Algérie: Confrères, voilà mon solde tous comptes
Par Hassan Moali
En lisant le dossier préparé par nos amis de la Tribune notamment l’article de Ghada- je la félicite d’avoir repris admirablement bien la formule géniale de Benchicou à la sauce journalistique- je n’ai pas pu résister à la tentation de griffonner quelques chose sur ce 3 mal, euh … 3 mai. J’ai aimé que des journalistes tirent, enfin, aussi sèchement sur cette corporation. Il fallait le faire et briser ce corporatisme de mauvais goût qui consiste à cacher nos tares tout en se permettant de dénoncer celles des autres. Très commode, en effet, cette posture de «flingeurs» que nous entretenons jalousement au nom de la liberté d’expression. Oui, mais avons–nous le courage nous, journalistes et patrons de presse de nous déshabiller- au sens intellectuel du terme- devant les Algériens et leur dire tout ce que nous savons et qui nous fréquentons ? Je ne pense pas que nous en soyons capables. Parce que, quelque part, beaucoup d’entre nous n’apprécieront pas que leur image artificiellement fardée soit déformée par le contact direct, par la vérité toute crue.
Me concernant, la seule chose qui me lie encore à cette corporation, c’est le souvenir de nos confrères assassinés. J’en ai trop vu entre 1994 et 1999 pour oublier leur sacrifice. Parfois, je me surprends à m’interroger si leur mort, atroce pour beaucoup, n’aurait pas servi une contre cause et non pas celle des journalistes. Et là, je ne pourrai m’empêcher de penser à nos défunts amis Mohamed Issami, Baya Gacemi et avant eux Chawki Madani. Chawki et Mohamed ont été terrassé par des crises cardiaques dans le «bagne» d’El Manar, à Sid Fredj. Baya, elle, a craqué dans un hôpital parisien fatiguée sans doute d’attendre un geste ne serait ce que pour son talent de la part de ses confrères d’hier. Pour ces trois cas, il s’agit, de mon point de vue, d’une non assistance à journaliste en danger. Pendant ce temps, la presse dite indépendante- je préfère la qualifier de privée- a fabriqué ses milliardaires. Çà roule carrosse et çà parle espadon…
La jet set algéroise de la presse est née au nez et à la barbe des «professionnels des médias». Nos confrères assassinés dont on a indignement vampirisé la mémoire devraient se contenter de leur sommeil par forcément juste hélas. Aujourd’hui même des donneurs de leçons des temps modernes, vont sortir ce disque rayé pour plaider injustement des causes douteuses. Le sacrifice de Djaout, Yefsah et autres Abada et Hamadi sera exhumé ce 3 mai pour servir d’alibi à une presse qui a appris à vivre de ses victoires passées. Je vais peut-être choquer beaucoup de monde et au risque de passer pour un repenti médiatique comme il en existe en dizaines aujourd’hui, Bouteflika a finalement eu raison de prononcer son «Tayabat Al Hammam».
Oui, chers confrères, je pense qu’il a vu juste pour avoir connu personnellement la majorité de ceux qui dirigent les journaux. Par ce que, dire qu’il y a aujourd’hui une censure du pouvoir en Algérie est complètement faux. L’atteinte à la liberté d’expression et la censure sont peut-être et surtout à l’intérieur même des journaux dits indépendants… de leurs volontés. Le pouvoir, lui, se suffit de son arsenal législatif pour se prémunir contre les mauvaises surprises. Qu’est-ce que nous n’avons pas écrit sur Boutef ? On s’est même permis de «gérer» son carnet de santé pour prouver ( ?) à l’opinion qu’il est bien malade et qu’il était au crépuscule de son règne. Sans aucune preuve matérielle ! Nos journaux ont-ils été suspendus ? Non bien sûr. C’est vous dire chers confrères, que ce rapport faussement avant- gardiste que nous entretenons face au pouvoir me parait aujourd’hui déplacé.
