Archive pour avril, 2010

Les parents des victimes du Printemps noir: « Les Aârouch nous ont utilisés à fond ! »

parents.jpgSaïd Mokrab, 64 ans, père de Azzedine, assassiné le 28 avril 2001, dans le village Thaourir Amokrane, à Larbaâ nath Irathen, wilaya de Tizi Ouzou, est déterminé à relancer la justice. Atteint d’une balle au niveau de la gorge, le chauffeur de bus de 23 ans meurt sur le coup. Son père Saïd, qui n’a pu retenir ses larmes, pleure son fils comme s’il venait de l’enterrer. «Il me manque de plus en plus. Chaque mois d’avril, ma famille est en deuil, chacun de nous pleure en cachette. Si mon fils était un malfrat, qu’on le juge et qu’on le condamne, je lui mettrais moi-même des barreaux sur sa tombe. A-t-il mérité de mourir de la sorte ?»

La perte cruelle de son fils n’est pas l’unique source de sa souffrance. Pour Saïd, certains ont profité de cette situation d’amalgame pour instrumentaliser les victimes. «J’en veux à ceux qui se sont servis des parents des victimes. Les Aârouch nous ont utilisés à fond ! », dénonce-t-il vigoureusement, avant de continuer :«Pour légitimer leur mouvement, ils ont profité de la détresse des parents de victimes. Combien de fois ai-je participé aux conclaves des Aârouch ? Combien de fois m’ont-ils promis de combattre pour la vérité et la justice ? Aujourd’hui, je suis abandonné, et je ne suis pas le seul à l’être», déplore-t-il. Même son de cloche chez Abdennour Sidhoum, père de Karim, mort à l’âge de 17 ans à Akbou (Béjaïa).

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En Algérie, la présence à éclipses de M. Bouteflika

boutef.jpgIsabelle Mandraud, Le Monde du 16 avril 2010 

Mais où est donc passé Abselaziz Bouteflika ? Le chef de l’Etat algérien a disparu de la scène internationale. Ou plutôt, il apparaît par éclipses, et jamais où on l’attend.

Absent, les 12 et 13 avril, du sommet de Washington sur la sécurité nucléaire dans le monde, où l’Algérie était invitée, il accueille au même moment, à Alger, son homologue vietnamien, Nguyen Minh Triet, venu, le temps d’une visite de trois jours, consolider les relations bilatérales et développer les partenariats économiques. Depuis des mois, délaissant les longs discours qu’il affectionne, M. Bouteflika ne s’est plus adressé aux Algériens. Et, depuis le 30 décembre 2009, il n’a plus présidé un seul conseil des ministres.

Cet effacement étonne. « An I du troisième mandat. A l’état stationnaire », titrait, le 8 avril, le journal francophone El Watan, à la veille de la date anniversaire de sa réélection en 2009, dix ans après son arrivée au pouvoir. « Le chef de l’Etat, qui s’est « offert » tous les pouvoirs à la faveur de la révision de la Constitution, se fait de plus en plus rare, relevait le quotidien. Lui qui aime tant occuper le devant de la scène politico-médiatique a brillé par son absence. »

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Arezki Abboute représentant de Zehouane à Tizi-Ouzou !

abbout.jpgHocine Zehouane, ancien président de la LADDH, a porcédé récemment à la nomination de Arezki Abboute au poste de coordinateur de la Maison des Droits de l’Homme et du Citoyen de Tizi-Ouzou. Ancien détenu d’avril 1980, Arezki Abbout s’est retiré de la scène politique avant de réapparaître en 2003 lors de la création de l’Union pour la démocratie et la République (UDR) de l’ancien ministre de la Santé, Amara Benyounes. Arezki Abboute a occupé le poste de secrétaire national à l’Organisation de la formation de Benyounes. Lors des élections législatives de 2007, Arezki Abboute a conduit la liste de l’Alliance nationale républicaine (ANR) de l’ancien chef de gouvernement,  Reda Malek, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. El Mouhtarem

Le CNAPEST de Tizi-Ouzou salue la mobilisation des PEST

cnapest.jpgLe Bureau de wilaya du CNAPEST de Tizi-Ouzou salue l’extraordinaire mobilisation des PEST qui  ont  répondu massivement à l’appel du conseil de wilaya de Tizi-Ouzou. Le sit-in du 14 avril 2010,  démontre une fois de plus:
- L’attachement indéfectible des PEST à leur structure syndicale, leur détermination inébranlable à poursuivre la lutte pour leur dignité et leur droit à l’exercice syndical. Par ailleurs, le bureau de wilaya, dénonce énergiquement les tentatives d’intimidation, les pressions, le mensonge et l’intox orchestrés par la Direction de l’Education de Tizi-Ouzou et relayés par ses larbins; condamne le recours de la tutelle à l’instruction orale au détriment de la communication administrative réglementaire; réaffirme son engagement à mener à terme tous les combats des PEST  tel que préconisé par le Conseil de Wilaya.  Continuons à rester mobilisés, vigilants et solidaires autour du CNAPEST.
Le coordinateur par intérim

