Quand va-t-on finir avec cette « mascarade » de harki et de moudjahidine
Louassi pour « Algérie Politique »
Quand va-t-on finir avec cette mascarade de harki et de moudjahidine. L’Algérie a 48 ans d’indépendance. Pour sauver ou se venger, on accuse tout le monde de Harki ou de faux moudjahid. Il faut demander au Ministre des Moudjahiddine, le nombre exact de moudjahiddine. Le Ministre sera incapable de vous le dire, car on n’est pas dans un pays sérieux, avec une transparence.
Juste avant l’indépendance, il y a eu de compagnies de déserteurs de l’armée française, ils n’ont jamais tiré une cartouche, et ils sont tous devenus des moudjahiddine.
Même le président Boutef, se prétendant de la famille révolutionnaire n’a jamais tiré une cartouche. Idem pour chadli Bendjedid, etc…Le Président Zeroual a un frère général dans l’armée francaise…et personne ne dit quelque chose.
Cette guerre a seulement berné les paysans, les innocents, ou les victimes de circonstance, et on a mis tout le poids de la Harka sur leurs épaules. La vraie Harka dirige le pays, vole le pays….et le citoyen ne voit que les pauvres paysans qui se sont engagés avec la France, pour une bouchée de pain, ou bien le FLN a tué un membre de sa famille, etc…. Soyons sérieux, et ne pas faire de la marmelade et accuser tout le monde de harkis.
Pouvoir depuis l’indépendance utilise la célébre régle « Diviser pour régner », sous plisieurs formes, plusieurs visages et plusieurs dimmensions,en utilisant plusieurs phrases et termes:
- Régionalisme: Est – Ouest et Nord-sud
- Racisme:Kabyle – Arabe,Arabe-Berber,Kabyle-Chaoui………etc.
- Tribalisme: En kabylie (Entre ait X et Ait Y) Dans les régions Arabephone (Beni X et Beni Y ou Arch X et Arch Y)
- Distinction Linguistique et Culturelle: Arabophone – Francophone et Amazighité-Arabité.
- Distinction Réligieuses:Ebadhite-Malikite,Malikite-Hanifite,Musulmans-Evangiliste,Islamiste-Laique……etc.
- Distinction Révolutionnaire: Harki-Moudjahed,Fils de Harki – Fils de Chahid
Fils de Harki -Fils de Moudjahed.
il y a d’autre terme de division qui existe que j’ai n’est pas citer,et d’autre qui vont apparaitre dans l’avenir pour créer en permanence des sociétés de conflits en algérie, cela à la jainte militaire qui nous gouverne pour garder le pouvoir en permanence.
il faut soulignr que Majorité ses types de diversion existe depuis l’époque coloniale,exploiter vachement depuis l’indépendance par le pouvoir centrale d’alger.
Ce n’est pas Zeroual qui un frere general dans l’armee francaise, mais Larbi Belkheir
Le Président zéroual a effectivement un frère Général dans l’armée française. Dernièrement, celui-ci est décédé (Allah Yarahame). Zéroual s’est rendu discrètement en France pour lui rendre hommage. La guerre d’Algérie n’a épargné personne. Dans une même famille, on peut trouver un frère engagé à côté de la France, un autre frère dans le FLN. Le vrai problème ne se situe pas à ce niveau : il se situe au niveau de l’injustice et de l’hypocrisie. A l’indépendance, il n’y a eu jamais de Tribunal pour clarifier les choses : Qui est Moudjahid ? Qui est harki ? Cependant, on a massacré beaucoup de gens innocents et leur famille, impitoyablement, sans leur avoir donné la chance de se défendre devant Dieu et devant le peuple algérien. Tant qu’il n’y a pas un Tribunal, tout le monde est harki. Tout le monde est Moudjahid, sinon comme l’a bien décrit l’auteur du texte : ‘’On doit arrêter cette mascarade…et de savoir où sont les bons et les méchants ». C’est la justice qui devrait faire son travail. Dans le cas contraire, l’Algérie doit faire la réconciliation nationale, et passer aux choses sérieuses : la démocratie et le développement du pays. Et nous sommes tous les enfants de ce pays. En attendant, la vraie harka (DAF) et les faux moudjahidines sont devenus des hauts fonctionnaires, ambassadeurs, généraux, et se sont enrichis colossalement. Ils ont crée trois Algéries : L’Algérie des milliardaires, l’Algérie des bidonvilles, et l’Algerie de la Hogra et Harraga. Et par la même occasion, on a détourné l’attention et en faisant peser tout le poids de la guerre sur de pauvres gens innocents, analphabètes, qui avaient pris le côté de la France. D’autres se sont engagés pour une galette. D’autres sont engagés, car le FLN a tué un membre de leur