Le vieux démagogue et l’insécurité linguistique !!
Improvisateur pour « Algérie Politique »
Après avoir définitivement terrassé le terrorisme armé, certains vont s’atteler d’ici peu à éradiquer l’insupportable violence culturelle.
Ainsi, un ancien premier ministre, vient de reprendre à son compte les slogans éculés des années Boumediène, ceux-ci avaient ruiné linguistiquement toute la société et, depuis le pays se complait dans une médiocrité culturelle affligeante.
Le patron du FLN veut sécuriser la langue arabe. Il serait bien inspiré à mon avis de demander conseil au ministre de l’intérieur actuel qui dans le domaine sécuritaire a réussi admirablement son pari.
Comment peut-on la sécuriser plus ?
Cette langue est partout, à l’école, au lycée, à l’université, dans nos administrations, fait les beaux jours de nos médias étatiques et se retrouve un peu partout dans une société qui brille à la fois par son analphabétisme dramatique et son inculture irrémédiable.
Les seuls qui n’en bénéficient pas, paradoxalement, ce sont les fils et filles des dignitaires de ce pays. Le lycée français d’Alger par exemple est constitué à quatre vingt pour cent par des Algériens issus de la nomenclature dirigeante.
Et tous se retrouvent après leur cursus scolaire français dispensé en Algérie dans des universités étrangères.
Le seul geste sécuritaire digne de ce nom est de ratisser manu-militari tout cet espace dédié à la subversion qui met en péril notre identité culturelle et se permet de bafouer officiellement notre idiome coranique.
A part ce geste hautement courageux, je ne vois pas d’autres actions possibles.
Mais je ne suis pas certain que les tout-puissants parents terroristes pourfendeurs d’une unité nationale indéfectible, accepteraient de se plier aussi facilement aux exigences imposées par un de leurs nombreux anciens porteurs d’eau, qui fait tout pour ne pas sombrer dans l’amnésie collective.
Islamiste “modéré” à la manière de l’ambigu Nahnah, très craint du côté de Sougueur, puis éradicateur au service de la junte militaire, Belkhadem vit mal sa répudiation et essaye de reprendre la main en émotionnant la fibre patriotique des masses populistes et ainsi escompter un repêchage miraculeux.
A l’heure où le polyglotisme s’impose de lui-même, un vieux démagogue complètement fichu se lance dans un combat d’arrière-garde pour se rassurer sur son avenir sérieusement hypothéqué par d’obscures stratégies de recomposition.
Il faut avouer que les propagandistes, y compris ceux d’internet, sont malicieux ou point de nous avoir occupé sur des sujets periphériques en attendant la coupe du Monde qui prendra la releve bientot. En dehors de quelques informations glanées quelques fois et ayant comme source les Enquêteurs Judiciaires du DRS, on ne lit rien sur les anciens affaires qui dorment de leur sommeil artificiel.
Il est vain de vouloir les citer toutes, il y en a beaucoup helas! A commencer par la phase 2 de Khalifa bank qu’on disait il y plusieurs années inéluctable. Les juges de la Cours suprême ne s’en proccupent pas tout comme quelques autres affaires sensibles parcequ’elles concernent des personnes du Pouvoir ou l’ayant été.
On revient épisodiquement sur l’affaire de Sonatrach pour effleurer comme des caresses les gros dossiers et les gros marchés qu’ on ne veut ébruiter. Pour ne pas le faire on choisit de parler de petits contrats de gré à gré.
Ce matin c’est le tour de l’INPED de répondre en ce qui concerne un marché de formation. On évoque un mail d’une société suisse qui selon el watan et sa celebre journaliste spécialiste, met en mauvaise posture le Ministre Temmar. Un marché d’une trentaine de mille d’€ . De qui se moque t on ? C’est du pipi de chat chère Madame. Vous aurez remarqué aussi qu’on ne parle que des agissements de certains du Gouvernement mais rien sur beaucoup d’autres ? Barkat et les dégats fait à l’Institut pasteur notamment, Tou et les contrats interminables, Zerhouni et le contrat relatif aux passeports et CNI Biométriques signés avec une société qui dans son propre pays a été déclaré non recevable, les gros avenants de l’autoroute Est Ouest, Les affaires du conférencier Ministre de l’environnement et du Tourisme qui ont circulé sur le net, GNL16 et son Méridien etc… N’oublions pas Takout et son ascension fulgurante, l’éducation nationale et ses appendices qui font dire à certains qu’ils sont inamovibles parcequ’ils savent arroser les décideurs.
