Bouteflika n’aime pas la démocratie et il le prouve chaque jour: «Elle n’est pas la solution miracle»
Abbes Said pour « Algérie Politique »
«Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent», avait dit récemment un opposant politique africain. Pourtant, en Algérie, les partis politiques à quelques exceptions prés se sont accommodés de cette situation et se prêtent même au jeu électoral sans espoir de gagner les élections ou de concevoir une approche partisane capable de damer le pion aux trois partis hégémoniques qui se sont constitués autour de l’Alliance présidentielle.
La classe politique dans son ensemble semble se complaire de la situation actuelle marquée par la non gouvernance, la corruption à tous les échelons de la hiérarchie, la cooptation, le règne de la médiocrité, le clanisme et tout récemment le régionalisme qui commence à produire ses effets dangereux sur la population. Et pourtant, le président Bouteflika continue à clamer haut et fort que la démocratie n’est pas une solution miracle.
Dans un message lu en son nom par son représentant personnel, Abdelaziz Belkhadem, et répercuté par l’agence officielle l’APS, le chef de l’Etat vient d’affirmer ceci : «nous savons parfaitement que la démocratie n’est pas une recette miracle prête à l’emploi, valable pour toutes les sociétés quels qu’en soient les lieux et les époques» a-t-il décrété avant de préciser sa pensée négationniste en indiquant péremptoirement: «ce que les pays de la rive nord ont accompli au fil de plusieurs générations ne saurait être raccourci ni réalisé en un court laps de temps dans nos pays», car, a-t-il expliqué, «nous savons parfaitement que la démocratie n’est pas une recette miracle prête à l’emploi, valable pour toutes les sociétés quels qu’en soient les lieux et les époques».
Ceux qui sont au pouvoir semblent satisfaits du fonctionnement de la démocratie tout simplement parce qu’ils pensent pouvoir continuer à manipuler les institutions en place pour rester au pouvoir le plus longtemps possible et repousser aux calendes grecques l’alternance démocratique. A l’origine de cet échec est à rechercher dans la façon dont les choses ont démarré. Dès le départ, le processus démocratique né au débit des années 90 a été verrouillé et confisqué deux ans plus tard(1992). C’est une démocratie surveillée, contrôlée, impulsée d’en haut à bien des égards, un changement dans le régime issu du coup d’Etat de janvier 1992 et non pas un changement de ce régime. Pour ceux et celles qui gardent un mince espoir aussi tenu soit-il sont aujourd’hui plus qu’édifiés sur les intentions réelles de Bouteflika et particulièrement sur ses mentors qui l’ont fait venir et fait roi.
La période de transition peut durer encore des années et des années… lumière. Plus le temps passe, plus la nature exacte du régime est mise à nu, c’est-à-dire un régime hybride qui a réussi la performance de combiner à la fois les formes autoritaires et démocratiques, dont l’objectif n’est pas l’amélioration et la consolidation de la démocratie, mais la permanence au pouvoir. C’est un trait caractéristique de nombreux présidents africains, qui conçoivent et gèrent le champ étatique comme leur sphère domestique.
Le Président Bouteflika et sa vision sur la démocratie.
La thèse du Président , sur la démocratie, est de la rhétorique à caractère manipulatrice pour aspirer à un nouveau mandat. Prendre en exemple, les démocraties Occidentales et dire qu’elles se sont faites au cours des siècles, et de là, à insinuer, qu’en Algérie, le peuple n’est pas prêt à instaurer une démocratie : C’est de la pure démagogie, et c’est la politique politicienne du déjà vu, pour maintenir le statuquo, et encore confisquer l’aspiration du peuple à une démocratie moderne. Le temps, ni les siècles ne fondent des démocraties. Ce sont les hommes et les femmes d’un pays qui bâtissent les démocraties, et le cours du temps va les consolider : C’est le cas de l’Occident et de beaucoup de pays. Entendre une telle ineptie d’un leadership, n’est que la preuve d’un manque de volonté, ni de vision pour un changement dans ce pays. Depuis 1962, en Algérie, tous les régimes successifs sont des régimes à caractère totalitaire, dictatorial, répressif, et centralisation du pouvoir. Depuis les années 1992, on prêche la démocratie, mais ce n’est qu’une démocratie de façade pour leurrer le peuple algérien et l’opinion internationale. En outre, toutes les dictatures militaires, les monarchies dictatoriales, les régimes totalitaires, sont des négationnistes à toute velléité d’une démocratie, ou toute aspiration d’un peuple à une démocratie. Cela a été démontré, par l’Histoire, et de par le monde, de nos jours. A cela, j’ajoute deux contre-exemples à cette thèse :
1)Tous ces régimes arabo-musulmans sont des régimes totalitaires. Tous ces pays ont eu leur indépendance, plus ou moins depuis une cinquantaine d’années. Le pouvoir se transmet de père en fils. Aucun pays n’arrive à émerger sur le plan économique, social, et politique.
