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Archive pour le 17 mai, 2010

Florence Aubenas, prix Joseph Kessel 2010

florenceaubenas.jpgLa journaliste Florence Aubenas a reçu le prix Joseph Kessel 2010 pour son livre «Le Quai de Ouistreham». Sa récompense lui sera remise lors du Festival Etonnants Voyageurs à Saint-Malo samedi 22 mai.

 

Ce livre est le fruit d’une immersion de plusieurs mois de la journaliste (ex-Libération, aujourd’hui au Nouvel Observateur) auprès des précaires de Caen, se faisant elle-même passer pour l’un d’entre eux.

Le jury [dont fait partie Pierre Haski, cofondateur et président de Rue89, lui-même prix Kessel en 2006, ndlr] a voulu honorer une démarche journalistique engagée  au sein de la société française, montrant que le «grand reportage» ne dépend pas du nombre de kilomètres parcourus… Et que le livre est capable de prendre le relais des médias lorsque ceux-ci se désengagent de ce terrain d’investigation sociale. RUE 89

La Charte du Forum Syndical Maghrébin

forum11.jpgPrésentation

En exécution des principes du Forum social mondial, tenu du 25 au 30 janvier 2001 à Porto Allègre;

Suite à la rencontre du Forum social maghrébin tenue à Bouznika (Maroc) en 2006, en marge de laquelle, il a été procédé à la création d’un Forum syndical marocain comme premier pas en perspective de la création d’un Forum syndical Maghrébin ;

Suite à l’appel lancé lors du Forum syndical maghrébin tenu à El Mohammedia les 25, 26 et 27 Juin 2008 ;

En vertu de l’accord convenu à Bouznika durant les travaux du forum social maghrébin, tenu les 5, 6, 7 et 8 Mars 2010, et qui consiste à organiser un Forum syndical maghrébin en Algérie, pour les 14 et le 15 mai 2010, sous le slogan : « Pour que la vérité sur l’assassinat du martyr Farhat Hashad jaillisse ».

Et à l’ombre des mutations mondiales visibles dans la mondialisation capitaliste est l’émergence de blocs économiques, dans laquelle des entreprises multinationales occupe les premières places contrôlant l’économie de tous les continents ainsi que de l’étendue des conséquences négatives sur la région du Maghreb par l’exploitation des droits et les gains de la classe ouvrière et soumettre les services publics à la logique du marché, au lieu d’adopter la globalisation de la solidarité humaine .

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Déclaration du Forum syndical maghrébin

forum2.jpgNous, les syndicats et les organisations de la société civile, présents au premier forum syndical maghrébin tenu le 14 et le 15 mai 2010 à Alger «Algérie» déclarent leur satisfaction quant à la réussite de ce forum qui a connu une forte présence de plusieurs organisations syndicales et civiles, et des discussions riches et importantes. A cet effet, nous saisissons cette occasion pour:

1- Dénoncer la décision arbitraire relative à la fermeture de la Maison des syndicats d’Alger (Algérie),

2- Se solidariser d’une manière inconditionnelle avec les travailleurs licenciés victimes de violation des droits et libertés syndicales, notamment à Ardeyf (Tunisie), Sidi Ifni ( Maroc), les cheminots (Alger), les dockers en Mauritanie,

3- Dénoncer les violences, discriminations et harcèlements à l’encontre des femmes de Hassi Messaoud en Algérie,

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Maison des syndicats: Le démenti de la wilaya d’Alger

walialger487086481.jpg« La wilaya d’Alger porte à la connaissance des lecteurs de la presse nationale, suite aux articles parus les 15 et 16 mai 2010 dans quelques organes faisant état de l’interdiction par le wali d’Alger de la tenue d’une réunion du forum syndical maghrébin, que ses services compétents de la réglementation générale n’ont à aucun moment reçu une demande émanant de quelque syndicat que ce soit pour l’organisation de cette réunion publique, qui faut-il le rappeler, est assujettie à une déclaration préalable et à la délivrance d’une autorisation. Le local dont il est fait état, situé à Bachdjarrah, est en fait une propriété privée où s’exerçait illégalement une activité commerciale réglementée, fermée depuis plus de sept mois, par arrêté n°2 963 du 11 octobre 2009, pour trouble à la quiétude des riverains et exercice illégal d’activités de fêtes. »

Réponse d’El Mouhtarem: Le SNAPAP, organisateur du Forum syndical maghrébin, a dénoncé la fermeture de la Maison des syndicats par les services de la wilaya d’Alger  à deux jours de la tenue du Forum.  Dans ce local qui est une propriété privée, il ne s’exerçait aucune activité commerciale réglementée, puisque, depuis une année, le local qui était une salle des fêtes,  a été loué par les syndicats pour organiser leurs activités (séminaires, colloques, journées d’études…) A moins que le Wali d’Alger n’arrive pas à faire la différence entre une activité associative et une activité commerciale.  Il est vrai que le mouvement associatif que sponsorise le régime s’adonne  plutôt à des activités commerciales.     

Ahmed Fattani atteint de la maladie d’Alzheimer ?

alge3.gifLe 22 octobre 2003, Ahmed Fattani, directeur de l’Expression, écrit un article intitulé « Quand Khalifa parlera, l’Algérie tremblera ».  Dans son article, Fattani accuse le président Bouteflika d’être le complice  de Abdelmoumene Khalifa. (…) Je publie un extrait de l’article. 