On ne parle pas aussi des biens immobiliers et mobiliers acquis par des Algériens en Europe et en Amérique , ce serait ce un sujet tabou ?
C’est cela qui fait dire aux citoyens qu’il s’agit de réglements de comptes.
En tout cas ça a tout l’air d’une manifestation de l’humeur de ceux qui ne sont pas contents et qui le font savoir.
C’est donc que les deniers publics et le respect des lois de la République sont secondaires par rapport aux sauts d’humeurs qui dictent l’essentiel de la vie politique et économique et sociale.
Il n’y a helas beaucoup d’autres situations dont on ne dit pas un mot on a choisi des cibles les plus grosses et on leur chatouille les doigts du pied pour les faire réagir.
D’aucuns l’ont fait d’ailleurs et chaque fois qu’ils le font ils ajoutent de l’incompréhension.
Au motif que les affaires sont en justice on n’informe plus et la mutlitude d’attachés de presse , mis en place comme une mode, un certain moment ,sont donc tous au chomage actuellement ou bien ils s’occupent des courses du Patron. On aurait bien voulu en tant que citoyens savoir ce qu’il en devient et pourquoi donc on cible certains en laissant d’autres finir d’achever l’image bafouée de l’Algérie.
Si c’est ainsi que l’on pense panser les plaies, calfeutrés les trous et dissimuler les longues et larges fuites , en attendant la mise en place du gros budget que Bouteflika et Ouyahia veulent mettre dans l’arène finale. Eh bien on peut dire, nous les profanes, qu’ils s’y prennent tellement mal et maladroitement a telle enseigne qu’ils nous enlèvent toute envie de participer modestement à toute oeuvre de salut public pour désigner les malfrats.
Les malfrats étrangers,notamment ceux la qui sont en Algérie, et qui se distinguent par leurs attitudes nocives. Ils se tiennent éveillés de peur de devoir « donner » les gens qui les aident à voler l’Algerie.
Si les Inspecteurs du DRS ne trouvent pas matière, au lieu de nous parler de marchés de gré à gré de quelques milliers d’€ , pourquoi ne feraient ils pas un essai: répertorier sur ce site notamment les quelques affaires divulguées avec minutie et force détail.
Il est vain de vouloir attaquer un ogre quand les armes adéquates ne sont pas utilisées, se rabattent sur les grives est une fuite en avant et c’est injuste. A moins que c’est aussi une « Politique »mains propres à l’Algérienne, comme l’aventureux socialisme à l’Algérienne qu’il y a quelques années.
Ils ne manqueront de confirmer pourtant que des millions d’€ sont gachés, ils trouveront des Algériens opulents qui s’abreuvent sans honte et sans gène à la cagnotte publique parceque simplement ils sont amis ou proches de telles telles personnes. J’imagine qu’ils savent tout cela bien sur, leur metier ,les moyens et les facilités qu’ils ont peuvent permettre de retracer les circuits qu’empruntent les Deniers publics et les lieux où ils dorment en attendant. Ils savent aussi que des gestionnaires de sociétés étrangères, parfois de minables personnages qui sont devenus grands avec l’argent algérien généreusement donné par de cupides personnes. Ils connaissent les proches de ces mafieux qui s’inventent une histoire et une profession pour épater, puis amadouer et enfin acheter des Algériens, qui avec un logement, qui avec des vacances, qui avec un portable dernier modèle sont devenus des proies faciles entre les mains de corrupteurs visibles et connus à Alger où ils fréquent leurs suppots et leurs facilitateurs. Comme vous savez le problème ne serait pas grave, si de grandes entorses aux lois et aux règles de contrôle et de suivi ne sont viciées par ce genre de « cadeaux ».