En tant que journaliste, et je parle par expérience, çà ne vaut vraiment pas la peine dés lors que l’ennemi n’est pas toujours cet insondable pouvoir. Je sors d’une douloureuse épreuve qui m’a définitivement ouvert les yeux sur ce combat douteux. Le journalisme de conviction est ailleurs. Chez nous, on a les convictions qu’on peut; et parfois c’est elles sont même alimentaires… Alors méfions nous des beaux discours et des effets de manches. Ils ne font pas long feu comme dirait un écrivain qui à curieusement bonne presse sur la place d’Alger. Eh Oui, on ne mord pas la main qui donne…
Plus sérieusement, peut-on prétendre s’opposer au «pouvoir» est entretenir dans le même temps des amitiés presque intimes avec ses serviteurs ? Comment concilier l’inimitié vis-à-vis de Zerhouni, Temmar et Khelil et une grande amitié avec Ghoul, Chérif Rahmani et Louh, alors qu’ils émargent tous chez le grand manitou Boutef ? Les voies du système sont impénétrables, celles de la presse le sont tout autant… Ironie de l’histoire, les ministres islamistes sont en odeur de sainteté dans les journaux les plus ouvertement déclarés contre cette mouvance. A moins que le sourire de Ghoul en soit pour quelque chose…
Non Messieurs, il y a quelque chose qui ne tourne plus rond dans notre corporation. Un ressort est cassé. Le combat des journalistes basiques; c’est-à-dire sans grades dans leurs rédactions, n’est plus celui de leurs patrons. Aujourd’hui même nos patrons vont gambader comme de petits enfants au stade du 20 août dans une ambiance joyeuse je présume, quand il donneront la réplique à une sélection des … ministres. Liaisons dangereuses ? Franchement je m’en moque personnellement… Mais là où le bat blesse, c’est qu’un brillant journaliste de la télévision observe depuis hier une grève de la faim devant nos murs à la maison de la presse sans que personne ne bronche ! Cette posture malheureuse de ce confrère ne risque pas de capter l’attention des nous autres journalistes, cachée par les vitres fumées de nos bolides… Et Dieu sait combien la solitude d’une victime de l’injustice est si cruelle… On ne peut pas, objectivement et honnêtement se réclamer de la mémoire des valeureux martyrs de la profession et maintenir ceux qui ont survécu à l’enfer dans une situation aussi végétative. Oui, c’est peut être macabre de le dire, mais il risque d’y avoir d’autres victimes de la précarité à Sid Fredj notamment.
Les séquelles du terrorisme sont là. Elles attendent juste un facteur déclenchant. De nombreux confrères moisissent encore dans ce «goulag» des années 90 à un jet de pierre de la résidence d’Etat du Sahel. Alors, de grâce, au lieu de gloser sur le faux débat de la liberté d’expression ou de se disputer à longueur de manchettes les glorioles, la presse dite indépendante, ferait bien de se regarder pour une fois face dans le miroir. Il y a d’autres combats certes moins prestigieux mais ô combien, justes que notre corporation devra mener avant qu’il ne soit trop tard. Il y va de la dignité humaine tout simplement. Parce que, les larmes de crocodiles versées dés qu’un confrère où une consoeur disparaît dans l’anonymat ne trompent plus personne. Et, une fois le corps mis en terre, on efface tout et en recommence… !
