La revendication d’indépendance de la KABYLIE a-t-elle un sens ?

kabylie.jpgMohand Tahar MOHAMMEDI pour « Algérie Politique« 

Au-delà du nécessaire questionnement politique sur la nature du pouvoir et de la démocratie en ALGERIE, on peut humblement s’interroger et se demander à «qui profite» cette revendication et surtout quelles sont les conséquences géopolitiques de cette action qui n’a aucun sens, puisque ce projet est tous à fait le contraire de la philosophie politique de cette région qui s’inspire profondément du réflexe démocratique et du consentement populaire.

L’esprit SANGUIN et le réflexe du régime algérien sont reproduits cette fois ci, cela dit que ce n’est pas un hasard du fait qu’il joue résolument à l’ostracisme politique de cette frange de la population algérienne qui mérite beaucoup plus de respect, de gratitude que de l’instrumentalisation politique et surtout de l’instauration d’une véritable DEMOCRATIE ALGERIENNE.

Les racines et les provenances de la constitution du «peuple Algérien ET des peuples MAGHREBINS» sont multiples  et l’instrumentalisation politique de la KABYLIE est inacceptable pour la simple raison que pour l’heure, il ne demande pas unilatéralement l’indépendance, mais revendique simplement que de nouvelles conditions politiques soient mises en place pour qu’un grand débat soit lancé pour fonder un processus démocratique, sans violence qui va nous permettre de créer un nouveau cadre politique pour qu’un jour la KABYLIE, l’ALGERIE et  les peuples MAGHREBINS dans leur globalité aient droit à décider sur leur avenir.

 

Commentaires

  1. mon algerie dit :

    notre algerie est une et INDIVISIBLE

  2. Omrane dit :

    Cela a un sens ce que vous dites. Mais ce qui vous echappe, c’est la situation politique de l’Algerie. En Algerie, il n’y a pas d’ouverture politique. L’Algerie n’a jamais ete independante. Le peuple algerien s’est battu ferocement pour sa souverainete, contre la France. La France, soit disant, est partie. Ce n’est qu’un leurre. La France, avant de partir, a installe la troisieme forme, et qui a donne le sigle RADP. Le peuple algerien devrait a nouveau faire la revolution pour reconquerir, une fois pour de bon, son independance. L’histoire est la pour le confirmer. La realite de l’Algerie est la pour l’infirmer. Sinon, tout le reste est du bla-bla, et cela va toujours converger vers la RADP. La RADP est le mur de Berlin du peuple algerien, dresse contre sa liberte, son independance.

  3. aboudouma dit :

    notre algerie est une et INDIVISIBLE

    reponse:
    je crie cela avec vous!
    je suis marocain et je suis contre le morcellement de l’algerie!
    mais qu’ont fait les algeriens pour contrer leur regime qui, depuis 40ans, fait tout pour morceler mon pays?

  4. khic dit :

    oui que font les algerien et surtout nous intelectuelle ou sont nous intelectuel un homme moderne cest celui qui combat pour sa liberter et la liberte de sa socite ici en algeire nos intelectuel soit disant intelo se moque de la societe et fuit a letranger pour des fin personelle

  5. NARMOTARD dit :

    « La revendication d’indépendance de la KABYLIE a-t-elle un sens? » dites-vous.

    J’attache de l’intérêt au discours vraisemblable de monsieur Mohand Tahar MOHAMMEDI qui suscite ma curiosité et interpelle mon esprit critique ainsi que ma lucidité.

    D’abord, je note qu’en guise de réponse à la question initiale: « Cette revendication d’indépendance de la Kabylie, a-t-elle un sens? », l’auteur formule une double question élégante et très pertinente: « A qui profite cette revendication et surtout quelles sont les conséquences géopolitiques de cette action qui n’a aucun sens puisque…? »

    Cette réponse-question de M.T.M. me parait ambigüe, négative et affirmative à la fois, quant au sens de la revendication d’indépendance de la Kabylie.

