Ali Kafi ringard.. Ali Kafi suranné.. Ali Kafi troublé et dépassé
Laidouni pour « Algérie Politique »
Ali Kafi ringard.. Ali Kafi suranné.. Ali Kafi troublé et dépassé. L’ex-président du HCE, croit-il que sa participation à la révolution est une raison forte pour réprimer les enfants de l’Algérie indépendante ? Il parait que notre homme est atteint de cette névralgie algérienne appelée légitimité révolutionnaire ! Sinon qui l’aurait installé tuteur des combattants et de la révolution et qui l’aurait désigné arbitre pour décréter l’interdiction d’écrire sur l’histoire de l’Algérie ? Est-ce son statut de chef de la wilaya2 historique dont personne ne nie l’existence qui lui dicte ceci ou réagit-il à l’omission de son nom par ce même Sadi à qui il interdit d’écrire sur la révolution pour la simple raison d’être né peu de temps avant la révolution. Pour Ali Kafi, seuls les combattants ont ce droit et encore, pas tous; seulement les chefs !
Que Sadi écrive sur la guerre de libération et sur les combattants à sa manière et dans un ton plai, révoltant pour quelques-uns ou humoristique, ceci ne concerne que lui, ses lecteurs et surtout les critiques. Il pourrait exiger même un traitement d’exception de la part des spécialistes qui suivront délicatement ou violemment; celui qui ose écrire le fait à ses risques et périls et personne n’a le droit de le priver de la liberté d’expression du moment qu’il respecte l’éthique de l’écriture que nous connaissons tous, excepté les gens comme Ali Kafi bien entendu. Et puis, même s’il enfreignait aux règles, on devrait respecter dans nos réactions, les règles morales loin des sentiments, des « légitimités » et de l’esprit de paternité à l’Algérienne. S’il arrive que l’auteur mente, il n’a qu’à assumer ses mensonges ; quelle serait l’utilité des autorités judiciaires, si Ali Kafi se chargeait de sanctionner les menteurs ? N’appartient-il pas à Ali Kafi ni à quiconque de donner un carton rouge à un écrivain même s’il est un psychiatre.
Qu’Ali Kafi soit un grand chef de la wilaya 3 et de ceux se sont mêlés à la saleté de la politique suite à la plus sale opération d’après l’indépendance qui est celle de janvier 1993, personne ne lui a dénié le titre et ce n’est pas moi né en 1960 qui vais le faire. Qu’il témoigne comme ça lui chante à son âme et conscience, il n’est pas le seul, ou qu’il dise ce qu’il veut des morts et des vivants, et à moi de le croire ou de ne pas croire. Qu’il dise ce qu’il veut de Sadi, je ne me sens concerné ni de près ni de loin, surtout que le chef du RCD ait une lange «comme ça», d’ailleurs je présume qu’il ne se taira pas ! Ce qui enflamme ma colère, moi qui suis né en 1960, c’est surtout le fait de dénier le droit d’écrire sur la guerre de libération comme si celle-ci était le monopole d’une junte dont nous ignorons les tuteurs ! Sinon, que veut dire la déclaration de Kafi : « loin de l’histoire et du processus de la guerre, il ne l’a pas vécue et ne peut donc fournir un témoignage cohérent », l’arbitre et le rival !
Oh qu’il est grand analyste académicien et critique notre sage Kafi ! Qui lui permettrait de décider ainsi ? Qui interdirait à Said Sadi ou quiconque de débattre le sujet combien délicat de la révolution, des révolutionnaires et des martyres? Personne, y compris Ali Kafi que je ne peux pas gober depuis sa sinistre investiture à la Présidence sur le dos des hommes ! L’absent au congrès de la Soummam, ne sait-il pas que les plus concernés par l’écriture sur la guerre de libération nationale sont justement ces gens qui n’ont pas vécu les évènements atroces, ceux qui sont nés pendant et après la guerre? Surtout s’ils sont dotés de moyens intellectuels et académiques comme Sadi d’ailleurs ! Il appartient à Kafi et les autres d’observer, de lire et s’ils le voulaient, de corriger.
