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Ali Mecili avait financé Imedyazen et les deux premiers albums de Ferhat Mehenni

mecili.jpgTémoignage de Ferhat Mehenni. «Avril 80. Insurgés et officiels du pourvoir racontent Le «Printemps berbère» page 103:

« En été 1978, Me Ali Mecili réussit un attelage historique entre de jeunes militants berbéristes, dont Said Sadi, et le leader charismatique du FFS, Hocine Aït-Ahmed. Avec le recul d’aujourd’hui, je me rends compte combien cet événement, que beaucoup de témoins passent sous silence, avait compté dans l’engagement du destin kabyle en 1980. Un nouveau programme politique intitulé «Algérie, pour une alternative démocratique» fut élaboré et une coopérative culturelle, Imedyazen, fut mise sur pied à Paris, au 6, rue Lesdiguières, dans le 4ème arrondissement. C’était Mecili qui en avait assuré le financement, y compris pour l’enregistrement de mes deux albums, «Chants Révolutionnaires de Kabylie (1979) et «Chants berbères de lutte et d’espoir» (1981) ».  

Commentaires

  1. ffs63 dit :

    TRAHI PAR LES SIENS ?

  2. NARMOTARD dit :

    N’est-ce pas là un curieux et acharné lancement médiatique d’un apprenti-sorcier autonomiste vite converti en fougueux indépendantiste ?
    Je m’interroge et appelle à la vigilance des consciences éprouvées.

  3. NARMOTARD dit :

    Ce personnage que l’on met volontiers sous les feux de la rampe médiatique, ne serait-il pas un des chargés de mission antipatriotique ? C’est-à-dire imprimer dans l’imaginaire populaire l’idée que la Kabylie, réel foyer de l’Amazighité et de la démocratie depuis thajmâath ancestrale, est devenue paradoxalement un corps étranger dans le corps de la patrie enfin libérée, l’Algérie. Ce feuilleton malsain, me semble-t-il, exige une attention vigilante et un esprit critique rigoureusement objectif et scientifique.

  4. Ammisaid dit :

    Ce qui est sur et évident est la participation essentielle de Ali Allah irhmou dans tous les mouvements de libération de l’être Algérien qui ont été engagé à partir des années quatre vingt.
    Ali était l’homme qui avait voulu et qui avait tout fait pour libérer le peuple Algérien après avoir participé à la libération de l’Algérie.
    Il avait formé des hommes brillants qui avaient, rapidement, reçu l’affection, l’admiration et le soutien de toute la kabylie et au delà de beaucoup d’Algériens et d’Algériennes (de l’intérieur et à l’extérieur du pays). Une symbiose, une confiance et détermination extraordinaires avaient réunis l’élites et les leaders avec la population kabyle dans son immensité majorité.
    La victoire était possible si certains n’avaient pas choisi d’être parrainés par des généraux qui ne cherchaient que leurs intérêts et surtout l’outil le plus efficace pour faire taire à jamais la révolte et le cri de liberté qui arrivait, sans arrêt, dans les oreilles de ceux qui nous dominaient, nous mentaient et nous volaient.
    Le printemps berbère avait fini convaincre les hommes du système et des clans de la nécessiter de fragiliser, d’appauvrir et de diviser la kabylie. Cette tentative d’assassinat (elle est encore en cours!) de l’opposition kabyle ne pouvait se faire qu’en achetant, en élevant, enrichissant, en protégeant et soutenant ceux qui étaient les plus écoutés et les plus respectés.
    Les bergers avaient suivi les loups et les moutons étaient délaissés et ignorés. Quand les bergers étaient transformés en loups, ils ne reviennent nous voir que pour nous déchiqueter, nous terroriser et nous utiliser.
    Pour contrer le FFS, ils avaient crée le RCD, pour finir de détruire le MCB, ils avaient crée un autre mcb et ensuite à chaque mouvement spontanée qui se créait, ils l’infiltraient par des éléments de la sécurité afin de le diriger et de l’orienter vers l’objectif qui allait servir leur royauté.
    La royauté de la tyrannie, de la barbarie et de l’insécurité.
    Enfin, pour empêcher la kabylie de ressaisir et de se relever, ils ont introduit les terroristes qu’ils avaient armé, entraîné et financé.
    Ils ont offert la majorité des postes administratifs e importants à ceux qui veulent s’enrichir sans suer.
    Ils ont introduit la drogue en grande quantité, l’alcool est devenue l’eau de ce qui sont assoiffés et la prostitution de nos soeurs est devenue un comportement par tous admis.
    Ils ont crée des bandits qui ont le droit de tout oser sans aucune crainte d’être jugé.
    Ils ont divisé la kabylie ont plusieurs entités impossibles à réconcilier et à unifier: Regardez le nombre de partis, d’associations, de formes de luttes, de querelles sur des banalités, de leaders qui défendent uniquement leurs propres intérêts…
    Il faut dire que le pouvoir avait méthodiquement éliminer la majorité des kabyles qui risquaient de nous éveiller, de nous aider à voir clair et de nous réunir avec tous les Algériens et toutes les Algériennes qui veulent l’instauration d’un état de droit que tout le monde doit respecté.
    Les Mrs ferhat, sadi…qui étaient nos idoles quand ils étaient honnêtes et unis, sont devenus pour la kabylie des étrangers. Ils ne s’intéressent à la kabylie que quand ils veulent être applaudis. J’espère qu’un jour, ils vont se remettre en question et ils vont décider de continuer à se battre pour l’Algérie, l’Algérie sans exclusivité, l’Algérie qui visera un jour, incha3 Allah, la réunification de la Numidie.
    Fraternellement

