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Archive pour avril, 2010
Béjaia:Le Club scientifique et culturel «Les Amis du Livre» dénonce le recteur
Le jour du 20 avril 2010, les membres et adhérents du Club Scientifique et Culturel « Les Amis du Livre », ont occupé les locaux de la sous direction des activités scientifiques, culturelles et sportives, durant tout l’après midi jusqu’à 1h du matin, suite à la surdité du recteur et de son secrétaire général et aux multiples contraintes opposées à notre association par l’université de Béjaia, qui bloque et étouffe toutes activités scientifiques ou culturelles sérieuses initiées par les étudiants. De l’interdiction de la conférence de Amin ZAOUI, entrave pour la publication de notre revue, sacralisation de l’auditorium…et la dernière en date, le refus de notre université de prendre en charge un sociologue, en l’occurrence le Dr SALHI Brahim, invité par notre association pour présenter une étude sociologique sur l’identité, à travers son dernier livre « Algérie, identité et citoyenneté », démontre une volonté préméditée du recteur (voir photo) et de son administration d’enrayer et d’étouffer la pensée et de réduire la culture aux seuls champs du savoir techniques et pratiques.
Un strapontin pour Louisa !
Improvisateur pour « Algérie Politique
La dernière sortie de notre Trotskiste locale, Louisa Hanoune (porte-parole du parti des travailleurs), avait de quoi faire retourner Léon Trotsky comme une girouette dans sa tombe révolutionnaire.
Depuis un bout temps son discours a nettement changé . Et suprême consécration, beaucoup de gentillesses échangées avec le premier magistrat du pays. Peut être que la dame “révolutionnaire” par défaut a compris que ses projections socialistes ne pouvaient plus intéresser grand monde, dans un pays où le terme communiste a depuis toujours eu une connotation malsaine, qui implique automatiquement un athéisme patent
Louisa comme tous les autres est à la recherche d’un strapontin, même le plus insignifiant. Car ils ont tous compris que la seule révolution qui vaille le coup est celle qui leur permettra de titiller les sommets du pouvoirs tout puissant. Car, preuve en est faite depuis longtemps que ce dernier n’est pas du tout prêt à quitter la table du banquet, même par galanterie, car toujours aussi vorace et de surcroît très malpoli.
Plus de lutte finale pour notre “passionaria du cru”. Elle vient de signer définitivement son bon de sortie de toutes les mouvances “revendicatives”. Une place au soleil vaut mieux que toutes les batailles perdues d’avance même au nom d’un “internationle” qui ne sera jamais le genre humain, ni aujourd’hui ni demain surtout dans un huis clos comme le notre.
Il faut démystifier la malhonnêteté intrinsèque de Ferhat Mehenni
Y. Fasla pour « Algérie Politique »
Je crois que la première qualité requise pour traiter du problème du MAK est l’honnêteté intellectuelle. Pourquoi ? Pour démystifier justement la malhonnêteté intrinsèque de Ferhat Mehenni, qui construit tout un programme de communication sur des mensonges à dimension variable.
Ainsi, aux Kabyles qui sont attachés à l’Algérie, en tant que Nation, il dit que l’autonomie n’est pas séparation. Aux Kabyles séparatistes, il dit que le projet doit passer par l’étape de l’autonomie, pour ne pas braquer contre lui une partie de la population kabyle. En même temps, pour légitimer son projet sur le plan international, il présente la Kabylie comme si elle était la seule région du pays à subir, depuis 1962 l’ostracisme, le racisme et l’exclusion par le régime. Récemment, il a déclaré que la Kabylie était totalement privée de projets, alors que les autres régions était plus que dotées.
Voyez ces quelques exemples de son mode de communication à destination de la consommation internationale:
Il a affirmé, sans la moindre gêne, que 70% des logements construits en Kabylie sont attribués à des non Kabyles. Il a affirmé que les Kabyles, en suggérant que seuls les Kabyles, sont la cible des islamistes et du régime. Après le 20 avril, il a rendu public un communiqué dans lequel il affirme que 90 000 marcheurs ont suivi ses consignes et qu’une grève a été observée. Devant un parterre de parlementaires français et de personnalités juives, il a affirmé qu’en 1967, tous les djounouds qui ont été envoyés combattre contre Israël, étaient TOUS Kabyles, et qu’ils avaient été envoyés par force.
