L’auteur de cette lettre, un entrepreneur de Mostaganem qui a été condamné à la prison ferme pour avoir dénoncé la corruption. Le directeur général de Réflexion a été condamné lui aussi à 6 mois de prison ferme. El Mouhtarem
Lettre Ouverte : A Monsieur Le Ministre de la justice, Garde des sceaux
Ould Youcef Abdelkader, Entrepreneur
Hai 100 logts A 5 N° 02 Chemouma – Mostaganem
Monsieur Le Ministre de la justice, Garde des sceaux
Monsieur le Président de la Cour de Mostaganem
Monsieur le Procureur Général près la Cour de Mostaganem
J’ai l’honneur de venir respectueusement solliciter votre autorité à l’effet d’ouvrir une enquête approfondie sur les tenants et les aboutissants d’une condamnation qui me semble trop sévère par rapport à la réalité des choses, concernant une affaire dont j’ai été accusé pour diffamation et condamné à six mois de prison ferme.
Monsieur,
Je suis un entrepreneur de mon état, j’ai travaillé avec plusieurs collectivités locales et institutions publiques et j’y exerce toujours, seulement, voilà que je tombe sur un président d’APC unique en son genre, c’est celui de la commune d’Ain-Boudinar dans la wilaya de Mostaganem.
Ce dernier m’avait carrément demandé le montant de 50 millions de centimes pour m’avaliser un projet dont j’ai été officiellement le moins disant lors de l’ouverture des plis par le comité des marchés.
Devant mon refus, il s’est attelé à me créer des problèmes d’ordre administratif. C’est ainsi que le premier terrain choisi et devant servir d’assiette au projet «Salle polyvalente», a été purement et simplement annulé pour le remplacer par un autre. Le second choix, également rejeté, un troisième et enfin un quatrième et toute cette période qui a engendré des retards considérables quant au lancement du chantier, est déductible du délai d’exécution. Soit ! Le terrain retenu, le chantier devait être lancé dans les meilleurs délais.
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