Ceci dit, et il y en aura encore, les menaces de Kafi et ses déclarations arbitraires n’ont pas droit de cité dans une république démocratique qui renie la dictature et parie sur la liberté. Qu’il se mette dans la tête une belle fois pour toutes que nous les Algériens de l’indépendance, nous n’acceptons et n’accepterons jamais qu’on s’ingère dans nos affaires littéraires ou notre liberté d’expression. L’intervention de Kafi est la malvenue dans ce domaine. Quant à son témoignage, nous aurons à l’analyser ; nous en avons les moyens. En ce qui me concerne, je profite de l’occasion pour exprimer mon refus absolu de l’écouter ou de lui accorder, ne serait-ce qu’un brin d’importance après son passage par la fournaise de 1992. Je préfère qu’il se taise pour ne pas raviver les feux de la discorde.
Ka fait ce vieux koufi quand il a été dns le HCE avec des harkis ( near et compagnie!)
Ka fait ce vieux koufi quand il a été dns le HCE avec des harkis
Ali Kafi rigole bien avec le poulain de celui par qui tous les malheurs de l’Algérie sont arrivés. A ne rien comprendre avec le bonimenteur ex président du HCE. Ne pas omettre qu’il était là quand les lâches ont tué Boudiaf. Ce denier a été bel et bien remplacé par Kafi.
Quelle photo!
Ces 2 sieurs, peuvent-ils nous raconter leur propre histoire pendant la guerre de liberation?
Oú exactement avaient-ils combattu?
Quel genre de lutte avaient-ils fait?
Voila quelques simples questions qu’ils peuvent nous eclaircir nos chandelles et rendre service á leur propre figure …
C H I C H E, á vous la parole
ouvrez vote bec surtout pour votre bien, … CHICHE!
Boutef, en tant que president d’algerie meme si on n’a jamais voté sur lui, peut ordonner l’accés libre et sans conditon aux archives et docuements á nos historiens et leurs etudiants …
Pour ce qui est d’Ali Kafi, cgef de la wilaya II qu’il nous raconte son histoire propre á lui et de meme les autres de la fameuse pretendue famille revolu-tionnaire…
Au temps notre frere Benachenou et cie qui se sont iincurgités comme des anciens moudjahidines en 2010, welcome á la cosa nostra revolu… please raconter nous aussi votre role d’ancien moudjahid dans le fief oú vous aviez exercé vos combats, car vos histoires seront certainement benefiques pour le peuple algerien et peut-etre le monde entier.
Histore les jugera ces tetes devastatrices de la nation algerienne.
Les Historiens et le peuple algerien vous interpellent pour liberer et donner accés libre aux archives et documents de la guerre d’algerie 1830-1962.
Les Historiens vous guettent et interpellent
Manipulations, anathème, Parti pris sur la guerre de libération : Les mises en garde des historiens
Si le livre de Saïd Sadi sur la mort des deux colonels historiques, Amirouche et Si El Haouès, n’a pas manqué de déclencher une vive polémique politico-historique, il reste qu’il n’en pose pas moins, par ailleurs, la délicate problématique de la frontière éthique et déontologique qui sépare le sujet de l’histoire de la chose politique. Jusque-là très largement « squatté » par des acteurs politiques, le débat ô combien sensible autour d’une des phases les plus déterminantes de la guerre de Libération nationale, en ce que cette période a connu de tensions et de crises majeures, mérite d’être relayé, sinon pris en charge par des historiens dont c’est la profession sacerdotale même. L’entrée en scène de Ali Kafi, colonel de la Wilaya II historique, relance de plus belle la controverse sur un des points de l’histoire où notamment le politique le dispute outrageusement aux faits historiques. Ali Kafi, lors de l’entretien qu’il a accordé à quelques titres de la presse nationale, dans un moment de « colère », a critiqué les historiens en termes virulents, leur reprochant de n’avoir pas trop fait pour faire jaillir la vérité historique.