Dans la plupart de ses communications, avec des institutions internationales, ou avec des politiciens de tout bord, il affirme solennellement qu’il est largement représentatif de la Kabylie, laissant entendre qu’il est le seul vrai représentant de la Kabylie. Il leur affirme que le peuple Kabyle est persécuté par les islamistes parce qu’il y a une forte communauté chrétienne. A d’autres, il affirme que les juifs sont préférés aux Palestiniens, et qu’il n’y a qu’à se référer aux nombreux forums kabyles qui soutiennent Israel.
22 avril, 2010
Autonomie de la Kabylie: Requiem pour une désillusion
Boudjemaa Medjkoun pour « Algérie Politique » L’évènement frise le ridicule. Ou plutôt, il l’est. Mais, celui-ci, n’a, certes, jamais tué personne. Les responsables du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) le savent très bien pour avoir ce courage, ou culot dirais-je, d’annoncer la création d’un gouvernement provisoire kabyle à Paris. Oui, nous ne sommes pas en plein milieu des années 60 ou 70 du siècle dernier, mais bel et bien en avril 2010. Quelques « cadres-militants » virtuels sortis ne nulle part, et pour la plupart n’ayant jamais mis les pieds en Algérie depuis bien longtemps, une poignée de journalistes, la plupart marocains ou correspondants de journaux régionaux français, (entretenus?) ou simplement attirés par la curiosité, un palace au coeur de Paris, une déclaration laconique, et la kabyle est dotée d’un gouvernement. Même la France coloniale n’avait pas rêvé d’une telle aubaine !
A ce propos d’ailleurs, il est à se demander si le choix de la capitale française est fortuit, et s’il ne contient pas une certaine charge symbolique ! De même qu‘il est à se demander si ce n’est pas là une offre de service qui ne dit pas son nom…ou plutôt, qui le dit si bien ! D’ailleurs, à ce propos, l’on se rappelle sa sortie, pour le moins indécente, il y a une année déjà, pour saluer la décision du président français d’organiser un référendum d’autonomie en Martinique et appeler « la France, à suggérer cette idée à ses anciennes colonies ». Là on ne peut que regretter la mort de Frantz Fanon qui aurait été, peut-être, d’un secours aux responsables du MAK. Mais bon, il est dit plus haut que le ridicule, n’a pas encore fait de victimes…
De malversations en compromissions, de dérives en manipulations, les responsables du MAK, n’en finissent pas de se déjuger et d’aller de l’avant dans… ce qui semble être leur nature ! Et il n’est pas besoin de refaire un voyage dans le temps pour dépoussiérer les esprits amnésiques.
Pas plus loin que cette semaine, alors que 30 associations berbères activant en France, principalement à Paris, ont dénoncé la grossière manipulation et la mauvaise foi de ce mouvement qui a tenté de récupérer la manifestation organisée à Paris, il y a quelques jours, à l’appel de ces associations, en commémoration du 30ème anniversaire du Printemps berbère, celui-ci récidive, toute honte bue, au lendemain du 20 avril, en affirmant qu’ils sont « des dizaines de milliers de citoyens à être descendus dans les rues de la Kabylie pour réclamer la liberté pour le peuple kabyle » en réponse, bien sûr, à son appel. Ainsi, affirme-t-il, ils étaient »35 000 à 40 000 personnes à Tizi-ouzou, 35 000 à 40 000 à Vgayet et 5000 à 10 000 à Tuvirett« … Primo; exit donc, les autres régions de Kabylie, qui même si elles le sont, viennent d’apprendre que le MAK en a décidé autrement. Mais cela va de soit. On ne peut méconnaître l’histoire et exceller en géographie, ce couple bien soudé, depuis les premières années de scolarisation. Deuxio; et là encore, nulle besoin d’être un mathématicien émérite pour se rendre compte de la supercherie. Près de 90 000 personnes auraient donc marché ce 20 avril pour l’autonomie de la kabylie.