famille. Des instituteurs, des ouvriers chez des colons, des chauffeurs, des gardes-champêtres, des sécrétaires, des employés de la Mairie, etc…Tous ces gens, on les a mis dans la case de harki, de facto. C’est la Kasma qui décide et qui fait le tri. Non. C’est à la justice de clarifier tout ce monde. La Kasma, ni le Ministre des Moudjahidines, ni les villageois, ni les voisins ne sont pas aptes à se prononcer, ni qualifier les gens de harkis, tant que la justice n’a pas fait son verdict. Il ne faut pas se méprendre, ni prendre les algériens pour de simples esprits. Le peuple algérien est adulte, et il est capable de discerner les choses, et il ne va pas toujours tomber bêtement dans ce jeu hypocrite, et pour le détourner des vrais problèmes socio-économiques, de l’injustice. Toute la musique rampante se situe dans ce créneau
Extrait du site des Officiers Algeriens Libres
Les déclarations fallacieuses de Belkheir
L’article commandité par Larbi Belkheir et publié par Chérif Ouazane dans Jeune Afrique est une tentative dérisoire de réécrire le passé d’un homme qui fait honte à l’Algérie. Belkheir s’est surpassé pour élaborer toute une histoire faite d’inexactitudes et de mensonges pour le présenter sous un visage féerique. Incroyablement on découvre dans le dit article, un Belkheir sorti tout droit d’une épopée où il tient le rôle du héros qui ne cesse de se sacrifier pour les siens ! Nationaliste, honnête, serviable et même romantique ! Pour quelqu’un qui veut se faire passer pour un père de famille modèle, c’est bien raté! A court d’argument sur la faillite de notre pays, le principal responsable de la tragédie jette la pierre au peuple car à bien lire ses propos, c’est par la faute du peuple algérien que nous en sommes arrivés à ce stade. Belkheir et ses acolytes commandent l’Algérie d’une manière bien propre à eux. Ce qui se passe en réalité depuis qu’ils ont spolié le pouvoir en Algérie, c’est que l’armée coloniale des années de braises a été substituée par une horde de supplétifs invétérés. Pis encore, quand on regarde leurs agissements et leurs comportements au sein de l’ANP on ne peut que dire que ces généraux régissent l’Algérie avec une mentalité de colons ! Tous leurs actes ont un seul objectif : l’appropriation obligée de toutes les richesses de notre pays. Pour la mémoire sacrée de nos martyrs, pour toutes les victimes des années rouges et pour tous les Algériens qui chaque matin que Dieu fait, se sacrifient et s’investissent cœurs et âmes pour que demain soit meilleur, nous devons remettre Belkheir dans sa vraie dimension. Afin d’apporter les corrections qui s’imposent aux allégations fallacieuses de Larbi Belkheir nous allons procéder en trois étapes :
1) Belkheir et la guerre de libération
Le père de Larbi Belkheir n’a jamais été un respectable Cheikh de zaouïa comme il le prétend, mais plutôt un grand Bachagha au service du régime colonial français, chargé de la répression des Algériens en général et des nationalistes en particulier. A ce titre Belkheir devrait prendre la peine de consulter le répertoire des grandes familles algériennes de la colonisation ; l’histoire de sa famille y figure en bonne place. L’engagement de Larbi Belkheir dans l’armée française en pleine guerre de libération est le résultat d’un choix délibéré de sa part, pour servir le régime colonial à l’instar de son père, et non d’une incorporation par « devancement d’appel » comme il s’efforce de la faire croire. Sa « désertion » de l’armée française est présentée dans cet article comme un événement extraordinaire qu’un grand-père se doit de raconter à ses petits-enfants pour leur montrer que grand papa est un héros ! Il ajoute dans l’article, qu’il « s’embarque … à destination de la Tunisie où il est aussitôt affecté à la région frontalière. Mission : former le 45e bataillon » !
A cet égard, les précisions historiques suivantes s’imposent:
a) La « désertion » de Belkheir n’est pas individuelle, mais collective. En effet, Les sous-lieutenants qui ont rejoint la Tunisie en 1958 sont, entre autres, (par ordre alphabétique) : Abdelmadjid Allahoum, Abdelnour Bekka, Larbi Belkheir, Mohammed Ben Mohammed, Hamou Bouzada, Mostepha Cheloufi, Abdelmalek Guennaizia, Mokhtar Kerkeb, Lahbib Khellil, Rachid Mediouni, Khaled Nezzar et Salim Saadi.