Le jugement est trop dur, d’autant plus que l’historien, en Algérie, rencontre d’insurmontables obstacles, souvent politiques, qui se dressent devant lui. Joint par téléphone, Mohamed Harbi, historien de renom, a affirmé : « Nous assistons à une fréquentation instrumentale de l’histoire. » Pour lui, elle « doit participer à la construction et à l’affermissement de la nation et non le contraire ». Commentant l’épineuse question liée à l’assassinat de Amirouche soulevée par Saïd Sadi, il soutient : « En aucun cas, le livre ne met en évidence le contexte dans lequel s’est déroulé l’assassinat de Amirouche et de Si El Haouès. » Et d’affirmer que « les éléments avancés ne sont pas démontrables ». M. Harbi déplore l’embrigadement des archives. « De toute manière, les archives sont réellement fermées. Si on disposait d’archives – celles des gouvernements successifs et du Comité de coordination et de l’exécution (CCE) – le débat serait tout autre. »
Le risque de retourner à 1959
Selon Daho Djerbal, maître de conférences à l’université d’Alger, les obstacles qui se dressent devant l’écriture de l’histoire « se situent au niveau des sources écrites et des archives diverses ». Pour étayer son propos, il a énuméré toutes les difficultés que rencontre l’historien : « Il y a les sources de l’armée française, conservées dans les Services historiques de l’armée de terre à Vincennes (SHAT). Il y a des documents concernant la Bleuite, des rapports d’officiers des services du 2e et du 5e Bureau et des états-majors de régions. En tout cas, tous les tenants et les aboutissants des opérations d’intoxication menées par l’armée et le pouvoir colonial durant la guerre de Libération. Ces archives ne sont pas encore accessibles. » « Il y a également des documents pris par l’armée française sur les officiers ou djounoud de l’ALN ou encore les minutes des écoutes d’émissions de radio de l’ALN captées et décodées par l’armée française qui pourraient nous informer sur les conditions dans lesquelles les positions de Amirouche et Si El Haouès auraient pu être localisées. Ces documents aussi ne sont pas accessibles. D’autres documents détenus par les anciens officiers du MALG ou ceux de la Wilaya III ou d’autres Wilayas ne sont pas accessibles au public », a-t-il indiqué. Ce dernier met en cause aussi l’inaccessibilité aux archives nationales. « L’accès aux archives nationales algériennes est soumis à réserve systématique. Tout se passe comme s’il s’agissait d’un bien privé de l’Etat, alors qu’il relève du domaine public national. Les archives de l’ALN comme celles de l’EMG, des deux COM de l’Est et de l’Ouest sont au niveau du ministère de la Défense nationale. Personne ne sait, à ce jour, quel sort leur est réservé », a-t-il regretté.
Daho Djerbal, un historien dont l’engagement est connu et reconnu, ne s’est pas interdit de nous livrer son appréciation sur la contribution du livre de Saïd Sadi à l’écriture ou à la réécriture de l’histoire de la guerre d’indépendance. « Il ne faut pas oublier de mentionner que le livre de Saïd Sadi n’est pas nouveau en la matière. Ces dernières années, il y a plusieurs auteurs qui ont écrit sur la Wilaya III historique ou sur Amirouche en se basant sur des témoignages et divers documents. D’autres sont à paraître. Là aussi, comme sur d’autres problèmes sensibles, il faut consulter l’ensemble des sources et témoignages, et procéder à des recoupements avant d’arriver à avancer une quelconque hypothèse », a-t-il analysé avant d’asséner : « Toute vérité en histoire n’est que provisoire dans l’attente de nouvelles sources venant la confirmer ou l’infirmer. » Ainsi a-t-il considéré, comme pour loger tout le monde à la même enseigne (rectitude d’historien ?), qu’il est « facile de spéculer sur tel ou tel évènement, mais jusque-là les intervenants de part et d’autre n’ont pas exhibé les documents authentifiés pouvant accréditer leurs propos ».
D. Djerbal met en garde, sans rire, contre « le risque d’être encore une fois victimes de nos sources et nous inscrire contre notre gré dans le prolongement de l’entreprise d’intoxication qui avait commencé en 1958 et 1959 avec l’affaire de la Bleuite. Si l’on n’authentifie pas les documents entre les mains de telle ou telle personne et si l’on ne fait pas les recoupements indispensables, on risque de se retrouver devant une situation identique à celle de 1959 et d’ouvrir la voie à de nouvelles purges, représailles ou règlements de comptes », a-t-il averti. « A ce jour, aucune recension n’a été faite des officiers et djounouds victimes des purges internes ou de luttes intestines non seulement dans la Wilaya III mais dans l’ensemble des Wilayas du pays », témoigne-t-il. Se disant attaché au respect scrupuleux des champs de compétence du politique et de l’histoire, Daho Djerbal plaide pour une séparation nette des deux domaines. « Il faut, me semble-t-il, séparer le débat politique du travail de l’historien. Ce dernier n’a pas à prendre parti dans des disputes dont les tenants et les aboutissants échappent au plus grand nombre. On interpelle çà et là les historiens en les traitant même de lâches, mais il faut savoir que certains d’entre eux sont interdits de parole, éloignés des procédures d’examination et de sélection universitaires, ou leurs travaux soumis à la censure durant des années. Beaucoup font leur travail d’historien, publient quand ils le peuvent dans leur propre pays ou à l’étranger, forment des générations de jeunes historiens ou contribuent à l’édition de mémoires de beaucoup de militants et cadres du mouvement national dans l’anonymat le plus total ». Pour M. Djerbal, « il faut savoir faire la part entre le bon grain et l’ivraie ». De quoi convaincre Ali Kafi.