Un petit calcul simplet, voire simpliste même, rétorqueront nos amis du MAK, suffit à démontrer la portée démesurée et insensée de tels propos. Ainsi, si l’on soustrait les militants des autres formations politiques qui émaillent la région ( FFS, RCD, PST, PT, FLN, RND, MSP…et autres), les personnes âgées, les handicapés, les enfants en bas âge, les filles et femmes aux foyer, parmi elles ma mère, les femmes enceintes, celles interdites de sortie, les malades, ceux qui avaient rendez-vous chez le médecin, les personnes hospitalisées et celles qui étaient dans les hôpitaux pour rendre visite à un proche ou un parent, les internés de l’hôpital psychiatrique de Oued-Aissi, ceux qui avaient des choses plus importantes à faire, ceux qui se rendaient à Alger ce jour là, ceux qui attendaient la réponse à leur demande de visa, ceux qui s’étaient saoulé la veille et n’arrivaient pas à dé-saouler, les amoureux qui s’étaient donnés rendez-vous pour profiter du soleil printanier, les indifférents, les autres qui ont un avis différents, les étudiants présents ce jour là dans les universités de différentes région d’Algérie, les immigrés, à l’intérieur et à l’extérieur du pays, les zoufriya à l’usine ou dans les chantiers, la tchitchi des centres urbains cités, traditionnellement, indifférents à toutes les causes, les bourgeois (entendre les riches) et les personnes en voie de le devenir, les bureaucrates, les policiers, les gendarmes, les gardes communaux, le staff de
la JSK, les super-star des aarch, les fans de Mohamed Allaoua, et tout simplement, ceux et celles qui n’ont jamais entendu parler de l’autonomie ou du MAK, et ceux et celles qui sont contre cette idée, il est vraiment difficile d’imaginer comment les machines à calculer du MAK ont pu atteindre ce chiffre !
La politique est une chose sérieuse, dit-on, pour la confier au MAK, et celui-ci, est une organisation pas du tout sérieuse, pour le traiter en tant que telle. Surfant sur une crise identitaire bien réelle existant au sein de l’immigration, et entretenant une nostalgie et un mythe du retour à une sorte de « terre promise » qu’est la Kabylie, dont la réalité est aux antipodes de leurs discours, les responsables du MAK, transfuges indésirables dans toutes les organisations, tentent de compenser leur échecs répétitifs et à ériger leurs fantasmes en réalité. Ils feraient peut-être mieux de créer leur Etat autonome dans le département de la Seine Saint-Denis en le finançant par les revenus des brasseries et de foutre la paix à la Kabylie. A moins, qu’ils décident de joindre l’acte à la parole et de venir mener ce combat, en Kabylie même, aux cotés de ces « dizaines de milliers de personnes » qui portent leur revendication. Faisant un enfant dans le dos à l’histoire de l’Afrique du Nord, de tout temps peuplée par un peuple berbère, ils s’enfoncent dans une vision réductrice, et parlent d’un vaillant « peuple Kabyle ». Or, et d’après la simpliste définition qu’ils donnent de ce peuple, comme un groupe social vivant dans une aire géographique et parlant la même langue, ou plutôt dialecte, il serait mieux de dire alors « les peuples Kabyles » qui peuplent ce territoire. car, il suffit de sillonner cette Kabylie, de Jijel aux portes d’Alger, et des hauteurs de Béni Ouertilane aux rives de la méditerranée, pour se rendre compte que les populations y vivant parlent une multitude de langues et de dialectes et peinent souvent à s’entendre… et font appelle à d’autres langues !
