El Mouhtarem « Algérie Politique »
LNR ? Il ne s’agit pas de l’ANR, l’ancien parti de l’ancien chef de gouvernement Réda Malek, mais de La Nouvelle République, un quotidien national qui boucle ses pages à 12h00. Son tirage ne dépasse pas 7000 exemplaires/jour, alors que les invendus sont de l’ordre de 8000 exemplaires. Il est dirigé par Abdelouahab Djakoune, un vrai clown qui fait rire les journalistes à la Maison de la presse Tahar Djaout. La célèbre phrase de Djakoune est: «Mon journal n’a pas de ligne éditoriale mais une ligne téléphonique», pour dire qu’il reçoit des ordres, pas de Benaknoune vu son statut, mais de Cheraga, c’est-à-dire du commandement de la Gendarmerie nationale. Le véritable rédacteur en chef de LNR ? Posez la question à n’importe quel journalistes il vous répondra.
J’ai fait cette introduction pour présenter aux internautes un «journal» qui se permet, grâce à la publicité de l’ANEP, d’insulter le Front des Forces Socialistes (FFS) et ses dirigeants. Dans un article publié aujourd’hui par LNR, le journaliste Mussa. A qui n’est autre que Moussa Acherchour, un mercenaire originaire de Sidi Aich (Béjaia), a tiré à boulets rouges sur le FFS qui, selon lui, s’est vendu au Maroc. Et pour cause, le mercenaire Mussa. A est revenu sur la dernière interview du premier secrétaire du FFS, Karim Tabbou, à la chaîne marocaine 2 M. Le mercenaire Moussa Acherchour a déformé les propos de Karim Tabbou au sujet de la question sahraouie. «Sur la question sahraouie, l’impénitent Karim Tabbou soutient que les Sahraouis seraient mieux considérés sous le joug marocain…», alors que le premier secrétaire du FFS ne s’est jamais prononcé sur cette question. Il a seulement dit qu’en Algérie, cette question intéresse plutôt une certaine presse.
Plus loin, le mercenaire Moussa Acherchour est revenu sur la mise au point de Hocine Aït-Ahmed à Hassain Heykal qui avait fait état, sur Al Jazeera, d’une complicité de Hassan II avec les services français lors du détournement d’un avion marocain, transportant les cinq dirigeants algériens. Il faut reconnaître tout de même une certaine honnêteté à Acherchour Moussa qui a souligné dans son papier que Hocine Aït-Ahmed faisait partie des cinq dirigeants historiques (MDR Mort de dire. MST, Mutegh Si Tadsa). Moussa Acherchour, qui vit à Sidi Aich, affirme, par ailleurs, que les observateurs, à Alger, commencent à s’interroger sur le timing choisi pour lancer cette campagne anti algérienne à partir du Maroc…El Mouhtarem est en droit de s’interroger sur le timing choisi pour lancer cette campagne anti FFS à partir de Sidi Aich pour le compte de la brigade de gendarmerie LNR.