Pour ce qui est des grosses commissions vous n’ignorez sans doute pas qui en bénéficient, ils ont des postes de cadres supérieurs civils et militaires ou assimilés, ils oeuvrent avec les accords tacites de leurs Chefs, ils n’ont pas peur car ils sont au courant de beaucoup de choses que font leurs Ministres et par ricochet sont protégés en attendant des Ministres plus courageux et plus audacieux qui ne pensent pas qu’être Ministre ou autre et une fin en soi et qu’il faut céder à tous les caprices des décideurs pour le rester le plus longtemps possible.
A coté de nos Algériens petits et grands on oublie souvent que le vrai mafia c’est celui qui corrompt des Algériens et qui non content de la richesse qu’ils peuvent faire sans trop d’effort, volent également leur propre pays, en dissimulant l’objet de leur vol. D’un clic pour pouvez vérifier en Chine ou taiwan pour ne citer que ces deux pays , vous pourriez découvrir les sociétés boites aux lettres qui sont des boites de pandore des Fournisseurs des Algériens. Ils ne procédent pas de la même manière , les uns créent des sociétés en Chine ou taiwan en leurs noms, ces bureaux ou sociétés écrans n’ont ni personnels ni bureaux, mais elles fournissent sur documents leurs sociétés implantées en Europe. C’est ainsi qu’elles proposent des produits à prix forts aux clients algériens. Les Algériens de bonne foi ne regardent pas la qualité des pièces et documents fournis s’ils sont fabriqués pour la cause ou ils sont vrais? Beaucoup ne verifient rien quant au fond, ils se contentent de la forme. Ils suffit parfois de noter la désignation des marques des produits et de faire une petite recherche, sans frais, pour découvrir le pot aux roses. Certaines marques n’existent pas, et certaines sociétés fournisseurs ne sont que des boites aux lettes implantées en Chine notamment. Elles servent de recependiaire de recettes importantes que les sociétés ne veulent pas déclarer dans leur pays d’origine. Ces sociétés servent aussi à payer les intermédiaires et les commissions diverses . Ainsi chacun est généreusement arrosé et pour tout l’or du monde ils ne voudraient que cela change.
Quiconque agit dans cette perspective est leur ennemi.
Si on veut assainir ce secteur c’est facile il suffit de commencer et la peur du gendarme ferait le reste, car ils vont paniquer tout de suite.
Les Inspecteurs savent également comment retrouver les montagnes de commissions payées par des sociétés étrangères indument à des fonctionnaires publics, tout comme ils connaissent les différentes affaires qui ont couté beaucoup au Pays lors de la privatisation et de la contractualisation de contrats de services , ils savent sans doute aussi qu’ils existent beaucoup de cas qui méritent analyse et étude pour éviter que les choses se répétent encore et encore …On ne vise pas les pipi de chats on parle d’affaires a plusieurs millions chaque fois.
De grace ne nous parler des affaires pipi de chat, il est plus stratégique de s’attaquer aux gros ours que les petits renards; ces derniers disparaitront tout aussi vite qu’ils sont nés , du moment que les gros sont neutralisés.
Il faut dire enfin qu’une fois n’est pas coutume les Inspecteurs incorruptibles du DRS,agissent, il était temps, sur ces dossiers plus importants pour le devenir de l’Algérie que de filer des opposants politiques et les défenseurs de droits civiques. Ils sont seuls nous semble t il, qui agissent dans le pays, alors qu’il existe de dizaines de milliers de controleurs et d’inspecteurs, cadres supérieurs et cadres moyens, qui choment sans doute dans les administrations …sans oublier les policiers et les gendarmes et toute leur armée d’indicateurs. Ils n’auraient pas le pouvoir d’entamer une quelconque enquête sans le ok ! Pourquoi acceptent ils donc ces postes? La question est posée.
Tout comme les experts comptables réviseurs d’entreprises qui se goinfrent d’honoraires et qui sont généralement silencieux sur les agissements des organes de gestion des entités qu’ils sont censées surveiller.