Cette affliction circonstancielle tient lieu de mode opératoire dans ce qui s’apparente à un encerclement du cadavre. Autres temps, autres tons et bien sûr autres mœurs. La cause des humbles ne mobilise plus. Après le déclassement professionnel on découvre une stratification sociale qui fait passer certains journalistes pour des stars qu’il fait bon de fréquenter et d’autres qu’on a intérêt à fuir comme de la peste de peur d’être contaminé par leur détresse. Il y a donc des journalistes d’en haut et ceux d’en bas ; un peu comme l’Algérie utile et l’autre futile. C’est hélas l’image caricaturale que revoie notre corporation d’elle-même. La preuve ? Combien étions nous ce matin à la place de la liberté d’expression pour soutenir nos amis de la radio El Bahdja qui risquent de perdre leur job ? Une dizaine ou une vingtaine, l’équivalent du nombre de flics dépêchés sur place ! Normal, il n y a eu ni caméras ni petits fours. Tiens, certains de nos confrères préfèrent aller au 21 boulevard des martyrs pour «déverrouiller» la télévision. Amen ! Je vous ai dis qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond ou alors c’est moi qui suis trop carré dans mon propos.
Question : Comment peut-on prétendre dénoncer le DRS, le pouvoir, les généraux ou je ne sais quoi, et se montrer incapables de défendre les droits les plus élémentaires de la profession à l’intérieur même des rédactions ? Les officiers du DRS, les ministres et tous les officiels devraient rire un bon coup…Eh oui, ils nous connaissent bien, nous les journalistes. Nous étions capables du meilleurs mais nous sommes surtout capables du pire. «Tayabat Al Hamam» ? Oui, je le pense vraiment. Malheureusement. Bonne fête tout de même.
Un grand merci Hassen d’avoir eu cette pensée sur les journalistes assassinés. Merci pour avoir soulevé autant de questions et d’avoir dévoilé une fasse caché, mais dominante dans la presse algérienne. Malheureusement, pour cette « corporation », ah pardon elle n’a même pas atteint le stade de cette appellation, l’indifférence des uns l’opportunisme des autres la résignation et la soumission du reste, à quelques exceptions près, font que cette misère à laquelle nous somme soumis persiste et devient perpétuelle.
Cette situation ne profite qu’aux patrons de presse et leurs guides du pouvoir. Si elle fait le malheur de certains journalistes restés, attachés aux valeurs prépondérantes du métier, malgré toutes les tentations et la répression, il continuera de faire le bonheur d’une caste qui n’a rien à partager avec le journalisme. Alors soyons homme et femme digne de ce métier et agissons à mettre un terme à ce chaos.
Ahhhh enfin, une petite bouffée d’oxygène.
A qui le tour ??!!
Lâchez vous ça ne fera de mal à personne , une bonne petite thérapie de groupe fera du bien aux journalistes et aussi aux lecteurs crédules que nous sommes .
enfin un algerien lucide bravo…bravo…
un cris du coeur comme celui qui nous range tous de l’interieur ,mais bon sens comment faut il faire pour unirent toutes nos voix et pousser un rugissement qui dechirera toutes les coronaires de ceux qui nous ONT RENDUS malheureux.
En diagonale je viens de lire le texte de Moali et je réagis par réflexe, d’instinct
Je m’incline devant le courage du journaliste,
Mais ça ne suffit pas
Que s’est il donc passé pour qu’il prenne conscience de ses problèmes de …conscience ?
Et pourquoi ne pas prendre conscience qu’à l’origine il y a des problèmes de droits de l’homme, puis de dignité, puis de conscience personnelle et enfin de courage. Long est le chemin comme dit Lucky Luke
Kamel Daoud
Bravo… impeccable… et juste
La solidarité entre pratiquant de la meme profession, qu’elle soit journalistique ou autre n’est pas du gout des algériens que nous sommes.La question est que notre culture de l’entraide a disparu depuis des lustres au moment où l’Algérie a accedé à son ndépendance et au moment une classe bourgeaoise qui claque des millions dans une seule nuit de cabaret.
