Une cour des Comptes inopérante ou une volonté de sa mise à l’écart !

badr.jpgAmghar Azzamni pour « Algérie Politique »

Dans un pays normal, les investigations sur les comptabilités et les comptes des services publics se font régulièrement par le biais de la Cour des Comptes. Une institution relevant exclusivement de la magistrature suprême de l’Etat qui jouit d’une autonomie particulière quant au dépouillement systématique des comptes publics.

Comme son nom l’indique, tous les contrôles financiers sont opérés par cette institution légitimement instituée et totalement libre de vérifier la régularité des dépenses effectuées par les administrations publiques et toutes les entreprises relevant du secteur de l’Etat. Aucun autre service n’est habilité  à procéder à des contrôles  financiers à sa place. Elle est la seule à se charger de cette procédure.

Hors, il se trouve que pendant ces dernières années, plus précisément depuis le premier mandat du président Bouteflika, la Cour des Comptes qui compte parmi elle un bon nombre d’experts financiers et de magistrats formés pour la circonstance, semble végéter dans une oisiveté bien voulue !

Toutes les affaires de dilapidations de deniers publics ainsi que toutes les affaires liées à la corruption lui sont passées sous le nez et sont tout bonnement confiées à  des services autres que ceux qui sont sensés les éplucher.

Veut-on aller jusqu’à la suppression de cette institution légale de l’Etat Algérien ou bien juste passer outre les prérogatives  qui lui sont imparties lors de son installation ?

Faut-il comprendre que nos gouvernants n’ont plus confiance en cette Cour des comptes et qu’ils préfèrent  faire appel à d’autres corps constitués pour régler tous les scandales financiers qui ont éclaboussé les entreprises de la république.

Que deviendront donc tous les fonctionnaires de notre Cour des Comptes si cette dernière n’a aucune chance d’être reconduite dans ses fonctions d’antan ?

Commentaires

  1. justice&verité dit :

    Pour re-activer cette cours des comptes il faut attendre l’enterrement de Bouthef.

    Vous l’avez bien signifié dans votre article:

    il se trouve que pendant ces dernières années, plus précisément depuis le premier mandat du président Bouteflika, la Cour des Comptes qui compte parmi elle un bon nombre d’experts financiers et de magistrats formés pour la circonstance, semble végéter dans une oisiveté bien voulue !

    PS: apres sa disparution, certainement des bouches vont se diluer, alors les crimes, vols et viols de Bouhef contre l’algerie seront publique.

    Au bon entendeur.

  2. kada dit :

    La Cour des comptes, pour être réhabilitée, doit faire sa mea culpa car comment peut-on oublier ses dérives des années 80 où elle a accepté d’être utilisée en salissant des responsables honnêtes pour faire plaisir aux décideurs de l’époque, dans leur campagne politique d’assainissement.
    Reprenant les dossiers un par un et vous avez de quoi avoir honte de ces magistrats khobzistes.