L’autocensure des années de plomb sévit encore
En plus de « l’inaccessibilité et la non-communicabilité des archives en Algérie qui dorment d’un sommeil paisible dans les rayonnages des centres d’archives publics » et ce, malgré la législation en vigueur, Mohamed El Korso, chercheur à l’Institut d’histoire, a évoqué, lui, un des obstacles majeurs à l’écriture de l’histoire. L’autocensure. « Il y a l’autocensure héritée des années de plomb que le chercheur traîne malgré lui. Elle est liée à un ensemble d’études dominantes qui font dans l’apologie et d’un discours politico-historique qui balise les espaces permis. Autrement dit, les espaces à ne pas dépasser sous peine d’être l’objet d’une critique à la limite de l’invective. Elle devient un obstacle majeur. » « L’archive reste une arme à double tranchant qui nécessite un traitement critique surtout quand elle émane du 5e Bureau. » Il a souligné, par ailleurs, que « le silence assourdissant des témoins qui, quand il livrent leurs témoignages, le font de manière sélective préférant une nationalité étrangère à la nationalité algérienne ».
La polémique provoquée par le livre de Sadi pourra un tant soit peu combler cette faille ? « Toute polémique est, en soit, positive parce qu’elle nous pose des questions. Le danger, c’est l’instrumentalisation directe ou indirecte, volontaire ou involontaire du produit historique », a averti M. El Korso.
Par Hacen Ouali
http://www.elwatan.com/Manipulations-anatheme-Parti-pris
Permetter de terminer par ceci:
« La volonté de paix crée une dynamique de réconciliation qui impose d’elle même les garanties que chacun doit donner aux autres. Et que tous doivent donner à chacun ».
Hocine Ait Ahmed 1999
lien/video sur un vrai moudjahid et nationaliste algerien.
Au bon entendeur
voici « lien/video » suggéré ci dessus,
sur un vrai moudjahid et nationaliste algerien qui avait mis son combat dans le musé de l’Histoire de l’algerie en 1962 apres avoir combattu la france coloniale depuis l’age de 11 ans.
C’est vrai vous avez compris, il s’agit du Dr. et chef de l’OS Hocine Ait-Ahmed.
Videos et autres articles interessants
http://www.yasni.ch/hocine+ait-ahmed/person+information?sdts
Au bon entendeur
Bien dit ! Son combat a été mis » dans le musé de l’histoire de l’algérie en 1962″. Vous avez omis d’ajouter ausssi le combat de 1963 à 1964 pour la démocratie.Depuis,il avait compris que c’est pas un bled . Salut.Salam
Oú est passé cette fami(NE)lle revolu-tionnaire OFF-icielle ?
Contribution : Cessez de mentir !
Par Makhlouf Touabi*
Je suis outré. Nous avons assisté ces derniers jours à un déferlement d’histoire(s) de la part de certains personnages, plus ou moins intéressés par le maintien d’une situation de monopole de la parole sur notre guerre de libération qui m’a révolté en tant qu’ancien de l’ALN et citoyen. Nous sommes nombreux à avoir constaté que ce monopole dont ils se sont, jusque-là, autoproclamés seule autorité qualifiée pour distiller leurs messages sous couvert de légitimité historique, n’a d’autres fins que d’asseoir leur hégémonie politique par la falsification, l’usurpation, les reniements dont ils ont usé et abusé depuis 1957 à nos jours.