Procès du Maire de Zerlada: il n’y a pas une explication à ce jugement très clément

maire.jpgMohand pour « Algérie Politique » 

Si le procureur a demandé 5 ans dans son réquisitoire contre le maire de Zeralda, c’est que les faits sont graves. Le tribunal l’acquitte en première instance, et enfin on le condamne à 2 ans avec sursis. C’est dire qu’il n’y a pas une explication ni une logique à ce jugement très clément, pourtant les faits sont passibles de beaucoup plus que ça, à moins de circonstances atténuantes exceptionnelles. Il y a aussi une autre hypothèse c’est une intervention du parquet ou de personnes occultes, façon justice de nuit.
Cette condamnation suppose aussi une décision du Wali représentant l’Etat pour le relever de ses fonctions d’élu. Sa tête me dit que c’est un parvenu, et qu’il fait partie, sans conviction, du clan qui dirige actuellement. Entre eux c’est comme des juifs fortunés, ils sont solidaires. Bientôt on le verra désigné à quelque poste pour le remercier d’avoir servi de relais.

Il me rappelle le Maire de Bordj el Bahri, un petit enseignant du primaire, devenu milliardaire grâce au poste de maire (FLN) de cette commune anciennement prestigieuse. Tout comme son prédécesseur aussi, qui est monté très vite jusqu’à devenir ministre. Ce qu’il a fait de cette belle région est à peine croyable. Des terres agricoles ont été saccagées et transformées en villas informes et innommables. Des apprentis promoteurs immobiliers se sont donné à coeur joie en transformant tout sur leur passage, à leur image.

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Les Etats occidentaux observent complaisamment l’omerta lorsque le pouvoir spolie le peuple algérien

bouteflikasarkozy203afp.jpgNarmotard pour « Algérie Politique »

Une fois de plus, Hocine AÏT AHMED  dénonce publiquement l’ampleur de la régression multiforme et multidimensionnelle dans laquelle sont traînés les citoyens algériens.
Cette régression est attendue. Elle s’amplifie avec le temps du pourrissement. Elle parait fatale dès lors que l’on sait que le système de pouvoir de la RADP a été mis en place, en 1962, par les combines obscures et malveillantes de l’armée de l’Etat-major, avec l’aide, à la fois, des DAF (Déserteurs de l’Armée Française), des civils avec Benbella, des services secrets avec Boussouf et leurs maîtres en la matière, les services secrets français, sous la bannière du président, le général de Gaulle, l’adversaire du président
Ferhat Abbas.
Leur but était surtout d’empêcher l’instauration, en Algérie, de la démocratie authentique ainsi que la souveraineté de la citoyenneté, telles que prônées par ce dernier.

En effet, ils ont violé les Accords d’Evian après avoir renversé le GPRA par un coup-d’État déguisé.
Il est donc évident, même si cela est bien camouflé, que ce système de pouvoir soit tributaire des Etats occidentaux, particulièrement. En effet, ces derniers observent complaisamment l’omerta, c’est-à-dire le silence complice, lorsque ce pouvoir spolie et continue de spolier le peuple de son droit sacré à la libre autodétermination. Il en est de même quand ce pouvoir fraude massivement et légalement, par le détournement des voix ou le bourrage des urnes, en violant les conditions de loyauté du suffrage universel et en étouffant dans le sang et le crime toute opposition politique crédible et légitime.

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CNAPEST: Pétition nationale

larbi1.jpgDepuis sept ans, le secteur de l’Education nationale est secoué par de longues grèves dont les conséquences sur la scolarité des élèves sont incalculables. Elles auraient pu être évitées si les autorités avaient accepté d’instaurer un dialogue sérieux pour prendre en charge les revendications des professeurs que tout le monde qualifie de légitimes.

 

Lors de la dernière grève les pouvoirs publics ont eu recours à un arsenal répressif sans précédent: ponctions sur salaires, menaces de radiation, institution de commissions sécuritaires…Arsenal que les Algériens auraient souhaité voir déployé pour combattre la grande délinquance et la corruption.
L’inconscience de certains responsables du ministère qui, au lieu d’oeuvrer à mettre en place un dispositif qui puisse garantir un enseignement de qualité, s’acharnent à qualifier les enseignants de preneurs d’otages et les accusent d’avoir recours à des procédés terroristes. Ceci, sans mesurer les conséquences désastreuses de ces déclarations stupides sur les valeurs qui fondent l’école républicaine.