Dans tout cet espace, un seul pays fondé en 1945, Israël, a une démocratie. Et, elle fonctionne. Israël n’a pas attendu ou va attendre des siècles (comme le prétend notre Cher Président Bouteflika) pour construire leur démocratie. Avec une démocratie moderne, Israël est devenue une puissance économique, politique et militaire dans tout cet espace. L’Algérie a 48 ans d’indépendance, et l’Algérie ne peut pas bâtir une démocratie moderne : Ce sont des histoires que l’on raconte aux enfants !
2) L’Argentine a été une dictature militaire, sanglante, et le pays a été dans un marasme socio-économique et politique, comme l’Algérie est en train de le vivre actuellement. Après la chute du régime militaire, l’Argentine est devenue une démocratie et le pays respire mieux, et s’en sort mieux.
En voie de conséquence, la seule voie et unique pour le développement de l’Algérie, est la construction d’une démocratie moderne et transparente. Tant que peuple reste dans cet aréna de 1962, le peuple ne verra que se renforcer et se consolider les 3 Algéries déjà existantes : L’Algérie des riches, l’Algérie des pauvres, et l’Algérie de la Hogra et Harraga.
De tels propos sont très significatifs, et veulent dire explicitement : ‘’ Il ne faut pas déranger l’ordre célestes des choses avec votre démocratie !! On a le pouvoir. On est bien, et ne cherchez pas, pauvre peuple, à nous emmerder. Nous ne sommes pas des démocraties Occidentales. Nous sommes des démocraties tribales. Et ces démocraties tribales vont se faire au fil des siècles. Le pouvoir se transmettra de clan à clan, ou de père den fils. »
La démocratie, c’est le peuple qui la crée et non le fil des siècles.
Certains hommes politiques de la RADP confondent la démocratie et un régime dictatorial avec une façade de multipartisme. Certains partis politiques en Algérie sont créés par nécessité et utilisés à des manœuvres stratégiques du pouvoir. Au fond, ce sont des partis de paille, utilisés par le FLN, pour contrecarrer les autres vrais partis qui pourraient avoir la majorité, si évidemment, il n’y a pas fraudes électorales comme d’habitude.
D’ailleurs, il convient de rappeler que « les réformes politiques », engagées après les événements d’octobre
1988 et élaborées dans l’antichambre du pouvoir par des personnages fertiles en fourberies et en
ruses, ont été octroyées sans consultation ni au sein du FLN. Ces « réformes » ne constituent en fait qu’une mystification destinée à perpétuer l’exercice du pouvoir en place. On confond démocratie et multipartisme. On assiste ainsi, sous l’impulsion de la Présidence de la République, à une floraison de partis avec des programmes vagues, pratiquement identiques, à l’exception du FFS, (qui existe depuis 1964 mais qui n’a jamais été
reconnu auparavant) du FIS et du parti communiste, dont les choix idéologiques et politiques
respectifs sont clairs. Car ce qui est essentiel dans une démocratie, c’est d’accepter le principe fondamental de
l’alternance du pouvoir en respectant le verdict populaire exprimé lors d’élections transparentes et
honnêtes, puisque c’est le peuple qui constitue la source de la souveraineté. Or cela n’est pas admis
en Algérie et ce refus vide la démocratie de son contenu. Ainsi, le multipartisme débridé et
encouragé par le pouvoir ne vise en définitive qu’à l’émiettement de la société et à l’atomisation des
forces politiques vives, dans le but inavoué de perpétuer un régime dépassé et discrédité.