Voila ce que je voulais dire pour aujourd’hui, j’espère ne pas trop de me tromper en disant tout cela. L’avenir nous le dira.Il est un fait aussi, les écrits sont disponibles il est aisé de vérifier maintenant ou plus tard. Les documents ont une durée de vie légale, ce n’est pas fini donc pour les amateurs des sociétés chinoises et taiwanaises , ils ont des soucis à se faire. Quant aux opérateurs Algériens , ils doivent vérifier tous les documents s’ils ne veulent pas tomber dans le travers de la complicité par leur silence et ou leur négligence.
Les archives commerciales ont une dureé légale de conservation de 10 ans , autant que la prescription, on a donc un bout de temps devant nous pour s’assurer des faits et des choses avant de les clore.
C’est une oeuvre de longue haleine, qui est entamée , elle est tout aussi importante et vitale pour la vie en Algérie que l’air que nous respirons.
Mohand
Des creatures pareilles(type bel-khra-Ddem, ouya-hiya, abou-Jjrad et les autres de l’apn+senat tous des ventouses du drs) qui ont transformé l’algerie la blanche á une grisaille qui leur ressemble…un pays classé dernier dans tous les domaines mais premier dans la corruption, saleté et malediction.
Une parenthese, il parait que son frere s’est auto proclamé roi á Birkhadem…
Le Front de Liquidation Nationale est foutu et n’a que des sanguinaires qui sucent le peuple algerien mais ils payeront tous leurs crimes humanitaires contre l’algerie et son peuple car tout est repertorié sur leur compte rouge et noir.
Sorry de leur dire ouvertement mais á voir cette tete c’est le disastre de la nation algerienne.
Au bon entendeur.
“Nous sommes plus que des dinosaures…”
C’est l’aveu d’un membre du FLN
Cela s’est passé, hier, à la Coupole Mohamed-Boudiaf, au troisième jour du congrès du FLN.
À un groupe de journalistes qui l’entouraient, un membre du comité central de ce parti et néanmoins député à l’APN, leur fait cette croustillante remarque : “Vous nous appelez dinosaures, vous avez tort : les dinosaures ont fini par disparaître et, quant à nous, nous sommes toujours là comme vous pouvez le constater.”
De fait, la presse l’a bien constaté : c’est bien à un congrès digne des années de plomb qu’elle vient d’assister à la coupole Mohamed-Boudiaf. Décidément, il faut songer à présenter nos excuses… aux dinosaures, les vrais.
Bande de cons !
et autres verités sur la malediction de ce Festi Lill wa Nhar 1962-2010 dans:
http://abdoumenfloyd.centerblog.net/6.html
Au bon entendeur
Algerie est foutue sous ce corrupteur et corrompu 3eme mandat d’un regime malade caduque et en dephasage totale de la realité 2010.
Etat des droits, état du Droit et Etat de droit en Algérie
Tahar Hamadache
L’état des droits, quotidiennement alarmant ; l’état du Droit, concrètement inquiétant ; l’Etat de droit, un idéal absolument nécessaire pour l’Algérien(ne), en Algérie.
Dans son récent discours au Conseil national du FFS, AIt-Ahmed dit : « La situation actuelle de notre pays est la résultante de la conjonction de la situation internationale et de la crise interne qui perdure ». Plus loin, il ajoute : « La répression et la corruption sont le seul ciment de l’Etat ».
Nous ne pouvons soupçonner Ait-Ahmed d’ignorer le rapport que ces deux phrases contenues dans son discours entretiennent avec l’état des droits au quotidien (à commencer par la série d’ecchymoses que différents compartiments du droit social et administratif algérien affiche depuis quelques semaines dans le secteur de l’éducation.
Nous ne pouvons le soupçonner puisque Ait-Ahmed n’est pas seulement un homme tout à fait averti, il est aussi titulaire de diplômes supérieurs en sciences juridiques, spécialité droits fondamentaux ou de l’homme.
Ces deux phrases nous renseignent en fait sur l’état auquel aboutit la situation qui prévaut concernant le Droit algérien et nous renseignent aussi sur le lien intime qui existe entre cette situation et la situation de l’Algérie sous l’emprise du tsunami néo-libéral qui s’empare de la planète.
