18 mai, 2010
Algérie: Le groupe Fondal risque de déposer le bilan
Le groupe public Fondal, spécialisé dans la production et la commercialisation de fonderies, traverse une période difficile. Asphyxié par une lourde dette de plus de 1200 milliards de dinars, dont le gouvernement a promis le rachat en 2008, le groupe se trouve dans une situation financière critique qui n’augure rien de bon pour les 900 employés de ses trois filiales (Alger, Oran et Tiaret). L’avenir du groupe semble plus que jamais incertain en raison, notamment, du rétrécissement de sa part de marché, en faveur de sociétés internationales qui fournissent à outrance le marché national.
Dans une lettre adressée à la fois au secrétaire général de l’UGTA, au Premier ministre et au ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, la coordination syndicale dénonce «les pratiques en vigueur» de certaines entreprises qui favorisent des fournisseurs étrangers au détriment de la production nationale. La coordination syndicale évoque, entre autres marchés, celui de la Société de gestion et de la distribution de l’eau pour la ville d’Oran (SEOR) qui, après avoir lancé un appel d’offres national pour la fourniture de 3000 tampons Regard pour l’assainissement de la ville d’Oran, a confié le marché à une entreprise espagnole.