Comme tous ses associés, il faisait lui aussi partie de la fameuse promotion » Lacoste » de 1958. Mais pour rendre justice aux hommes de foi, le défunt général Lahbib Khellil n’a pas marché dans la combine Belkheir ; il a d’ailleurs été radié des rangs de l’ANP suite aux instructions de Belkheir.
b) Il est curieux que ces officiers « déserteurs » de l’armée française n’aient pas rejoint l’armée de libération nationale (ALN) dans les maquis comme l’ont fait avant eux Mahmoud Chérif ou Abdelrahman Bensalem ou encore Abdallah Belhouchet, pour ne citer que ceux-là. Mais, ils ont rejoint le FLN et le GPRA en Tunisie pour entrer par la grande porte sans prendre le moindre risque. Il fallait qu’ils survivent pour mener à bien la mission dont ils ont été investis.
c) Ce n’est qu’en 1958, après l’arrivée du général Charles De Gaulle au pouvoir (avec sa claire stratégie basée sur la « troisième voie » et « l’Algérie algérienne », pour affaiblir, sinon éliminer de la scène politique algérienne le FLN et écraser l’ALN) que l’on a assisté à des vagues successives de « désertion » de l’armée française pour rejoindre le FLN en Tunisie en 1958, 1959 et 1961.
Parmi les sous-officiers promus sous-lieutenants par l’armée française avant de les envoyer en mission en Tunisie en 1961, quelques mois seulement avant l’indépendance, figurent en particulier les « déserteurs » Mohammed Lamari et Mohammed Touati. Les mystères de la stratégie coloniale du gonflement des grades et de l’encouragement des désertions massives se sont élucidés avec le temps. Il est établi à ce jour que ces pseudo-déserteurs ont été chargés d’une mission bien spécifique : L’infiltration de l’ALN par des éléments fidèles à la France.
d) Belkheir n’a eu aucune affectation immédiate à son arrivée en Tunisie, comme il le prétend. Après une année passée en stand-by au camp de Garn Al Hafaya (situé au sud du Kef) avec ses collègues « déserteurs », Belkheir a été affecté au camp d’instruction de Oued Meliz (près de Ghardimaou). Là, il a eu de graves engueulades avec les djounouds de l’ALN qui s’étaient révoltés contre lui et son collègue le sous-lieutenant Madaoui pour leur comportement indigne vis-à-vis des moudjahidines.
e) Bouteflika, dont il dit avoir fait connaissance en 1960, n’a jamais été membre de l’état major général comme il l’affirme. Les membres de l’état major général étaient : le colonel Boumediène, les commandants Ahmed Kaid et Ali Mendjeli. Le quatrième membre était le commandant Rabah Zerrari dit le commandant Azzedine. Mais, il n’a jamais rejoint son poste au sein de l’état major général. Tous ont été nommés par le Conseil National de la Révolution Algérienne (CNRA) dans sa session de janvier 1960, dont ils étaient d’ailleurs tous membres.
Bouteflika n’a par contre jamais été membre du CNRA, ni membre de l’état major général. Il n’a jamais été chargé « d’inspecter les troupes basées aux frontières Est de l’Algérie ». Ce serait d’ailleurs une insulte à la mémoire des commandants Abdelrahman Bensalem et Salah Soufi, alors respectivement chefs de la Zone Nord et de la Zone Sud des frontières Est. Ce serait également une insulte à l’ensemble des commandants de bataillons installés aux frontières algériennes. D’ailleurs, Bouteflika n’a jamais commandé d’unités de combat.
Bouteflika et Belkheir ont en commun qu’ils n’ont jamais tiré une seule cartouche contre l’armée coloniale française jusqu’à l’indépendance de l’Algérie. Comme tous leurs compères ce ne sont pas des Baroudeurs !
f) Larbi Belkheir dit avoir demandé à « rencontrer Boumediène » en 1962 pour solliciter sa « démobilisation » et s’est heurté au refus de Boumediène ! Ceci est un pur tissu de mensonges, puisqu’en 1962, la procédure de démobilisation était simple et n’obéissait à aucune démarche administrative ou bureaucratique. Les chefs des régions militaires ainsi que le directeur du personnel du ministère de la défense étaient habilités à délivrer les attestations de démobilisation sur simple demande verbale.
Belkheir à Ourgla en 1968
2) Belkheir au pouvoir
Quand Belkheir annonce « J’ai du mal à pardonner la formule « décennie noire » utilisée à propos des années quatre-vingt. Beaucoup de choses ont été réalisées durant cette période, et tout le monde semble l’occulter », on n’arrive pas à croire que seule cette phrase lui fait de la peine ! Les centaines de milliers de victimes ne comptent pas pour sa conscience anesthésiée! Plus encore surprenant, c’est qu’il n’aime pas les intégristes, mais fait de bonne grâce les petites courbettes devant les Emirs du Golf qu’il invite fastueusement en Algérie pour le massacre des outardes et des gazelles !
