ONU: Le gouvernement algérien appelé à lever l’Etat d’urgence
Le Comité des Nations Unies sur les Droits Économiques, Sociaux et Culturels a publié ses observations finales suite à l’examen de l’Algérie, les 5 et 6 mai dernier à Genève, au titre de l’application du Pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC).
La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), la Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme (LADDH) et le Collectif des Familles de Disparus en Algérie (CFDA) se félicitent de ce que le Comité ait relayé nombre des préoccupations exprimées dans leur rapport La mal-vie soumis au Comité. Lors de cet examen, les experts ont souligné la difficulté qu’avait la délégation algérienne à répondre de manière concrète, précise et convaincante aux questions qui lui étaient posées.
De manière générale, le Comité a relevé le manque d’effectivité du PIDESC devant les tribunaux algériens et s’est inquiété du contexte général peu favorable à l’exercice plein et entier des droits fondamentaux prévus dans le Pacte. Le Comité a réaffirmé la primauté du Pacte sur la loi nationale et a regretté l’insuffisante diffusion des droits garantis par ce texte au sein du monde judiciaire et de la population algérienne.
Il s’est interrogé sur le maintien de l’état d’urgence pour la 18ème année consécutive et a recommandé au gouvernement algérien de « reconsidérer la nécessité du maintien de l’état d’urgence dans la mesure où il a un effet négatif sur la jouissance des droits économiques, sociaux et culturels ». Le Comité a également relevé la non-conformité de l’institution nationale des droits de l’Homme, la CNCPPDH, avec les principes de Paris en matière d’indépendance, de transparence et de coopération avec les membres de la société civile.
Par ailleurs, dans ses observations finales, le Comité « note avec préoccupation (…) que la corruption reste très répandue » et recommande que l’Algérie établisse l’Agence Nationale contre la Corruption.
Le Comité n’a pas manqué de relever les disparités dans l’accès aux droits à la santé, à l’éducation et au logement à l’échelle du territoire. Le problème des bidonvilles, des évictions forcées et des émeutes qui en résultent a été pointé du doigt par de nombreux experts. Le Comité a également noté la persistance de la discrimination entre hommes et femmes dans la jouissance des droits économiques, sociaux et culturels. Il a recommandé au gouvernement algérien de prendre des mesures concrètes pour assurer la pleine égalité hommes-femmes et pour combattre les stéréotypes liés au rôle de la femme.
Par ailleurs le Comité recommande au gouvernement algérien de déclarer la langue tamazight langue nationale et d’accentuer ses efforts en matière de diffusion de la culture et de l’enseignement de la langue tamazight à tous les niveaux.
Le Comité s’est également montré très préoccupé par le refus du dialogue social et des libertés syndicales et par les « interférences administratives, policières et judiciaires » vis-à-vis des syndicats autonomes du secteur public.
Le Comité s’inquiète enfin du fait que les familles de disparus ne puissent accéder à la sécurité sociale sans avoir préalablement obtenu un jugement de décès de leur proche disparu. A ce sujet, il recommande à l’Etat algérien de prendre des mesures pour que les familles de disparus accèdent de façon inconditionnelle aux prestations sociales telles que le versement des retraites et des aides pour l’éducation des enfants.
L’Etat algérien est tenu de diffuser les observations finales du Comité le plus largement possible et à tous les niveaux de la société, et doit sans tarder prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre en œuvre l’ensemble des recommandations. FIDH
Si l’état algérien venait à retirer la loi portant état d’urgence , gageons que le FFS fera une percée politique sur la scéne nationale car c’est le seul parti qui porte en lui les espérances du peuple!Dés lors que les libertés de réunir les populations sans aucune entrave, les adhésions massives se feront quotidiennement!
Et pour se faire, le FFS doit envisager de mettre en place des hommes capables d’animer des tables rondes sur des sujets ou des thématiques qui interessent le quotidien des algériens.Il va falloir sillonner tout le pays afin d’apporter les démarches et les explications favorables à l’mergence d’une vraie démocratie dans le pays.
C’est peut-etre un reve mais il faut faire en sorte qu’il se réalise vite!
Etat algerie n’existe pas.
C’est du Festi Lill wa Nhar.
Il y’a seulement, une bande de mercenaire assassin voleur violeur et corrupteur qui dirige le pays et s’en fiche eperduemment du monde exterieur.
Le peuple algerie doit d’abord compter sur soi-meme et agir pour octroyer son droit d’exister dans son propre pays.
ONU condamne puis rien ne se fait, il n’y a pas de suite aux condamnations de cette instance …
Est-elle transformée en une chambre d’interet et chantage?
Algerie signataire de toutes les conventions sur terre, mer et air doit s’abdiquer á l’ONU et annhuler cet etat d’urgence de la honte vol viol corrupteur corruption assassin non conforme au temps actuel et moderne.
Au bon entendeur
j’ai lu dans un quotidien national un article sur ce sujet et j’ai été ébahie de constater, et je cite : » le comité onusien relève « la difficulté qu’avait la délégation algérienne à répondre de manière concrète, précise et convaincante aux questions qui lui étaient posées… ».
Ainsi donc, même grassement rémunérés, nos « brillants » diplomates ne sont pas fichus de défendre leur employeur en chef.
C’est honteux et incroyable!
Vous savez bien que ces délégations algériennes sont composées de gens incompétents, mais des opportunistes et des affairistes. L’Algérie ou le peuple algérien, est leur dernier des soucis. Ils sont payes pour faire la hogra et payer a la Caisse….En l’an 2010, on s’étonne encore de ces comportements. Ils n’ont rien a défendre avec honnêteté intellectuelle, mais ils sont la comme des hyènes a se remplir les poches, et casser les gens. Le recrutement n’est pas fait sur la compétence, mais il est fait sur la tribu
« ONU: Le gouvernement algérien appelé à lever l’État d’urgence », dites-vous.
Je voudrai adresser
1°- mes félicitations appuyées aux efforts des auteurs du rapport « La mal-vie », que la FDA, la LADDH et la FIDH avaient soumis au Comité des Nations Unies sur les Droits Economiques, Sociaux et Culturels.
2°- mes remerciements au Comité d’avoir pris en considération ce rapport bien argumenté par des des preuves irréfutables, puis de rappeler la « primauté du Pacte international » sur la loi scélérate nationale, et enfin, de mettre le pouvoir arbitraire de la RADP en infraction délictuelle, pour non respect des Conventions internationales ratifiées, pourtant, au nom de l’État algérien.
Si, comme d’habitude, le pouvoir algérien étouffe ou réprime violemment les manifestations des citoyens révoltés par sa mauvaise gouvernance, responsable de leur mal-vie par l’atteinte à leurs droits humains et à leur dignité, dans l’impunité totale, à huis clos et avec l’omerta complaisante de ses partenaires des États intéressés occidentaux, il se trouve aujourd’hui coincé et mis au coin de la classe des Nations Unies, avec un bonnet d’âne, en attendant d’autres sanctions à venir en cas de récidive.
La diplomatie de pure forme est désarmée de tout argument convaincant dans cette affaire jugée, car impliquant un régime agresseur, donc condamnable par essence.
Cette condamnation symbolique a du poids dans les États de droit où la satisfaction du citoyen est au cœur des préoccupation du gouvernement. Elle pèse également chez les peuples libres, respectables et respectés et dignes.
Mais elle fait plier les États voyous et illégitimes, sous le poids du déshonneur.
C’est une question de temps seulement.