Parcequ’il a dénoncé la corruption: Le directeur de Réflexion condamné à 6 mois de prison ferme

51766rsflibertepresse.jpgLe tribunal de première instance près la cour de Mostaganem, a condamné jeudi dernier, le directeur général de Réflexion à six mois de prison ferme pour diffamation dans l’affaire qui l’oppose au président de l’APC d’Ain-Boudinar.

L’article incriminé traitait d’une tentative de corruption dénoncée par un entrepreneur en l’occurrence M. Ould-Youcef Abdelkader condamné lui aussi à la même peine dans cette même affaire. Le procès qui a eu lieu en audience publique le 8 mai courant a défrayé la chronique, du fait que les débats étaient complètement verrouillés et le principal accusé, à savoir le directeur général, a eu toutes les peines du monde à s’exprimer pour se défendre. Toutes les preuves étaient là, pour démontrer très clairement qu’il n’y a pas sujet à diffamation, d’autant plus que l’auteur, à l’origine de la dénonciation de la tentative de corruption, était présent à la barre, lequel a confirmé ses déclarations faites au journal par écrit, comme il s’est déclaré entièrement responsable de son acte, malheureusement, il n’a eu droit qu’à une réprimande: «Tais-toi». Ce dernier a tenté tant bien que mal à éclairer le tribunal sur le bien fondé de l’accusation portée contre le maire, concernant la tentative de corruption, mais en vain.

Un verdict lourd de sens qui ne reflète pas la réalité des choses. Rappelons également que le représentant du ministère public, lors de son intervention, avait requis un an de prison ferme contre les trois accusés. Faut-il rappeler, par ailleurs, que le directeur de la rédaction lui aussi avait été impliqué dans l’affaire et condamné sans qu’il ne soit l’auteur de l’article, ni partie prenante dans l’affaire et ce malgré les déclarations du directeur général à la barre qui est en même temps le directeur de la publication. En tout état de cause, le directeur général de Réflexion et ses co-accusés ont interjeté appel conformément à la loi. Aussi, le directeur général se réserve le droit d’introduire un compte rendu détaillé sur des faits ayant entouré cette affaire, auprès de son excellence le Président de la République, Monsieur le ministre de la justice, Garde des sceaux, Monsieur le Président de la Cour de Mostaganem et Monsieur le Procureur Général près de ladite cour. L. Ammar

Commentaires

  1. Jimenfou dit :

    La corruption n’est pas facile à prouver. S’il y a absence de preuve, le juge doit sévir! C’est pour ça il faut associer les services de sécurité.

  2. ab dit :

    pour esperer justice dans ce pays!
    il faut aller vers le systeme Americain!
    la justice par le peuple et pour le peuple.
    quand le verdict et l’accusation seront prononcés par des citoyens et non des!
    la corruption est galopante!

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