« Moumen Khalifa n’y est pas allé avec le dos de la cuillère dans son premier communiqué. Ses accusations contre le président Bouteflika, même si elles sont dures, ne peuvent pas être uniquement le concentré d’une haine recuite qu’il voue au premier magistrat du pays parce qu’il ne lui avait pas tendu une main secourable. C’est une dénonciation. Un coup de semonce à l’endroit du Président et de tous ceux qui l’ont «flingué» après s’être goulûment rassasiés de sa soupe. C’est un homme blessé, humilié qui vient seulement, pour l’instant, d’éternuer. L’observateur averti est convaincu qu’avec toutes ses casseroles au feu, les jours de Bouteflika à la présidence sont désormais comptés. Et ce n’est pas à la victime de s’encombrer de scrupules à l’heure où les dés sont jetés. Moumen Khalifa, qui vit en exilé en Grande-Bretagne, a enfin appris à ses dépens que Bouteflika, dans son sultanat d’Alger, n’est pas la reine d’Angleterre, et c’est pour cela que certainement «demain est une puissance cachée». Le grand casino de la vie n’a pas fini de nous livrer son lot de surprises.

Le 5 mai 2010, Ahmed Fattani, toujours directeur de l’Expression écrit tout autre chose. Oui, est-on tenté de dire, il faudrait être atteint de la maladie d’Alzheimer pour  pourvoir oublier, en si peu de temps, cette offense faite au Président.

«Il est inadmissible qu’un ministre de la République (Azeddine Mihoubi), ait la mémoire si courte. Le 8 avril dernier, à l’occasion de la célébration du Premier anniversaire de l’élection du Président Bouteflika, ce quotidien (il vise Liberté) a commis un dossier à la limite de l’insulte transgressant toutes les règles élémentaires du journalisme en faisant l’impasse sur les innombrables réalisations, tous secteurs confondus, du Président. C’est du délire. On est à se demander si le secrétaire d’Etat lit chaque matin la presse nationale que l’Etat encourage par des subventions indirectes, comme le soutien du prix de l’impression ou par le biais des insertions publicitaires de l’ANEP. Notre souci premier est d’aider les vrais professionnels de la presse, et non les opérateurs économiques des autres secteurs, à bénéficier de ces subventions indirectes. Nous savons tous qu’une presse libre dans un pays qui se respecte doit échapper à toute emprise des puissances de l’argent dont la principale préoccupation demeure la défense de leurs intérêts privés. Je veux dire que les deniers publics ne doivent pas être détournés de leur objectif initial pour garnir l’escarcelle de groupes économiques. Désormais, nous allons mettre de l’ordre.» 

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Les destructeurs des identités

poteriesdessins.jpgD. Messaoudi pour « Algérie Politique » 

Ignorant le véritable sens du message coranique, fiers de la grandeur de «leur» civilisation [1] , se croyant les élus de Dieu, et profitant de la crainte de ne pas être de bons musulmans qu’inspirent aux convertis à l’islam tous ces hadiths qu’évoquent pour l’occasion des théologiens incultes hissés au rang de grands savants de la Umma, les arabistes déclarent une guerre sans nom à toutes les identités du monde. Dans les quatre coins de ce monde ensorcelé, on assiste presque passifs à l’effondrement des piliers de l’identité des peuples: la langue, l’anthroponyme [2], et le mode de vie. D’anciens peuples, comme les Coptes, ont déjà tout perdu de leur identité ; d’autres comme les Berbères et les Kurdes en ont peu conservé ; et d’autres encore comme certains asiatiques commencent à subir l’influence d’un arabisme aux couleurs islamiques dévastateur.   

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L’UGTA a eu son siège grâce à la demande menaçante de Hocine AÏT-AHMED

iugta.jpgNarmotard pour « Algérie Politique »

“Les syndicalistes se réfugient chez le FFS” dites-vous. J’illustre votre propos, si vous permettez, avec une histoire vraie.

L’imposant édifice du Champ-de-manœuvres (actuelle Place du  1er Mai), dénommé “Foyer civique” initialement, du temps de la colonisation, et sculpté par le grand-père de l’acteur Jean Paul BELMONDO, a été occupé après le “Cessez-le-feu” du 19 mars 1962 par des éléments de l’armée français en instance d’embarquer vers la France. Il a été ensuite affecté, grâce à la demande menaçante de Hocine AÏT-AHMED , à l’unique syndicat algérien de l’époque, l’UGTA, qui avait pour siège un petit local situé au bas de la Casbah d’Alger. En effet, l’Exécutif provisoire de Rocher Noir, (ou Boumerdès ) présidé par maître FARES Abderrahmane, avait répondu favorablement à “l’ultimatum” de AÏT AHMED Hocine qui avait en charge les Associations et les Affaires sociales algériennes, à cette période-là.

Mais, depuis “la crise de l’été 1962″, créée par la domination des partisans de “la primauté du militaire sur le politique”, cette UGTA, est malheureusement normalisée ainsi que d’autres associations politiques ultérieurement, en appendices pompiers au service du régime de la RADP, jusqu’à ce jour.

Ironie du sort, cet édifice conséquent, devenu siège de l’UGTA, grâce à l’action de AÏT AHMED Hocine, aurait pu accueillir aujourd’hui, tout naturellement, l’actuelle réunion des syndicalistes autonomes, si la démocratie et l’Etat de droit, prévus par l’Appel du 1er novembre 1954 et explicité par le Congrès de la Soummam du 20 août 1956, avaient été respectés dans le cadre, universellement logique et raisonnable, de “la primauté du politique sur le militaire”. Cela n’a pas pu se réaliser, hélas, pour les raisons suscitées.

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