Le mot répression et le mot corruption ont leurs correspondances au niveau du Droit. La répression renvoie au droit civil et au droit public ; la corruption renvoie principalement au droit commercial et au droit international.
L’Algérie qui ne maitrise pas encore bien le droit commercial, notamment au niveau international, subit des pressions (à commencer par celles du FMI, y compris celles du port de Marseille) pour chambouler le droit public, administratif,social et civil.
Le gouvernement, qui semble ne plus savoir comment faire pour se renforcer par le front « souveraineté populaire » (on ne cite même pas la proclamation du 01 Novembre 1954 comme pouvant être une source doctrinale, à l’image de ceque l’on afit avec la déclaration universelle des droits de l’homme dont les membres du CRUA puis du FLN se sont inspirés), se retrouve sans Droit privé structuré, ce qui favorise toutes les formes de corruption, et avec un Droit public dont il ne peut reprocher le chamboulement qu’à lui-même, raison pour laquelle la répression semble être l’option par laquelle la transition sera assurée entre le Droit en vigueur à celui recherché pour satisfaire les vautours planétaires.
Toutes raisons qui font que toute action tendant à faire appliquer le droit en vigueur, à faire opposition aux faits de Prince, aux abus, à l’illégalité, et, qu’elle soit individuelle ou collective, culturelle, syndicale, économique ou politique, cette action doit être menée en adéquation avec la nécessité de contrôler le Droit international pour que le pays soit mieux outillé en vue de défendre ses intérêts et celui de ses ressortissants tout en se donnant les moyens coecitifs à l’encontre de ceux qui profitent de cette situation tout en ayant en permanence à l’esprit le souci d’avoir l’Etat de droit comme point de repère d’orientation, comme horizon désiré.
Tahar Hamadache
8 mars 2010
http://www.hoggar.org/index.php?option=com_content&task=view&id=968&Itemid=64
En algerie 2010, il y’a 2 grands partis, celui de la police cad le DRS qui detient toutes les institutions (presidents de la rep, senat, apn et la sonatrach) l’autre parti est le FFS qui possede le peuple et l’etat de droit.
Au bon entendeur.
En faite, qui avait assassiné Medeghri?
http://nadorculture.unblog.fr/2009/12/10/saida-ahmed-medeghri-revient/
CHICHE, Boutef et cie dites nous la verité sur ce terrible crime humanitaire
Mr Boutef, vous etes malade, certainement atteind d’une maladie grave alors vous allez bientot chez NOTRE createur, faite alors un geste envers votre propre ame et conscience, DITES la verité au peuple algerien,
QUI AVAIT TUÉ AHMED MEDEGHRI?
ET POURQUOI?
CHICHE.
Au bon entendeur.
J’appartiens à la négritude, mais je suis Algérien tout court……
Après 48 ans de règne successif par le FLN, toutes les réformes industrielle, agricole, culturelle, l’arabisation, etc…. entamées ont été un échec accablant pour la nation algérienne. Non seulement, c’est une catastrophe, mais surtout le pays s’est retrouvé à plusieurs reprises presque dans une banqueroute, et sans énumérer évidemment le clivage social, et la guerre civile. Le pays est au seuil de l’effrondrement. Durant ces 48 ans, l’unique réalisation de notre gouvernement est l’émergence d’un Establishment arrogant, hogariste, et la dilapidation des richesses de ce pays, sans commune mesure. Si le Bureau central du FLN ose encore de parler de l’arabisation, on appelle cela du « Du déjà vu ». En 2010, la politique de l’arabisation n’est pas à l’ordre du jour, et n’est guère le souci du peuple. L’arabisation a été déjà faite avec toutes ses implications. Tout est arabisé. Comme tout le paysage social, administratif a été arabisé, on pense qu’il ne reste pas grand’ chose à arabiser. Peut-être, évidemment, arabiser les grains de sable du Sahara, ce serait une bonne chose pour ce pouvoir en place, qui n’a rien à donner de positif au peuple. Le régime a rendu l’Algérie malade, et les problèmes sociaux sont devenus complexes. Au lieu de reparler des réformes obsolètes, que le Bureau du FLN pose les vrais problèmes de la société algérienne d’aujourd’hui, et ses aspirations à la Démocratie laïque, séculaire, la modernité, et qu’il fasse le bilan depuis 1962. Qu’il nous parle un peu de la Réforme Politique qui peut sortir l’Algérie du nid de crabes, et nous amener à la Vraie Démocratie. Impossible, ils ne sont pas capables et ils n’ont pas envie. Ils ont trop à perdre !!! Sinon, Motus-Mutandis, le peuple algérien connaît et a entendu ce refrain qui sonne faux et qui n’est pas porteur d’espoir, ni de changement du régime. Le régime est synonyme « Garder le pouvoir, voler la Caisse, Ecraser le peule dans ses droits les plus élémentaires, Eteindre toute lueur de démocratie, et de changement ».