  3. Voleur dit :

    Extrait du Posté par algerien, 21 Février, 2009
    Voulez vous des preuves sur l’argent du peuple Algérien qui se trouve dans les comptes des amis de Bouteflika et ceux des généraux de l’ANP à l’étranger? * Le général major Larbi Belkheir: Il possède plusieurs comptes bancaires dans une banque à Genève en Suisse qui est le Crédit Lyonnais; ces comptes sont en gestion privée. Parmi ces comptes, les deux premiers ont été ouverts par Belkhier en personne durant l’année 1988 à la dite banque située à la place Bel- Air, Genève1204; l’un nominatif Larbi Belkheir dont le numéro est: 104088 C, dans lequel il a fait un premier versement à l’ouverture, d’un montant de 1.220.000 dollars, c’est un compte dépôt rémunéré. Il a, à plusieurs reprises, utilisé la ligne directe de la présidence de la république pour donner les directives à son gestionnaire qui répond au nom de Dominique Stocker ; le téléphone est le n° 41227056666 ; l’enregistrement des conversations par le groupement contrôle réseau (GCR), organe d’écoute qui dépend du département du renseignement et la sécurité à l’appui. Son deuxième compte bancaire est un compte numéroté : 5039500321288 qui renferme plusieurs dizaines de millions de dollars issus de diverses transactions avec des firmes étrangères et de commissions de marché. Il a un autre Compte au Luxembourg qui est aussi en gestion privé. Ce compte est géré par un certain Pascal Gurndrich, téléphone: 352476831300. * Le général major Mohamed Touati: Il possède un compte dans la banque Crédit Lyonnais à Monaco, son adresse est, 01 avenue des Citronniers, 98000 Monaco. Mohamed Touati est un client plus ou moins riche, il possède sur son compte portant le numéro: 74293 M un peu plus que 8 millions de dollars. Le gestionnaire de son compte est monsieur Philipe Sarlin et son téléphone est: 37797973470. Les transferts de fonds passent sous la couverture d’achats d’œuvres d’art d’une galerie située à Monaco et qu’il possède avec un ancien officier de la Sécurité Militaire (SM), un certain Nourredine Benferhat. * Le général major Mohamed Lamine Mediene: Il a un compte numéroté en Suisse dans l’union des bancaires privés (UBP), 96-98 Rue du Rhône, Genève 1204 Suisse. Le numéro de son compte est : 121274552136KM94, il est géré par un certain S. Serval. Rien que ce compte renferme prés de 62 millions de dollars, une somme provenant pour la plupart des commissions de l’achat d’armements pour l’ANP. Rien que la société sud-coréenne ‘‘Daewoo’’ a versé plus de deux millions de dollars pour s’établir en Algérie après la liquidation de son premier directeur à Alger. * Le général major Smain Lamari: Grâce à ses contacts avec les milieux du patronat français et les hommes qui font du lobbying pour l’investissement en Algérie, il a réussi à faire une vraie fortune et possède à ce titre deux comptes numérotés au Crédit Suisse en Private Banking. L’un d’eux est sous le numéro: 72796365197821 SP géré par un certain Carone Rolf, il renferme plus de 45 millions de dollars, une somme qui provient pour la plupart des commissions sur les marchés de privatisation et investissements étrangers. Le deuxième est aussi en Private Banking et renferme les Sommes amassées lors de contrats d’armement spécialement avec l’Afrique du sud. VIVA BOUTEFLIKA l’hypocrite qui soutient la corruption! Mohamed Bouricha est poursuivi depuis cinq ans pour de nombreuses affaires de corruption aux dépens de l’Etat et n’a jamais été jugé grâce à la protection dont il bénéficie de la part du clan Bouteflika. Désormais, il peut quitter le pays.Mohamed Sbih est un flic ripoux que tout destinait à la prison mais qui, grâce à son père ambassadeur à Paris, s’est retrouvé en Espagne, libre et, probablement, très riche. Inculpé dans une grosse affaire de détournement de deniers publics, il était accusé rien moins que d’avoir établi un faux rapport de police disculpant un banquier prévaricateur qui avait dérobé la somme astronomique de 3 200 milliards de centimes !. Abdelmadjid Sidi Said, Abdelghani Bouteflika et Cheb Mami, dans l’affaire Khalifa; Amar Sââdani (ancien président de l’APN et ancien président des comités de soutien à Bouteflika) dans l’affaire des 4000 milliards de Djelfa; le wali Mohamed Bouricha, (ami de la famille et responsable lui aussi des comités de soutien à Bouteflika) dans une série de pillages sans précédent depuis l’indépendance ; Khalida Toumi dans l’affaire (à vérifier) du détournement dans le cadre de « Alger capitale arabe de la culture » ; le conseiller du président de la République « parrain spécialisé en marchés publics distribués aux entreprises étrangères qui acceptent de verser des pots-de-vin » et dont le procès s’est tenu d’une manière expéditive …. Pour ne citer que ceux là… La corruption touche de plus en plus les proches de Bouteflika … Impunité ? Connivence ? En tous cas pour le 3eme mandat, criez plus fort : Vive son excellence et sa majesté le roi BOUTESRIKA

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