1 juin, 2010
Témoignage sur Ali Mecili
Ramdane Sadi pour « Algérie Politique »
Pour autant qu’il m’en souvienne, c’est depuis 1971/72 qu’Ali Mécili m’avait, à l’occasion de la campagne de promotion faite autour de Taos Amrouche pour sa première (et combien mémorable!) série de récitals au 18h du Théâtre de la Ville, « recruté » comme son contact régulier. Parmi les personnes qui allaient immédiatement et, à des degrés divers, directement être impliquées, il y avait Madjid Bali, Hachemi Naït Djoudi, Boussaad Mammeri et mon frère Hend.
Je ne saurais affirmer que tous étaient présents à la réunion, organisée autour d’Aït Ahmed par Ali fin 72 début 73 dans un hôtel du 6ème arrondissement, crois-je me souvenir.
Ces contacts avec Aït-Ahmed ont été relativement suivis, jusqu’à des rencontres à Lausanne à plusieurs reprises, jusqu’aux années 80.
Naturellement mon frère Saïd avait été mis au courant de ces contacts, qui me valurent d’être arrêté et refoulé aux frontières à deux reprises en août 1973: A Maghnia d’abord, à l’aéroport (Maison Blanche) ensuite.
Plus tard, vers 1985, j’ai même organisé avec le soutien de feu mon bon maître feu Robert Jaulin, le premier (à ma connaissance et à cette date en tout cas) meeting ouvert au public de Aït-Ahmed en Europe dans un amphi, plein à craquer, de Jussieu-Paris qui avait réuni quelque 500 personnes. Un ou deux jours avant, ce meeting précédé d’un bon « tractage », avait aussi fa(????)