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Le colonel Amirouche a fait arrêter et torturer, puis exécuter près de 2.000 intellectuels de sa wilaya !

amirouche.bmpExtrait d’une contribution de Mourad Benachenou, parue aujourd’hui dans le Quotidien d’Oran 

« 1) En période de guerre, tous les coups sont permis ; l’ennemi a effectivement monté une opération d’intonations, à partir de 1957, et en direction de la Wilaya 4, visant à prouver que tous les intellectuels de cette wilaya, et en particulier les lycéens qui avaient rejoint en masse l’ALN à partir de juin 1956, étaient en fait des agents de l’ennemi ; il est à souligner que dans les listes diffusées par l’ennemi, il n’était donné que le noms d’intellectuels ; donc, l’opération visait délibérément à faire éliminer par l’ALN tous ceux qui étaient capables de réfléchir et donc de rendre l’ALN encore plus forte.

2) Cette opération a été immédiatement éventée par les responsables de la zone autonome d’Alger, qui ont tenu informés, preuves à l’appui, les responsables politiques et militaires de l’époque.

3) Il se trouve que le seul qui ait ajouté foi aux fausses informations des services secrets ennemis ait été le colonel Amirouche, et il a agi en conséquence, faisant arrêter et torturer, puis exécuter près de 2.000 intellectuels de sa wilaya.

4) Malgré les interventions insistantes de Krim Belkacem, devenu en septembre 1958 ministre de la Défense du GPRA, et le colonel Si Nacer, chef d’état-major de l’ALN, tous deux anciens commandants de la wilaya 3, Amirouche a continué sa politique de liquidation qui, il faut le souligner, ne touchait que les intellectuels de la wilaya, et il a même réussi à convaincre le colonel Bouguerra, commandant de la Wilaya 4, de lancer une opération similaire dans les rangs de ses troupes.

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Algérie: Les familles de disparus malmenées, la constitution bafouée

disparus.jpgMères, pères, épouses et proches de disparus étaient nombreux, ce dimanche 11 avril 2010, devant le Ministère de la justice suite aux déclarations du Président de
la CNCPPDH selon lesquelles l’établissement de la Vérité sur le sort des disparus serait irréalisable. Les familles de disparus, arborant pancartes, photos des disparus et foulards au logo de l’association, ont choisi de manifester leur colère aux portes du Ministère de la justice. 
 
Les policiers et agents en civil, présents en force, ont une nouvelle fois tout tenté pour empêcher avec brutalité les familles de mener leur action.
La Présidente de l’association, Mme Yous Fatima, accompagnée de deux autres membres du Bureau, devait accéder au Ministère pour réitérer une demande d’audience et transmettre le message des familles qui demandent l’ouverture d’enquêtes effectives sur le sort des disparus. Elle a été interceptée à l’entrée du bâtiment par le policier de service et des agents en civils qui lui ont interdit de passer et lui ont ordonné de  déposer les photos et le foulard de l’association, ce qu’elle a refusé.

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Hocine Aït Ahmed: «le régime algérien a mis l’Algérie sous le protectorat de la France»

haa.jpgQuestionné sur la situation politique et sociale qui prévaut actuellement en Algérie Hocine Aït-Ahmed a eu cette réponse: «Avant le Maroc et la Tunisie étaient sous protectorat français. Aujourd’hui le régime algérien a mis l’Algérie sous le protectorat de la France, un protectorat non dit. Cette dernière aide le président Bouteflika à détruire la société algérienne de l’intérieur». Il a rappelé, à quelques jours de la célébration du printemps, ce que cet événement représente pour lui  «Cette date est une fierté historique». Concernant le printemps noir il dira: «les massacres de manifestants lors du printemps noir sont l’œuvre d’un régime Nazi». Selon lui «Le régime algérien est un régime raciste. Il ne faut rien attendre de lui car il ne fera jamais rien pour aider la Kabylie, ni les autres régions d’Algérie. Les gens du pouvoir ont pillé les richesse du pays sans se soucier de l’intérêt du peuple ». Interrogé sur les velléités autonomistes d’une partie de l’opinion kabyle, Monsieur Aït Ahmed n’a pas voulu faire de commentaire: «Je n’ai rien à dire à ce sujet». Il est revenu une fois de plus sur son passé de berbériste, qui pour lui est une nécessité parce qu’il ne peut pas concevoir une Algérie qui renie sa propre langue. Le mot de la fin se veut comme une lueur d’espoir et d’optimisme et en kabyle dans le texte il a eu cette expression: « Akken ik yehwa tiγzifadh ay-idh,ulaqrar ad yali wass». Kabyle.com

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