Discrediter la democratie en Algerie et dire qu’elle doit se faire au fil des siecles: C’est un mensonge, car il n’y a pas de volonte politique, ni d’ouverture poltique, ni de nationalisme, ni d’honnetete politique. Ils veulent tout simplement noyauter la vache a lait, encore dans le ventre de la vraie democratie qui pourrait naitre en Algerie. Et tous leurs privileges, finito!
Je ne suis pas avec Bouteflika et des ses Tuteurs de jainte militaire,mais à mon avis que que le peuple algérien (avec toutes mes respects à l’égard de ce peuple que j’appartient) dans leur majorité n’est pas apte à exercé la démocratie,les algériens on les donné une chance lors des élections législative de décembre 1991,ils ont voté massivement pour Un parti islamiste fanatique,si on refu l’opération aujourd’hui,le méme sénério se produira,moi personnellement si je suis dans situation de choisir entre un parti islamiste de tendance confondu (MSP,NAHDHA,ISLAH,l’équipe de Jabellah…etc.)et le pouvoir Actuel,au moins ce dernier c’est un demi par rapport aux islamistes,il ne demande de « changer nos abitudes alimentaires et vestimentaires » comme nous a dit Ali Belhadj un jour.
Le peuple algerien a vote pour le FIS en 1991, car il n’avait pas le choix et aucune option: Il a ete manipule, balotte, lave le cerveau par le FLN ret le FIS. Le peuple voulait quitter la peste, il s’est mis dans les bras de la malaria. On ne veut pas de parti politique a caractere religieux. Il faut les abolir. La religion n’amene que des conflits, des clivages entre les gens. L’islam ne s’est pas adapte aux temps modernes, et certains veulent promouvoir le wahabisme en Algerie. Et les premieres victimes sont des femmes. On n’en veut pas de cela. Une femme est une personne a part entiere, et qui doit participer au developpement du pays. Si tout algerien ne voit que des obstacles, des entraves, l’Algerie ne va jamais naitre, ni bourgeonner. On ne va pas de Mollahs, ni de la RADP. Le peuple veut une democratie moderne, transparente ou chaque algerien peut travailler, se fructifier, etre libre, circuler librement, amener sa valeur ajoutee. La relation est privee. Tout le monde est libre de pratiquer sa religion. Mais il ne faut pas la meler a la vie politique, car c’est un poison, et l’Algerie en a deja paye la facture salee.
@ monsieur Abbes Saïd,
Votre analyse politique est votre diagnostic positif du mal algérien sont claires et bien rédigés.
Mais, quel remède non agressif ?
A mon humble avis, chacun de nous doit semer, au niveau du terrain de la base sociale, le militantisme politique scientifique durable afin d’atteindre une meilleure prise de conscience citoyenne de la nécessaire alternative démocratique pacifique. Ainsi s’implique une objective préparation à l’action collective, pacifique et politique de pans appréciables d’Algériennes et d’Algériens.
Car il est indéniablement prouvé que la RADP est irréformable de l’intérieur du système de la façade démocratique.
La RADP est donc non malléable à l’instar d’un bois sec, vermoulu et cassable. Son changement radical est nécessaire et suffisant comme remède efficace.