    Ainsi, ce « sens » vendicatif trouverait certainement preneur auprès d’un hypothétique bénéficiaire qui saurait en profiter et qui ne serait vraisemblablement pas la population kabyle car, selon l’auteur, « ce projet est tout à fait le contraire de la philosophie politique de cette région qui s’inspire profondément du réflexe démocratique et du consentement populaire. »

    Mais, paradoxalement, le peuple kabyle pourrait, par ailleurs, en profiter cependant, , selon le même auteur qui dit:
    « pour l’heure, il ne demande pas unilatéralement l’indépendance, mais revendique simplement que de nouvelles conditions politiques soient mises en place pour qu’un débat soit lancé pour fonder un processus démocratique sans violence qui va nous permettre de créer un nouveau cadre politique pour qu’un jour, la Kabylie, l’Algérie et les peuples maghrébins dans leur globalité aient droit à décider de leur avenir. »

    Est-ce-là une offre de « paix des braves », me demanderais-je?

    Sachant que la RADP a fait, durant un demi siècle, la démonstration qu’elle persiste, par le changement dans la continuité clanique, elle rejette violemment et dans l’impunité garantie, l’exercice de la vrai démocratie, tant au niveau des Institutions qu’au niveau du citoyen considéré comme une quantité négligeable et non pas comme un but qui a besoin d’exercer son droit de s’autodéterminer librement et sans tricherie. Elle persiste également à rejeter la nécessité de toute réforme politique fondamentale constitutionnelle qui vise une alternative démocratique, pacifique dans le cadre d’une Constituante fédératrice de toutes les différences des différentes régions de la patrie, inclusive et non exclusive, souveraine et indépendante. De même, cette RADP stérile en initiatives en faveur du citoyen et incompétente dans l’accomplissement des exigences d’un Etat de droit juste et social, préfère continuer à s’enliser à mort, entrainant le peuple algérien vers le désespoir, la tragédie nationale et la fuite en avant, face à la scélératesse des lois de la République des camarades. Cette dernière est prisonnière de sa mentalité revancharde, par tous les moyens d’oppression, de répression, de corruption, de division, de fraude électorale, de pollution etc. Cette RADP privilégie la rente à la contribution du citoyen, dans le but antidémocratique de dominer les représentants parlementaires notamment. Elle préfère rechercher sa légitimité auprès des États étrangers alléchés par les dividendes des hydrocarbures, uranium, etc., plutôt que celle qu’elle n’aurait jamais eu par l’urne libre, loyale et transparente.

    L’auteur affirme, à juste titre que ce n’est pas un hasard qui fait que: « le régime algérien joue résolument l’ostracisme politique de cette frange de la population algérienne qui mérite beaucoup plus de respect, de gratitude que d’instrumentalisation politique, et surtout l’instauration d’une véritable démocratie algérienne. »

    Là, j’estime que l’ecclésia de la RADP exerce l’ostracisme politique, non seulement à l’échelle régionale kabyle ou autre, mais surtout au niveau de tous les secteurs de la société nationale. Par l’exemple de son comportement amplifié par sa propagande, la RADP a réussi à nous écœurer de ce que nous aimons, de nous même quelques fois. Comme elle a réussi ainsi à diaboliser le politique, à faire renoncer à l’exigence et à l’exercice du droit politique par les paisibles citoyennes et citoyens. Ces derniers sont la proie facile de la manipulation nationale et étrangère qui arrive à les diviser et à les disperser entre une multitude de chapelles fragiles, ethniques, religieuse, régionalistes ou idéologiques, arrouches, zaouia, confréries alibi, partis-lièvres, etc.
    L’essentiel pour la RADP est d’empêcher ces Algériennes et Algériens de la base sociale de s’organiser en se regroupant autour de revendications politiques nationales ou d’avoir un écho à travers le monde des humains. Ces revendications sont tolérées ou mêmes provoquées pour être facilement enserrées dans des ghettos et phagocytées l’une après l’autre, dans l’impunité, l’omerta complice nationale et internationale et sans aucun risque pour l’avenir de la RADP.

    C’est pourquoi je conclus, conformément à la philosophie sur la vérité de Platon, le disciple de Socrate, que le discours de monsieur Mohand Tahar Mohammedi doit être perçu comme un discours vraisemblable, séduisant dans son apparence, mais, hélas, fondé sur des principes qui sont à l’opposé de ceux du discours vrai, dont nous a toujours gratifiés avantageusement, l’éminent politicien national, Hocine AÏT AHMED.

  6. zan dit :

    la verité est depassé et continuellement ,il n’ est pas vain de la rechercher et de l’oxygener et ne pas oublier qu’elle est singulierement unique

  7. charaf dit :

    poure mois la kabylie ne doit pas prendre son independance car ses comme ca s est vrai que lalgeri n est pas parfete mais lalgeri pour mois a toujoure etais souder

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