Les réactions injustes et injustifiées au livre du docteur Saïd Sadi sur Amirouche m’incitent à assumer ma part de responsabilité morale afin de dire ma colère envers et contre ceux qui ont déversé leur haine dans le but de discréditer l’ouvrage dont tout le monde s’accorde à dire qu’il est bienvenu. La première réaction est venue, sans surprise d’ailleurs, du cercle «malgache» (d’obscurs éléments sans envergure aucune dans les rouages du MALG ) convertis en gardiens du temple d’où se redistribue la rente. Ils ont tenté de gommer la responsabilité des crimes commis par leurs maîtres, et pourquoi pas, les imputer à leurs adversaires d’hier et d’aujourd’hui, pour ceux qui ont eu la chance de survivre. J’utiliserai le même ton que lui. Mourad Benachenhou est un être sans la moindre décence. Il était connu en tant que tel au Maroc. Qui donc, à part lui et ses semblables, pouvait insulter et oser défendre la séquestration des corps de deux héros ? Quant à cette «organisation » des anciens du MALG, elle a été créée précisément pour peser contre toute velléité de manifestation de la vérité, susceptible de mettre à nu les falsifications répétitives de l’Histoire par et au profit du même clan. Dans un passé récent, j’ai été témoin d’une série d’apostrophes de son président par des intellectuels moudjahidine sur ce sujet après qu’il eut travesti la réalité. Pourquoi créer spécialement cette association puisque tous les moudjahidine sont égaux, du moins ils devraient l’être ? Mais puisque le fond du problème dans les attaques de M. Benachenhou et des autres c’est de cibler la Kabylie, autant aller au fond d’un débat qui traîne depuis si longtemps. faut peut-être rappeler que si cette région a donné 15 colonels à la Révolution pour libérer le pays, c’est grâce à un esprit de sacrifice où aurait pu et dû puiser l’actuel clan qui gère l’Algérie et qui a squatté tous les postes de pouvoir pour s’adonner à la prédation tout en accusant les autres Algériens d’être d’épouvantables régionalistes. Je disais, donc, que leur cauchemar était et est toujours d’être dévoilés pour les crimes commis par leurs chefs et peut-être avec leur complicité individuelle et ou collective dans les assassinats d’Abane, de Khider et de Krim Belkacem. Parlons aux nouvelles générations de ce qui peut être encore prouvé pendant que des acteurs vivants peuvent encore témoigner. Abane Ramdane, dont on veut coller la mort à Krim, vouait à ce dernier, en dépit des frictions qui les ont opposés, un respect sans limites et il a mis naturellement son intelligence au service de celui qui l’avait contacté à sa sortie de prison. Des militants savent que Krim a failli subir, avec le colonel Si Mahmoud Chérif, le sort de Abane alors qu’il insistait pour s’assurer que Abane, censé être retenu dans cette ferme isolée au Maroc, disposait d’un minimum de confort dans son lieu de détention. Car c’était bien de cela dont il était question. Mais Boussouf en avait décidé autrement en doublant tous les autres responsables au fait du problème Abane. Lorsque Boussouf répondit à Krim qui insistait : «Je ne suis pas un geôlier !» Krim Belkacem et Mahmoud Chérif devinrent blêmes. Ils venaient de comprendre que Abane avait été liquidé. N’eût été le sang froid du colonel si Mahmoud Chérif qui a compris ce que recherchait Boussouf : les pousser à réagir alors qu’ils étaient totalement à sa merci ; il y aurait eu ce jour-là trois têtes à liquider par Boussouf et ses acolytes, tous de la Wilaya V, basée au Maroc. Des hommes qui nous parlent en aparté sont encore en vie. Les historiens devraient se dépêcher de les approcher au lieu de contester, de façon très séléctive d’ailleurs, le droit à des acteurs politiques d’écrire. Une partie de la paix civile du pays dépend de cette affaire et il faudra bien reparler de ce qui s’est passé à Tétouan en décembre 1957. Boussouf, rongé par son ambition, voulait affaiblir Krim pour se hisser à son niveau. D’ailleurs, il s’attache aussitôt à semer le doute auprès du colonel Si Nacer (Mohamedi Saïd), chef de l’armée, auprès duquel le (les) «chargé(s) de mission» ne cessait (ent) de donner des «preuves», comme par exemple le fait que Krim l’avait retiré de la liste des ministrables du GPRA. Le travail de division continua jusqu’à l’aboutissement du plan d’isolement de Krim qui passait par la démobilisation de Si Nacer, qui devait renoncer à son poste de chef de l’armée. Boussouf, obtenant ce qu’il a voulu, n’avait plus d’obstacles devant lui. La place est libre et il suffit de proposer son protégé Boumediène, un colonel sans faits d’armes. Krim a fini, après maintes réticences, par céder et accepta de le nommer chef d’état-major. Ainsi Krim, après avoir perdu la (sa) tête pensante (Abane), venait de perdre son bras armé (Si Nacer). Voilà pourquoi sont tirés tant de couteaux après le livre de Saïd Sadi : la peur de devoir regarder le passé en face avec les ambitions criminelles qui animaient des hommes en pleine guerre pendant que leurs frères se saignaient à l’intérieur. À ce propos, il faut se souvenir que le colonel Lotfi (Chaoui Boudghiar) a quitté le Maroc quand Boumediène fut nommé chef de la base ouest, en signe de protestation, lui l’intellectuel qui refusait d’être sous le commandement de celui qui était considéré comme un colonel «maison». Il est mort dans le sud-ouest, avec une vingtaine de cadres qui l’ont suivi dans la précipitation, dans des conditions qui ne sont pas sans rappeler celles qui ont coûté la vie à Amirouche et El Haouès. Ayant réussi une autre étape dans son travail d’élimination par affaiblissement de Krim, Boussouf jubilait. Pas pour longtemps, car le petit Boumediène, son protégé, avait de l’ambition, et comme dans la plupart des cercles formés autour de crimes et de complots, Boussouf finit par être victime de sa créature. Mais comme Krim était craint, respecté et même adulé par les anciens, il ne pouvait scier la branche qui l’avait porté au départ. Plus tard, arrivé à ses fins, Boumediène sut être reconnaissant envers son ancien maître. Eliminé politiquement, Boussouf put s’accaparer d’innombrables marchés : pétrole, trafics d’armes, affaires louches, etc. en toute impunité puisqu’il avait la bénédiction et la protection de Boumediène qui l’avait supplanté. Si je rends aujourd’hui hommage à tous mes frères et amis qui ont servi dignement la Révolution dans les transmissions comme dans les autres domaines, tandis que d’autres tirent une gloriole d’être «malgaches » à des fins indignes de notre combat, il faudra que nous les faisions payer par notre devoir de parler car nous aurons doublement failli si nous laissons le nombre et les grades de ces racketteurs continuer à augmenter tous les jours. Nous avons l’obligation de dire les choses pour la vérité due aux nouvelles générations, l’honneur de notre peuple et la cohésion de notre nation. S’agissant de la sortie d’Ali Kafi, il nous est extrêmement pénible de le suivre tant ses assertions sont dépourvues de sens commun. Peut-il affirmer une chose et son contraire sans se discréditer ? De plus, de quel droit peut-il se revendiquer pour affirmer que l’Histoire est une zone interdite aux Algériens et qu’elle relève du domaine réservé. Réservé à qui et pourquoi ? Je ne comprends pas pourquoi Ali Kafi ne dit pas simplement la vérité sur sa non admission aux travaux du Congrès de la Soummam, premier acte régulateur de la vie politique et organique du FLN après le déclenchement de la Révolution. Il n’a été écarté ni par Abane ni par Amirouche dont le rôle, pour ce dernier, était la sécurité des lieux et la protection des participants aux travaux. Pourquoi cette haine aveugle et injustifiée envers ces deux responsables ? Pourquoi ne veut-il pas dire qu’il a été simplement renvoyé par son chef, le colonel Zighout Youcef, qui lui a préféré des commandants plus aptes à contribuer au succès du congrès dans lequel il s’est beaucoup investi, comme Si Abdellah Bentobal et Si Amar Benaouda qui sont toujours vivants ? Ce fut d’ailleurs la seule fois que Kafi a croisé Abane ! L’histoire de sa prétendue rencontre avec lui à Michelet est une pure invention. Une autre vérité selon Kafi, une demi-vérité selon les témoignages recoupés. Il était contre la décision des colonels d’aller, sinon de demander des comptes, du moins de faire bouger les choses à Tunis. Pourquoi et qui a eu l’idée d’utiliser un code grillé (hors séance) pour communiquer ? Ce qui est sûr, c’est que cela ressemble étrangement à de la dénonciation déguisée et cela a facilité la tâche de l’armée française qui a capté les messages et déployé, par la suite, d’immenses moyens pour éliminer Amirouche, Haouès et leus compagnons. Allah yarhamhoum. Il suffit de voir les documents inédits produits par Saïd Sadi pour comprendre qu’il ne s’agissait pas d’une banale embuscade mais d’un véritable traquenard. En plus, si comme l’affirme Kafi, la radio de la Wilaya III ne marchait pas, comment a-t-il pu contacter Amirouche et recevoir sa réponse ! L’heure est grave. L’Algérie est à la croisée des chemins. Certains, dont des faux moudjahidine présents au sommet de l’État, n’en finissent pas de jubiler. Pendant que d’autres affrontaient la mort avant de suer pour la construction du pays, eux redoublaient d’ardeur pour prendre le pouvoir puis, dans leur sinistre besogne, ils mirent à sac les richesses du pays en éliminant tous ceux qui en savaient trop. Je m’adresse à mes frères de combat. Parlez, dites la vérité.