Pendant que nos gouvernants s’adonnent à des dépenses mal à propos qui chiffrent au sommet de l’Anapurna, les peitits de la rue vivent grace à l’aumone qui leur est faite par des ames charitables pas plus aisées qu’eux.Le puritanisme n’est pas la tasse de thé préférée de nos gouvernants.Nos chefs sont loin de ressembler aux ministres norvégiens par exemple qui au delà de la dotation qui leur est calculée et attribuée, sont tenus de gratter dans leurs poches en cas de dépassement.Jamais un ministre norvégien ne peut se servir d’un véhicule de service avec chauffeur ou utiliser un avion privé comme le font nos petits responsables locaux.Une simple rigueur dans les dépenses de l’état.Le ministre norvégien va chercher ses enfants de l’école par ses propres moyens et attention à l’absentéisme sous peine d’etre sanctionné.Dans notre pays, nos ministres,nos walis, nos chefs de daira, nos P/APC sont privilégiés et parait-il sont les vrais penseurs de l’économie nationale.
En revenant à la corporation qui regroupe les journalistes, beaucoup de ces derniers sont pris par le vertige du gain colossal et se prostituent pour une information dirigée et l’inondation de bobards en direction de leurs lecteurs rendus crédules par un matraquage médiatique incessant et sans commune mesure.
Adieu le professionalisme et la déontologie journalistique .
Au journaliste Hassan MOUALI, auteur de l’article « Algérie: Confrères, voilà mon solde de tout compte ».
Sincèrement affecté, sans être journaliste moi-même, je compatis avec ce prudent journaliste de talent et de conscience professionnelle exemplaire.
En effet, je comprends, ressens et vis même son coup de colère et d’indignation qui permet d’extérioriser et de dégager, un tant soit peu, cette rage au cœur qui fait pleurer toute personne honnête qui en souffre intérieurement.
Cette souffrance légitime, mais non désirée, que provoquent les itératives violations de l’éthique, de la déontologie, de la dignité humaine donc, est, hélas, exacerbée par l’impunité totale garantie, et, pire encore, par la complaisance des autorités, soit-disant, des références chargées de les défendre et de les faire respecter.
Certes, dans un monde intéressé et particulièrement en Algérie, que l’arsenal de lois et d’ordonnances scélérates, propres à son régime de truanderie politique, a réussi, malgré tout, à transformer en un gigantesque « Hammam ».
Des millions de « Keyassat » ou masseurs et masseuses, de tous poils, y opèrent dans le sens du poil, évidemment. Ici, la propreté physique manque autant que la probité morale ou intellectuelle.
Cela s’explique, à mon humble avis, par l’envoutement crasseux dominant qui s’est répandu, depuis l’indépendance, et qui s’est imposé par la course effrénée au pouvoir et au dinar, ou plus exactement aux devises fortes.
Cette course effrénée a été choisie, volontairement et malhonnêtement, comme sport national et international et érigée au point de devenir une religion généralisée qui se transforme progressivement en une une seconde nature, en ce début de Troisième millénaire.
Aussi, ces devises fortes ont outrepassé leur rôle de moyens d’échanges et de produit mérité récompensant un travail utile et consciencieux.
Ce triste constat qui désigne aujourd’hui les journalistes algériens, à quelques exceptions près, existe dans la même proportion chez les médecins, les enseignants, les magistrats etc., et leurs
Conseils de l’ordre respectifs.
Tous ces truands du régime de la RADP se sont imposés impunément par le droit de leur force et par leur rejet idéologique irresponsable de la pratique de la véritable démocratie au sein de l’État et de la population. Ils ont ensuite voulu nous imposer la vie de sujets soumis ou résignés comme modèle de vie, à prendre ou à laisser.
Mais ils oublient qu’ils mourront bien un jour, comme nous tous, sans avoir vécu, eux non plus, leur propre vie telle qu’ils l’aurait souhaitée, s’il avaient permis à chaque citoyen de vivre librement la sienne de vie.
Déjà, au lendemain de l’indépendance,, on s’en souvient, le Premier truand président de la RADP, avait menacé publiquement de « faire passer dans le Hammam, pour leur dissoudre leur graisse », les citoyens qu’il n’appréciait pas.