@NASRI Amar
Dire ou prétendre que le people algérien n’est pas capable ou prêt pour une démocratie. C’est un non-sens. Beaucoup affirment que le peuple n’est pas prêt. C’est une idée avancée, soutenue par les régimes de la RADP, depuis 1962, et que certains néophytes ont repris. Cette affirmation est totalement erronée et fausse. Certes, certains partis politiques (à l’exception du FFS) n’ont pas travaillé la base, car une sensibilisation, une éducation, une certaine culture devraient être faites. Cela ne l’a pas été fait de manière volontaire, et à des buts politiques. Néanmoins, le sentiment de la vraie démocratie est dans le cœur de beaucoup d’algériens, car c’est le seul modèle de société qui est viable et qui fonctionne. Il n’est pas le meilleur, mais c’est le meilleur que le génie humain a pu créer, et c’est le plus plausible pour tout développement d’une société. Les exemples de ces modèles sont à côté de nos portes. Ce sont des homo-sapiens comme nous autres. Et la démocratie n’est pas un brevet d’invention, que certaines nations gardent jalousement. C’est un modèle de société et une aspiration de tout un peuple. Et c’est le cas du peuple algérien. Le seul point de la démocratie est qu’elle tolère les partis fascistes, de droite, extrémistes. Le contraire n’est pas valable : Une dictature ou le régime des Mollahs, n’autorise aucun autre parti. Le peuple algérien est prêt pour la démocratie. Le contraire est totalement faux. Il faut arrêter de se cramponner à cette idée rigide, et négative et contreproductive. A ce sujet, par analogie, si durant la colonisation, certains leaders du FLN disaient que le peuple n’est pas prêt pour arracher l’indépendance à la France. Aujourd’hui, nous serions toujours colonisés, et toujours sous le joug de la France. Les vrais dirigeants du FLN ont travaille la base, fait un travail de fourmi, un travail de fond au sein de la population, et l’idée était claire pour le combat. Durant la même époque, la France a utilisé les bouchées doubles (désinformation, intoxication, sabotage, tueries, etc…) pour discréditer la résistance, et éviter le soutien de la population, et essayer d’étouffer toute idée d’indépendance. D’ailleurs, depuis 1962, la RADP a copié la France et utilisé les mêmes outils pour faire passer le même message : ‘’ Le pays n’est pas prêt pour la démocratie. Les Occidentaux ont mis des siècles…’’. Egalement, ces dernières années, de nombreux partis politiques (hormis le FFS, crée en 1964), ont émergé, mais ils n’ont aucune vertèbre de démocratie. Les algériens votent pour ces partis, car ils ont mal informés et n’ont pas une culture politique, du fait qu’un travail de base, d’information, de sensibilisation, d’éducation, n’a jamais été appliqué sur terrain, à l’exception du parti FFS, qui a un programme clair , mais ces dirigeants doivent encore davantage travailler, sensibiliser les masses, rassembler tout le peuple algérien, et que tout le peuple comprenne les enjeux pour la démocratie et le pays. En 1962, le peuple algérien était prêt pour la démocratie. L’Algérie a perdu 40 ans de sa vie, car la RADP lui a spolié sa démocratie.
Il est temps que ce pays retrouve ce que l’on lui avait volé, de manière machiavélique, et par tricheries et fourberies politiques. La responsabilité et le destin de ce pays sont entre les mains du peuple algérien, et des dirigeants nationalistes algériens : Qu’une démocratie moderne et transparente prenne jour dans ce pays ! Ce sera le bonheur de nos enfants et de nos arrière-enfants.
ESt ce que ce président est au courant de ce qui se passe à ses portes chez les voisins ?
Est ce que ce president sait que dans la vie l’experience de l’autre fait gagner du temps et des efforts et que le mimetisme inteilligent est parfois sauveur?
Est ce que ce president va-t-il continuer à voir son « cinema » seul? ne pourrait il pas aller partager ce passe temps avec son ami Carlos à la prison de la Santé ?
Qu’a fait le peuple algerien pour subir la sanction « belkhadem » ? rien que sa vue fait perdre l’envie de vivre……à fortiori faire de la politique !
Gallek rijal addawla ! zbel oui !
M.Bouteflika et ses chayatines MM.ziari et l l agent iranien bELKHADEM N AIME pas la democratie mais ils aiment me regionalisme
13 Ministres de tlemcen
80% DES WALIS SONT DE TLEMCEN
80! Des chefs de daira sont de tlemcen
80! DES HAUTS FONCTIONNAIRE D ETATS SONT DE TLEMCEN
80§des ambassadeurs sont de tlemcen ….etc
Il faut une revolution brutal dans ce bled
ILS NOUS ALLEZ CA MADHAG
Boutaflika dégage de ce pays