Afin de finir avec cette intervention, je remercie l’équipe de ce Blog et leur ouverture d’esprit. Je remercie aussi, tous les compatriotes qui interviennent, qui se battent tous les jours, par tous les moyens, et qui cherchent à changer le cours de l’histoire de ce pays, et à récupérer notre indépendance, et surtout pour l’avenir de nos enfants. Les enfants de l’Establishment sont au Lycée Français ou aux USA, ou en Grande Bretagne, en train d’étudier l’anglais. Et nous, on nous parle d’arabisation. Quel cynisme ! En espérant qu’un jour, ce pays respirera, se développera, et que tout citoyen sans distinction ethnique, circulera librement, parlera librement, et travaillera pour son pays. Et qu’une vraie Démocratie soufflera et bercera ce pays, in’Challah !
Pour terminer, j’habite Tamanrasset. Je suis Professeur de la langue arabe. Je n’ai aucune couleur politique. Je ne suis ni arabe, ni kabyle, ni Apache, ni Sioux, ni Peul, mais je suis noir de peau, et forcément, j’appartiens à la négritude. Au fond, je suis tout simplement Algérien comme tous mes compatriotes.
Nourredine
La langue arabe est sécurisée par la constitution adoptée par ceux qui nous parviennent des pays arabes et qui nous l’impose comme langue officielle en écartant une langue maternelle ,l’amazigh , ainsi qu’une autre langue, bien que considérée comme étrangére ,a beaucoup servi l’instruction de bon nombre de nos compatriote qui pourtant l’ont utilisée pour combattre le colonialisme;il s’agit bien sur de la langue française.Aujourd’hui, aprés 48 années d’indépendance nationale,on parle de la protection de la langue arabe au détriment de celles largement usitée par plusieurs couches de notre société.Absurdité ou ignorance, sachant que l’arabe jusqu’à présent n’est pas encore maitrisée par ceux meme qui nous l’ont imposée!Ces derniers continuent d’utiliser la langue française lorsqu’il s’agit de débattre de thématiques choisies dans des rencontres meme gouvernementales!Absurde parceque l’on arrive pas à se détacher de la langue de la colonisation tellement que celle-ci nous rend plus abordable les questions économiques et sociales qui se posent au pays.La preuve, si on se mettait à décompter le nombre de journaux qui paraissent en langue française sont largement supérieurs à ceux paraissant en arabe.Absurde, car nos dirigeants préférent un enseignement en langue étrangére à leurs progénitures que celui dispensé en langue arabe!
Alors de grace, qu’on arrete de tromper le petit peuple par un nationalisme linguistique qui n’a aucun sens!
« Le vieux démagogue et l’insécurité linguistique »
Sans sortir du sujet affiché, un responsable politique doit, à mon humble avis, s’éviter de faire dans l’amalgame dangereux tel que l’absurde rapprochement « terrorisme et violence culturelle », comme rapporté dans le texte soumis au débat d’aujourd’hui. Cet amalgame doit être quand même évité malgré le mauvais exemple pris sur la RADP qui fût fondée en 1962 sur d’autres amalgames politiques qui se sont avérés néfastes pour la quasi-totalité du peuple algérien.