Que les responsables du MAK et la bande de lurons qui les vénèrent, les sceptiques et les procureurs de tous bords, soient avisés d’avance; je n’ai eu aucune montée de nationalisme, je ne cherche à rendre service ni au DRS, ni au régime algérien, ni à Demagh El Aatrous ou au Dalaï Lama, ni à personne, mais, à la seule vérité, »…devant les hommes et devant l’Histoire ». A la seule vérité et à cette kabylie, au nom de laquelle, et sans son consentement, ces nouveaux apôtres du chaos et ces professionnels de l’organisation des défaites, veulent s’auto-proclamer rois et mages ! A cette partie d’Algérie, maintes fois, singularisée, minorisée, stigmatisée, blessée, violée, meurtrie, et que ces nouveaux prophètes, en pleine désillusion, veulent encore sacrifier sur l’autel de leurs intérêts mesquins et étroits. veut-on entraîner encore cette région dans une spirale de violence? Cherche-t-on à verser encore du sang, alors que, celui des victimes des événements de 2001 n’a pas encore entièrement séché ? Les Hommes et l’Histoire doivent désormais reconnaitres les leurs, quant aux autres, « qu’ils se taisent » !
* Ce texte, ayant été publié sous mon nom, et non pas sous un pseudo anonyme, je demande au modérateur de ce blog, de ne tenir compte, et de ne laisser apparaitre que les commentaires, portant la signature complète de leurs auteurs.
Algérie: Le MAK cherche à provoquer la scission fatale
Y.Fasla pour « Algérie Politique »
Il ne faut pas être très intelligent pour comprendre ce qui anime Ferhat Mehenni. L’opinion des Kabyles ne l’intéresse pas. La preuve en est qu’il sait très bien que les Kabyles ont vu de leurs propres yeux que son appel à la grève générale et à une marche”grandiose” a été un vrai flop, puisque ses consignes ont été totalement ignorées, et que le nombre des marcheurs n’a pas dépassé quelques centaines dans toute la Kabylie.
Pourtant, sachant que les Kabyles ont constaté de visu cet échec cuisant, il n’hésite pas à parler de dizaines de milliers de marcheurs et d’une grève réussie. Donc, il se fout éperdument des Kabyles qui ne sont pour lui qu’un fond de commerce et qu’il représente malgré eux. Il sait que les Kabyles vont le traiter de menteur, et il s’en fout. Pourvu que ça ne sorte pas de Kabylie. Et la presse algérienne, guidée par le DRS qui veut un pourrissement en Kabylie ne fera rien pour démontrer que ce monsieur ne représente rien.
Ce qui compte pour Ferhat est qu’il soit crédible pour le lobby sioniste français et ses protecteurs évangélistes américains, dont on sait qu’ils le financent. N’importe quel bon journaliste digne de ce nom peut le vérifier sur le terrain et en ramener des preuves.
Donc, pour pouvoir rester crédible, Mehenni doit démontrer à ses protecteurs et ses commanditaires, que ses consignes ont été suivies. Sinon adieu le bas de laine. CQFD.
La Kabylie souffre…
Chacun se suicide comme il peut quand il n’y a personne qui peut le faire à sa place. Qui ne connaît pas le mal de l’Algérie, surtout, s’il a été au pouvoir ou s’il a été un artisan du pouvoir un jour ? Et, quelle histoire va enseigner le pouvoir qui a eu une faux histoire à ceux qui refusent de le croire. Leur histoire est faite sur le dos des vrais martyres, des vrais moudjahidines et du peuple dans ses dimensions entières. Alors pourquoi continuer à nous raconter des histoires quand nous savons tous et toutes que le vrai responsable de notre malheur est venu de l’autre côté des frontières, pendant, que l’Algérie fêtait la victoire.
Cette victoire qui n’arrête pas, jusqu’à aujourd’hui de compter ses mors ? Pourquoi les Kabyles auraient-ils dit non à notre Emir ? Il était un moudjahid sincère et il n’avait pour ennemi que le colonisateur. Ceux qui sont au pouvoir avait engagé la guerre contre le peuple et l’Algérie entière et ils l’a continue sans vouloir la faire cesser un jour. Ils sont pires que la misère noire. Mais pour perdurer et rester sur le trône, ils nous ont détruits même nos valeurs ancestrales. Celles de l’Emir, d’El Mokrani, de Cheikh Ahadad, de Lala Fatma n’essoumar, de Lotfi, Chabani, Amirouche, Abane, Ben M’0hidi, Youcef, Boudiaf, Daout, Hachani, Mekbel et tous les autres, ils et elles sont très nombreux.
