L’argent du peuple en fumée !
L. Smail pour « Algérie Politique »
Une preuve de plus que, dans notre pays, la souveraineté du peuple est totalement confisquée par nos gouvernants ! Quand on sait les sommes astronomiques qui sont dépensées annuellement par les pouvoirs publics sur des séries de projets infrastructurels qui ne voient pas le bout du tunnel, et quand on sait les rallonges budgétaires dont sont bénéficiaires ces derniers, l’on a droit de se poser des questions sur la qualité des études menées par nos spécialistes avant le lancement des travaux de réalisation. Sans parler du manque de maîtrise dans la gestion technico-administratifs de ces projets, l’on peut également y ajouter les questions de corruption qui gangrènent les milieux décisionnels des suivis de chantiers. Des retards sont à coup sur provoqués à dessein pour justifier les réévaluations imposées surtout par les entreprises étrangères qui sont détenteurs de la majeure partie des marchés de réalisations dans notre pays presqu’au détriment des entreprises nationales qui elles souffrent plutôt d’un manque flagrant de plan de charge.
Le président de la République qui a augmenté d’une façon très généreuse et même démesurée la manne financière pour, en premier lieu renflouer les budgets de projets déjà entamés il y a bien longtemps et qui ne sont pas encore réceptionnés à ce jour, mais également d’autres projets à lancer dans le plan triennal en cours et qui certainement aura à subir des rallonges budgétaires du fait de sa mauvaise maturation technico-financière.
Comment donc, dans notre pays, finance-t-on des opérations individualisées sans l’aval par l’Assemblée Nationale qui est sensée représenter le peuple. Où est donc située la souveraineté du peuple ?
Nous savons tous que ces enveloppes financières faramineuses, chiffrées en dollars et, provenant de nos recettes pétrolières, sont allouées à la réalisation de projets grandioses interminables et générant par la même beaucoup de rallonges injustifiables. Cette grosse manne attribuée généreusement fait l’objet de phénomènes de corruption et de gabegie de la part de nos gestionnaires sans être inquiétés par des contrôles rigoureux en matière de régularité des dépenses.
Quand va-t-on se décider à juguler ce microphénomène qui est tout simplement une sorte d’engloutissement des deniers publics ! L’état se décidera-t-il à suivre d’une manière drastique les comptes comptables des chargés du suivi de nos chantiers !
Le président de la république vient de procéder à un menu remaniement minesteriel.Est-ce juste fait pour protéger ses compagnons de route engouffrés dans tout un reseau de corruption et de malversation ou bien , pour lancer de la poudre aux yeux de l’opinion nationale et internationale pour donner l’impression que l’Algérie fonctionne bien dans l’alternance!
De mon avis, il s’agirait plutot d’une alternance exclusivement dirigée pour faire gouter au gateau algérien de tous cette classe qui tourne autour du pouvoir!
Je ne crois pas au slogan récurent de la lutte contre la corruption car bientot nous entendrons d’autres actes d’infractions commises contre l’économie nationale!
Attendre et voir venir, la est la question!