Il faut, par ailleurs, éviter au niveau de la réplique, me semble-t-il, de verser également dans la polémique stérile. C’est recommandable lorsqu’on veut sincèrement solutionner dans la sérénité un problème aussi sensible et affectif que celui des langues maternelles, ou celui de leurs rapports avec les langues officielles ou les langues scientifiques étrangères, ou avec l’identité nationale, les religions, les régions, etc.
Je reconnais que le sang froid est particulièrement requis dans l’analyse objective scientifique et éthique, comme dans le traitement rationnel et équitable d’une telle problématique.
Il faut adopter également une volonté politique de compréhension et surtout de tolérance réciproque vis à vis de l’autre, afin de s’enrichir mutuellement du droit à la différence propre à chaque partie.
Cela revient en définitive à agir pour gagner la bataille sur soi-même d’abord.
C’est pourquoi les pouvoirs publics algériens ont le devoir et la responsabilité de donner autant de considération et d’égards à la langue amazygh qu’à la langue arabe. C’est une question cruciale de principe, de justice sociale et de solidarité nationale dans un pays qui a nécessité le sacrifice de toutes les Algériennes et de tous les Algériens, sans distinction de leurs opinions, caractères, langues, religions, couleur de peau etc. Ces deux langues ont tout naturellement et légitimement leur place dans la Constitution en tant que deux langues officielles et nationale du peuple et de l’Etat algériens, en dehors de toute autre considération politicienne qui divise plus qu’elle ne fédère.
Ces deux langues ont souffert du mauvais traitement de la politique coloniale qui les avait montées l’une contre l’autre, afin d’imposer sa langue française à l’ensemble des Français-musulmans que nous étions malgré notre volonté. Un bref rappel historique aidera peut-être à mieux cerner la problématique en débat d’aujourd’hui.
Je cite, pour illustrer mon analyse, quelques strophes de la célèbre poésie de lImam Abdehamid BENBADIS, écrite à Constantine en 1936, entre autres historiques tribunes libres:
« شعب الجزائر مسلم و ءلى العروبة ينتسب
من قال حاد عن أصله أو قال ماته قاله و لقد كدب »
من العلامة الثائر الاءمام عبد الحميد بن بديس الصنهاجي
هناك سوآل ما هو أصل الشعب الجزائرى ؟ حيث ليس هو عيليى فيرنسى كما علمته المدرسة الفيرنسية فى الجزائر؟ و ليس هو عربى بحيث أن الشعب الجزائرى الى العروبة ينتسب؟
الجواب يكمل فى ءمضاء الئيمام بالصنهاجى ألدى يعنى به الأصل الآمازيغى
» Châabou el djazaaÏri mouslimoune, wa ila el ouroubati yanntassib; mène kaala Haada ân âsslihi, aw kaala maata, kaalha wa lakad kadhab… »
Signé: Abdelhamid BENBADIS ASSENHAADJI.
Ce que je traduis comme suit: « La population algérienne est musulmane, et l’alliée de l’arabité; quiconque a dit qu’elle s’est coupée de son origine ancestrale, ou bien a dit qu’elle est morte, il l’a dit mais il a menti… »
D’où la question de savoir quels est cette origine ancestrale prétendument perdue de la population algérienne, puisse qu’elle ne peut être incarnée ni par les Gaulois ni par les Arabes. Car « nos ancêtres les Gaulois » ainsi que « La Marseillaise » ont été enseigné aux élèves indigènes qui fréquentaient l’enseignement primaire de l’école publique, dans les trois département français, Constantine, Alger et Oran, de l’époque. De même, cette origine ancestrale ne peut pas être, non plus, les Arabes, puisque la population algérienne n’est que leur alliée, affirme l’Imam dans sa première phrase.
La réponse à cette fondamentale question est incarnée, en réalité, dans le concept « essanhaadji » qui suit le nom de l’Imam, sur chacune de ses signatures, Abdelhamid BENBADIS ESSEHAADJI.
Essanhaadji signifie tout simplement l’Amazygh. Donc pour lui les Amazyghs sont les ancêtres de la population algérienne à de rares exceptions près.