  5. Bakir dadi Bouhoun dit :

    Le pouvoir , pour clore le dossier Mecili, doit nommer un aéroport à sa mémoire. Il viendra rejoindre la liste des hommes politiques assassinés politiquement ou réellement par le système ; Massali, Moufdi Zakarya , Boudiaf, Farhat Abbass Khider etc, il devra alors construire plusieurs aéroport à travers le territoire nationale car la liste est très longue

  6. Ramdane SADI dit :

    http://ffs1963.unblog.fr/2010/04/24/ali-mecili-avait-finance-imedyazen-et-les-deux-premiers-albums-de-ferhat-mehenni/#comments

    Pour autant qu’il m’en souvienne, c’est depuis 1971/72 qu’Ali Mécili m’avait, à l’occasion de la campagne de promotion faite autour de Taos Amrouche pour sa première (et combien mémorable!) série de récitals au 18h du Théâtre de la Ville, « recruté » comme son contact régulier. Parmi les personnes qui allaient immédiatement et, à des degrés divers, directement être impliquées, il y avait Madjid Bali, Hachemi Naït Djoudi, Boussaad Mammeri et mon frère Hend.

    Je ne saurais affirmer que tous étaient présents à la réunion, organisée autour d’Aït Ahmed par Ali fin 72 début 73 dans un hôtel du 6ème arrondissement, crois-je me souvenir.

    Ces contacts avec Aït Ahmed ont été relativement suivis, jusqu’à des rencontres à Lausanne à plusieurs reprises, jusqu’aux années ’80.

    Naturellement mon frère Saïd avait été mis au courant de ces contacts, qui me valurent d’être arrêté et refoulé aux frontières à deux reprises en août 73 : A Maghnia d’abord, à l’aéroport (Maison Blanche) ensuite.

    Plus tard, vers 1985, j’ai même organisé avec le soutien de feu mon bon mâitre feu Robert Jaulin, le premier (à ma connaissance et à cette date en tout cas) meeting ouvert au public de Aït Ahmed en Europe dans un amphi, plein à craquer, de Jussieu-Paris qui avait réuni quelque 500 personnes.
    Un ou deux jours avant, ce meeting précédé d’un bon « tractage », avait aussi fa

    Avec Ali Mécili, nos rapports ont toujours continué à être des plus fraternels et chaleureux: la veille de son asssssinat, je l’avais appelé comme de routine, vers dix-neuf heures. Je le sentais stressé et je lui proposai de passer à la maison s’il le voulait. Il m’avait répondu qu’il était fatigué (?), mais il me proposait de réserver mon samedi après-midi et soirée (nous étions un mardi, me semble-t-il) pour que nous fassions un tour d’horizon et dînions « en familles » pour finir.

    Le lendemain, une sonnerie de téléphonne me réveilla vers sept heures : c’était Tarik Mira qui m’annonçait la nouvelle.

    Entre temps, naturellement, il y avait eu diverses interventions d’Ali en faveurs d’artistes dans le besoin, jusques et y compris pour… des soins dentaires! Mais aussi et plus sérieusement, son impulsion décisive dans plusieurs opérations de communications, quelques pages dans « Libération » et autres interventions sur des radios (France Inter, avec les merveilleux Frantz Priollet, Maryse Friboulet, Aline Paillé…), mais surtout le projet « Libre Algérie », dont j’avais conduit la réalisation des premiers numéros (Ali et moi-même ayant, me semble-t-il, écrit la totalité du contenu du numéro « 0″), puis en compagnie de Tarik Mira qui venait d’arriver en France à partir de la deuxième « livraison » et, plus tard, d’un certain Jacques Simon (que je ne connaisais pas et qu’Ali m’avait présenté comme un syndicaliste de l’enseignement). Le même Jacques Simon que j’ai, il y a un an ou deux, entendu disserter (sur Brtv ?) sur son rôle de « fondateur et/ou directeur » de cet éphémère publication sans seulement nommer ni Tarik ni moi-même!

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