Sinon notre combat n’aura servi à rien.
Si les attentes des nouvelles générations vous indiffèrent, pensez, mes frères, à ceux qui, hier comme Amirouche et Lotfi, n’ont pas voulu se planquer et qui ne sont plus là.
Oui pensons à eux.
Alger, le 11 mai 2010
M. T.
(*) Officier retraité de l’ALN
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/05/18/article.php?sid=100274&cid=41
Un devoir et droit aux generations futures. La verité rien que la verité.
Le combat de 1954-62 n’est pas achevé.
Au bon entendeur
Pourquoi tant de mensonges sur notre histoire ?
Tous les peuplent du monde connaissent leur histoire, leur vraie histoire, sauf en Algérie. On enseigne une histoire à nos enfants, composée de brides de mensonges et de falsifications. Mentir à tout un peuple sur son histoire est de la pure schizophrénie. Là où le mensonge est devenu une monstruosité, c’est durant la révolution algérienne. Ce n’est qu’après 48 ans, que les langues commencent à se délier, et une petite lueur de vérité commence à jaillir et imbiber nos citoyens algériens. Déjà, les faits commencent à parler d’eux-mêmes, les deux tribus d’Oudja (Maroc) et de Gouhmeir (Tunisie) avaient escamoté la révolution algérienne, et rendu notre pays malade sous la houlette du Président Boumédienne. De même, certains de nos compatriotes avancent que la mort d’Abane Ramdane est une erreur, un dérapage, durant la révolution. On s’excuse, mes chers compatriotes, on appelle cela un assassinat, car cela a été de manière calculée, préméditée, et machiavéliquement. On a assassiné le Père du Congrès de la Soummam, le Père de la naissance de l’Etat algérien, le Père de notre histoire notre Père, tout simplement. Ensuite, le Président Boumédienne et sa clique ont continué la besogne d’assassinat de nos valeureux Moudjahidines. On ne va pas les énumérer. Tout le monde connaît ces personnes. Même malade, sur son chevet de mort, à l’hôpital, il continuait à commanditer des assassinats. En parlant de Boussouf, Boussouf et ses acolytes ont les mains pleines de sang de gens innocents. Ils étaient complices dans l’assassinat d’Abane Ramdane et bien d’autres. En tant qu’êtres humains, Allah yarhame tous ces gens, mais dire que ce sont de grands moudjahidines, c’est faux, ce sont des assassins de premier degré. Comment pourrait-on appeler tout ce carnage ? Des erreurs, des dérapages ? Non, mes chers compatriotes. C’est un crime contre la nation algérienne, et c’est un crime contre l’histoire de l’Algérie. Egalement, ces deux tribus ont l’infamie de garder les deux corps des deux valeureux Moudjahidines (le Colonel Amirouche et si-el Houes), dans la cave de la gendarmerie, pendant 20 ans. Quelle insulte et ignominie à la nation algérienne ! Pourquoi et il n’y avait aucune raison de garder ces deux corps ? C’est un autre crime commis encore envers la mémoire de l’histoire de l’Algérie.
Le temps fait les choses et, avec le temps, la vérité étouffée essaie de percer le rideau de mensonges de notre chère famille révolutionnaire. En faisant un bilan, non seulement, ces deux tribus ont usurpé l’histoire de l’Algérie, assassiné le Leadership algérien, et ensuite, ils ont détruit le pays, en créeant deux Algéries : Une Algérie de caste riche (leur Algérie), et une Algérie de misère (de bidonvilles). Durant 48 ans, ces deux tribus ont pris la gouvernance du pays, dilapidé les richesses, falsifié l’histoire, créer le régionalisme, en s’attaquant férocement à la Kabylie.
Pour terminer, je remercie toute l’équipe d’El Mouharem et les citoyens avides de justice et de vérité sur notre histoire. Et sachez à tous les manipulateurs, à tous les déviateurs, à tous les récupérateurs, que je ne suis pas un kabyle, ni un berbérophone, ni un politicien véreux. Je suis un fellah de la région de Tiaret.
J’accuse les assassins d’Abane Ramdane, de nos frères Moudjahidines et aussi des anonymes.
Quand dans ses propos dignes, Madame Abane Ramdane, interrogée, avait dit : ‘’ Que signifie la mort d’Abane Ramdane devant l’indépendance d’Algérie ! ». Elle avait raison dans un certain sens, et elle avait tort dans autre sens. Allah Yarhame son époux, nos vrais frères Moudjahidines, et les anonymes morts ou assassinés injustement.
