition de toute a populations et encore plus ses gens qui se sont donner a lui et avec la choura soit se rendre et sauver les villages; pas lhonneur car lhonneur avec des masacre énutile sa vaux rien c un principes lhomme et libre sur son pays le coloniale il sortiras avec ou sans el amir car il ya toujour des hommes qui son la pour éclairer notre civilisation arabo musulmane.

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