Ainsi, ce déshonorant constat ne doit pas non plus, nous faire oublier la sagesse de de La Fontaine, dans « Rien ne sert de courir, il faut partir à point », ou que la terre tourne, que le jour fait nécessairement suite à la nuit et inversement, et qu’enfin, il y a un Jugement Dernier pour les croyants comme pour les autres.
pas tort du tout.
Et venant d’un authentique journaliste , on ne peut que s’incliner face a cet autocritique .Que d’autre le fasse pour voir!!!
Tu es de la graine des anciens. Chapeau bas et mes respects pour cette confession qui nous espérons aidera les autres journalistes et par delà toute l’élite Algérienne à pendre conscience de la noblesse de leurs métiers et de leurs tâches et de la nécessité absolue qu’ils e qu’elles reprennent leur liberté de penser pour la mettre au service de la vérité et de l’éveil des consciences du peuple.
Merci Mr MOUALI
je trouve juste le fait de dire que l’atteinte à la liberté d’expression sont commises le plus souvent dans les journaux eux-mêmes. En sommes, c’est l’ambiance morose qui paralyse des secteurs entiers qui a fini par contaminer la presse…
Hassan Moali, journaliste algérien qu’on aime lire tant son courage et son éthique sont d’une exemplarité parfaite et loueuse.
La vérité, trés difficle à dire, est normalement le propre du journaliste , lui qui n’est que le rapporteur de propos ou d’événements vérifiés.Hassan Moali est le genre de journaliste qui ne mache pas ses écrits; bien au contraire il use de saplume telle une épée brandie sur un scélérat.Il est d’une franchise si rare en Algérie, où une loi scélérate régente l’information d’une maniere draconnienne.Ce journaliste qui affronte avec beaucoup de bravoure les sévices prononcés par les tribunaux pilotés par le pouvoir, ne recule devant rien pour satisfaire en premier lieu ses convictions personnelles et en deuxiéme lieu faire parvenir au lecteur un minimu de vérité sur la vie politique nationale.
Un prix de déontologie journalistique devrait lui etre decerné sans « complaisance aucune ».
On joue à l’âne pour avoir du son,Mr Moali.
Vous nous faites le coup du Mea Culpa après avoir subi une épreuve.Vous faites un constat bien maigre de votre servitude volontaire à un système d’assassins et de corrompus qui continuent à manipuler tout un pays au nom d’une dictature qui n’a rien à envier à celle de la Corée du nord.
Couchez vous comme vous en avez l’habitude et attendez que les services vous donnent un « dossier » pour aboyer comme vous savez si bien le faire.
En attendant,contentez-vous de votre os pour aiguiser vos rares dents pourris et fermez votre clapier,votre haleine est fétide.
Ne vous en faites pas, on vous sonnera dès qu’on aura besoin de vous.
bon sommeil.
Omar
Hassan moali ? est-ce vous qui sévissiez dans les colonnes de Liberté ? Quoiqu’il en soit, dans notre pays, l’histoire récente nous a appris que les libertés s’arrachent. Le MJA avait ouvert le chemin mais noyauté, il a vite éclaté. Quand la guerre déclenchée en 92 a éclaté la majorité des journalistes a perdu toute lucidité puisqu’il s’en est trouvé qui ont appelé a jeter à la mer 3 millions et demi d’algériens. La suite ? « Chacun a choisi son camp ». Les plus honorobles furent La Nation et Libre Algérie. Le reste a vité au pognon. A ce jour. Hélas.
Je n’ai pas confiance en toi ô si moali.J’ai connu le journaliste sais smail qui était fln puis ffs puis flic puis rien dès qu’il a récupéré les terres de son père alors où est l’astuce moali?
svp comment en calcule le solde de tous comptes 01/09/2009 au 30/09/2010
comment en fait
merci de me rependre
La voix humaine ne pourra jamais couvrir la même distance que celle de la petite voix silencieuse de la conscience.
Gandhi
bon courage pour le reste du temps car la conscience n’est ni plus ni moine le jugement de son propre âme
redouane