Narmotard pour « Algérie Politique »
Sincèrement affecté, sans être journaliste moi-même, je compatis avec ce prudent journaliste de talent et de conscience professionnelle exemplaire.
En effet, je comprends, ressens et vis même son coup de colère et d’indignation qui permet d’extérioriser et de dégager, un tant soit peu, cette rage au cœur qui fait pleurer toute personne honnête qui en souffre intérieurement.
Cette souffrance légitime, mais non désirée, que provoquent les itératives violations de l’éthique, de la déontologie, de la dignité humaine donc, est, hélas, exacerbée par l’impunité totale garantie, et, pire encore, par la complaisance des autorités, soit-disant, des références chargées de les défendre et de les faire respecter.
Certes, dans un monde intéressé et particulièrement en Algérie, que l’arsenal de lois et d’ordonnances scélérates, propres à son régime de truanderie politique, a réussi, malgré tout, à transformer en un gigantesque “Hammam”.
Des millions de “Keyassat” ou masseurs et masseuses, de tous poils, y opèrent dans le sens du poil, évidemment. Ici, la propreté physique manque autant que la probité morale ou intellectuelle. Cela s’explique, à mon humble avis, par l’envoutement crasseux dominant qui s’est répandu, depuis l’indépendance, et qui s’est imposé par la course effrénée au pouvoir et au dinar, ou plus exactement aux devises fortes. Cette course effrénée a été choisie, volontairement et malhonnêtement, comme sport national et international et érigée au point de devenir une religion généralisée qui se transforme progressivement en une une seconde nature, en ce début de Troisième millénaire.
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