C’est là, me semble-t-il, un exemple de camouflage stratégique dans le combat de l’Imam contre le colonialiste français, et de souci de ne pas disperser les rangs, afin de concentrer et d’unifier les efforts contre l’occupant français. Ainsi, il opposera à la fois contre la francisation, l’arabisation, et contre l’assimilation chrétienne ou naturalisation française, l’islam.
Cette stratégie sera appliquée, d’une façon laïque quelques années plus tard, par ABANE Ramdane, en 1955, lors de la structuration du front FLN-ALN par l’intégration des partis politiques et associations algériens, d’une manière individuelle et après dissolution de leurs sigles propres respectifs.
L’Imam BENBADIS créa alors l’école libre sous la dénomination de l’Ecole de l’éducation et de l’instruction ou « jama’ayet ettarbiya wa etta’alim », plus moderne que l’école coranique classique.
J’ai eu l’opportunité de fréquenter cette école parallèlement à l’école publique.
L’Imam procédait à l’exégèse du Coran à la mosquée Sidi Lakhdar de Constantine, tout en faisant très prudemment allusion à la cause nationale.
Il nous exhortais à approfondir la connaissance de la langue arabe, sans pour autant négliger la langue amazygh dont il encourageait la pratique et le développement dans les foyers amazyghophones qu’il aimaient visiter de temps à autre.
Oscillant entre le culturel et le cultuel, l’Ecole libre de BENBADIS avait fini par prendre le pas sur la mosquée, mais de moins en moins tolérée par la surveillance de plus en plus serrée de la part de la police française.
C’était un bref aperçu d’avant l’indépendance de l’Algérie. Mais depuis, la langue amazygh y est déconsidérer par comparaison à la langue arabe, alors que les algériens amazyghophones s’attendaient à ce que leur langue soit traitée sur le pied d’égalité, en tant que langue officielle et nationale, une fois l’indépendance arrachée collectivement. Ce qui aurait donné deux langues nationales et officielles, tamazyght et l’arabe, au lieu d’une, à l’instar de nombreuses démocraties dans le monde. Où serait le mal ?
C’est pourtant là une nécessité qui conditionne l’unité territoriale du pays qui a été libéré par le sacrifice de tous les Algériens indépendantistes, arabophones, amazyghophones, francophones, et de toutes religions confondues. Cette reconnaissance entière et non partielle de thamazyght conditionne également le rapprochements des citoyennes et citoyens dans la tolérance, le respect et la solidarité mutuels.
Les deux langues maternelles et vernaculaires du peuple algérien ne se sont pas suffisamment interpénétrées.
Hier, c’était à cause de la politique colonialiste française, et aujourd’hui, c’est tout simplement à cause de la gouvernance défaitiste et de l’incompétence doublée de la stupidité de la RADP.
Sachant que gouverner c’est prévoir,le devoir de l’État-Nation, qu’il soit représenté par l’actuelle RADP ou par l’inéluctable prochaine Deuxième Réépublique Algérienne, consiste à consolider chaque jour l’unité nationale. Ce qui implique qu’il ne doit pas s’aventurer encore à vouloir miner le seul terrain d’entente que représente la nation algérienne unie et pluraliste politiquement, culturellement, cultuelle ment, et économiquement.
La politique de la carotte et le bâton appliquée par la RADP, a fait plus de dégâts que de bien à l’ensemble du pays et à la quasi-totalité de la population.
Cette politique-là amène à se poser des questionnements:
Qui profite, aujourd’hui de la mésentente entre les Algériens ? Les pêcheurs en eau trouble, certainement, les requins de la Méditerranée à l’apparence humaine trompeuse.
Qui encourage et souffle sur le feu fratricide de la discorde, en encourageant secrètement les camps à se déchirer l’un l’autre, sous couvert de soit-disant conseillers pompiers de bienfaisance ? Les maffieux de tous bords, de la base au sommet.
Pour terminer, il faut se rappeler que la force morale d’un pays parmi les nations du monde, se situe dans celle de son peuple, plutôt que dans la brutalité gratuite de son État autoritaire.