La Kabylie est une région d’Algérie, mais pas du DOM-TOM ou de la France
Kabyle pour « Algérie Politique »
Salam, Azul,
Décidément, on a tout vu dans ce pays, quand on entend des âneries du Mouvement pour l’autoinomie de la Kabylie (MAK). L’Algérie est une unité indivisible, avec ses spécificités particulières, et qui fait sa richesse nationale. Évidemment, nous devrons œuvrer pour une Algérie moderne, laïque, séculaire, tenant compte de sa diversité. En revanche, quand certains responsables commencent à prêcher leur Gouvernement provisoire kabyle, cela relève des âneries. Cela incite à la division du pays, et à créer des clivages entre les Algériens.
Avec une rétrospective, l’OAS a saboté l’indépendance de l’Algérie en 1962. Ensuite, la clique d’Oudja a confisqué l’indépendance de l’Algérie, et a mis ce pays sous le protectorat français, tout en dilapidant toutes ses richesses, et en brisant tout germe de la société civile. Depuis 1962, il y a un régime qui sabote l’indépendance de ce pays. Maintenant, il y a le MAK qui vient s’y ajouter. Si le MAK veut un gouvernement provisoire, qu’il le crée en France. Ce serait très bénéfique pour lui. S’il veut faire le jeu de la France, il n’a pas à y mêler, ou inviter la Kabylie. La Kabylie est une région d’Algérie, mais pas du DOM-TOM ou de la France.
Algérie: Le ministère des AE reconnait que le niveau des étudiants est catastrophique
Akim pour « Algérie Poltique »
De part cette note (lire à la fin du texte) sur son site officiel, le Ministère algérien des Affaires Etrangères (MAE), toute honte bue, nous annonce que, malheureusement, il n’arrive pas à recruter en Algérie (il a retenu 27 candidats sur 3100 dossiers concourants et certainement +12000 dossiers déposés au MAE) et que le niveau est catastrophique ce qui n est pas une nouveauté en soi mais qu’un organisme de souveraineté le reconnaisse de facto…Et il rejette la responsabilité du suivi du concours sur le fleuron de l’enseignement supérieur soit l’ENA dont les professeurs correcteurs de cet examen sont les mêmes qui enseignent dans nos facultés donc qui ont accordé les diplômes à ces étudiants leur permettant de concourir.
J’aimerai savoir ce que pensent les autres internautes du blog sur ce sujet. Doit-on recruter nos fonctionnaires chez nos frères arabes puisque l’examen est obligatoirement en Arabe et éloigne à priori tous candidats algériens ayant une formation européenne ou anglophone… Que faire des milliers de formés algériens sur le marché, haraga… etc… Peut-on exiger des futurs investisseurs le recrutement de nos enfants quand notre super Ministère des AE lui même…ne les accepte pas ?
21 avril, 2010
De dérive en dérive, Ferhat Mehenni annonce la création d’un Gouvernement provisoire kabyle
Ferhat Mehenni qui a participé à la destruction de la Kabylie et la division des populations de cette région en prenant part à la création du RCD, au boycott de la marche du MCB du 25 janvier 1990, à la création du MCB coordination nationale (proche du RCD), du MCB Rassembelement national et enfin du Mouvbement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), vient d’annoncer la création d’un gouvernement provisoire kabyle (GPK). « Il aura pour mission de mettre en place les institutions officielles de la Kabylie et de représenter celle-ci auprès de la communauté internationale. Il durera jusqu’à la reconnaissance officielle de la Kabylie en tant que peuple et en tant que nation par l’Etat algérien », a affirmé Ferhat ce matin à Paris. Agissant en dictateur que la Kabylie n’a jamais chargé de réprésenbter ni en Algérie ni ailleurs, Ferhat Mehenni a confié l’architecture et le fonctionnement du GPK à une Commission de réflexion présidée par Lyazid Abid.