A l’échelle de la grandeur de cette dame, et de sagesse, elle avait raison.
A l’échelle de l’éternité, elle avait raison.
A l’échelle de la grandeur de son époux et à la grandeur de tous ces valeureux Chouhadas et Chouhadates, elle avait raison.
Mais, à l’échelle de la vraie histoire d’Algérie, elle n’avait pas raison.
A l’échelle de la matrice de l’histoire de ce pays, elle n’a pas raison.
A l’échelle de l’avenir de ce pays, elle n’a pas raison.
Car, la guerre était finie. Nos frères n’avaient pas à assassiner qui que ce soit. Tout le monde savait que l’indépendance était trop proche. Si Abane Ramdane et ses autres frères auraient été sacrifiés par leurs frères d’arme, dans des conditions particulières, pour l’indépendance de l’Algérie. On aurait dit que leur mort ne signifie rien devant l’indépendance d’Algérie. Mais ce n’était pas le cas de figure. Avant 1962,
Il y avait eu des assassinats, et après 1962, il y avait des assassinats. Les assassins se trouvent parmi les membres la Clique du Maroc et la Clique de Tunisie. Ces visionnaires ont vite compris que l’indépendance approchait. Pour leurs propres intérêts, et asseoir leur pouvoir sur le pays, ils avaient commencé à assassiner tous les vrais Leaders, et en commençant évidemment par Abane Ramdane : le père de l’Etat algérien, et du Congrès de la Soummam. Certains témoins pointent du doigt le sabre de Boussouf dans l’assassinat d’Abane Ramdane. La justice ou l’histoire nous le dira, in’challah. Comme on a pu le remarquer, la mort d’Abane Ramdane et des autres n’a pas été un sacrifice pour l’indépendance de l’Algérie. Elle a été l’œuvre calculée d’assassins sur leurs frères, et qui nous gouvernent aujourd’hui. J’implore Madame Abane Ramdame de me pardonner, et de m’excuser d’avoir apporter dans ces colonnes d’el Mouharem, mon petit point de vue, sur cette sale guerre d’Algérie, pleine de mensonges. Après l’indépendance, notre génération apprenait l’histoire d’Algérie. Mais on a tous grandi, et on est capable de réfléchir. A la longue, on découvre que l’histoire que l’on apprenait à l’école est un conte de Harry Poter, bien confectionnée de fantaisies, de mensonges. Ce n’est pas la vraie Histoire d’Algérie. C’est l’Histoire des gens du gouvernement. Leur propre histoire. Cette histoire manipulée, déguisée, et travestie en leur laveur, pour s’arroger les honneurs d’appartenir à la soit-disante famille révolutionnaire. Les faits le démontrent. L’histoire va le démontrer. Déjà, cela commence. La réalité et la vie quotidienne de chaque famille algérienne le prouvent. Ces gens ne forment pas la famille révolutionnaire. Les gens qui formaient la vraie famille révolutionnaire ont été quasiment assassinés par ces visionnaires du pouvoir. C’est une famille d’assassins. La justice doit être faite et rendue. Cette famille est l’ennemi des Moudjahidines dans le maquis, et est l’ennemi du peuple aujourd’hui. Comme un intervenant Baghadi l’avait bien décrit dans son commentaire : ‘’ L’Algérie a été violée à maintes reprises dans son histoire’’. Il avait raison. En voie de conséquence, nous invitons tous les gens à témoigner, et apporter leur contribution. Il y va de l’avenir du peuple algérien, et de la restitution de l’histoire de l’Algérie. Comme on dit, il faut rendre à César, ce qui appartient à césar, rendre à Dieu, ce qui appartient à Dieu, mais il faut aussi rendre à l’Algérie, ce qui appartient à l’Algérie : son Histoire. Pour ce faire, un procès à la Nuremberg devrait être organisé, et la justice devrait être faite. Et tous ces assassins devraient être traduits en justice. Ce serait une bonne chose pour toute la nation. Jusqu’à maintenant, i l n’ya que de la confiture. Avec ce procès, tout citoyen concerné peut faire valoir sa défense. Ainsi, l’Algérie va retrouver sa virginité, et le peuple peut aller de l’avant et construire ce beau pays, sans mensonges, sans régionalisme, sans haine, sans intégrisme aveugle. Chacun apportera sa petite pierre. Tout simplement, en faire une nation moderne et démocratique, et pluraliste.
Vive la vérité et la justice
Mostaganem, Benotmane