Belkheir est fier aussi d’affirmer qu’il assume pleinement son engagement pour le coup d’Etat de janvier 1992 pour « épargner à l’Algérie le sort de l’Afghanistan » ! La vérité est que la répression aveugle qu’il a instauré contre le peuple algérien avec ses généraux éradicateurs entre 1992 et 2002 a eu des conséquences dramatiques sur tous les plans :
a) Sur le plan politique, la crise s’est dangereusement aggravée. Pendant plus de 10 ans le peuple algérien a été soumis à la terreur, à l’injustice, à la faim, à l’humiliation, aux arrestations arbitraires et aux exécutions extra-judiciaires. La violation de la constitution et des conventions internationales relatives aux droits de l’homme par les dictateurs, ainsi que la violation des libertés individuelles et collectives, sont devenus le quotidien poignant subi par les Algériens depuis 1992.
En outre, le régime ne dispose ni de légitimité, ni de crédibilité tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. A l’exception toutefois du soutien multiforme de certains membres occultes de l’administration française qui supportent envers et contre toute éthique les anciens éléments de l’armée française, devenus généraux et « maîtres » de l’Algérie depuis 1992.
Les différentes tentatives de légitimation du régime à travers les élections présidentielles de 1995 et 1999, ainsi que les élections législatives et communales de 1997 n’ont rien réglé. Bien au contraire, les fraudes massives, le manque de liberté d’expression, la manipulation de l’information et la perversion des mœurs politiques ont contribué à discréditer davantage le régime et à rendre la crise politique plus opaque.
b) Sur le plan sécuritaire, la situation s’est tragiquement détériorée au fil des mois et des années. Ce qui est plus grave c’est le programme de liquidation physique ordonné par Larbi Belkheir depuis le coup d’Etat ; ce qui a donné lieu à la naissance de l’équipe 192 dirigée par son larbin, le colonel Smain Lamari et qui a à son actif un nombre invraisemblable de victimes parmi lesquelles on ne cite que les défunts Mohamed Boudiaf et Kasdi Merbah.
c) Sur le plan économique, tous les indicateurs sont au rouge. Le revenu national par tête d’habitant a chuté de $ 2 500 par an en 1990 à $ 1 376 en 1997 et à $ 1 500 en 2001 (soit 60% de son niveau en 1990).Le secteur industriel public et privé hors hydrocarbures fonctionne à moins de 20% de sa capacité installée. Le secteur du bâtiment et de la construction se trouve dans une situation lamentable rendant la crise du logement explosive. Le taux d’investissement dans les secteurs productifs n’a jamais été aussi bas depuis une trentaine d’années.
d) Sur le plan social, les tensions sociales se sont aggravées depuis 1992 à cause notamment de l’augmentation du taux de chômage. Le nombre des chômeurs est, en effet, passé de 1 300 000 en 1992 à 4 200 000 en 2001. Le fait est que le chômage frappe surtout les jeunes.
Les jeunes âgés entre 16 et 29 ans représentent 83% des chômeurs alors qu’ils ne représentent que 27% de la population. La privatisation ou plutôt le bradage des entreprises publiques s’est traduit par le licenciement de plus de 400 000 travailleurs (un chiffre qui va doubler) et a contribué à aggraver le chômage. La pauvreté s’est sérieusement aggravée au fil des années. Le nombre de pauvres vivants au-dessous du seuil de pauvreté est passé de 1 500 000 en 1990 à plus de 15 millions en 2001.
Il va sans dire que tout cela a donné lieu à l’apparition de maux sociaux étrangers à la société algérienne ; le suicide, la prostitution infantile, des gens qui meurent de faim ou d’autres qui s’alimentent à partir des poubelles …Toutes ces misères humaines sont un affront sans pareil à la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour la dignité de l’Algérie et son peuple.
e) L’aggravation de la crise morale a contribué à éroder la cohésion sociale. La corruption s’est institutionnalisée au plus haut niveau. Ainsi, l’affairisme, les malversations, l’enrichissement illicite, les activités parasitaires, la bureaucratie (souvent génératrice de corruption), les passes-droit (qui défient la loi et la justice), le népotisme, l’accumulation des richesses non pas par l’effort mais par des combines de toutes sortes entre les mains d’une minorité liée au système en place ont contribué à affaiblir la cohésion et la solidarité sociales et à générer l’indifférence des gens, puis leur hostilité à l’égard des pouvoirs publics tenus pour responsables de la détérioration de leur situation économique et sociale.
Ceci a aussi entraîné une aggravation de l’écart entre une minorité de riches dont Larbi Belkheir et ses complices et la majorité des Algériens qui se débattent dans la pauvreté noire.
3) Belkheir et les affaires
Dans cette partie, ce qui a été rapporté par l’article est une véritable provocation aux citoyens algériens qui de leurs yeux peuvent voir sur place l’étendue de la richesse de ce fils de Kaid.
Les affaires qui sont citées ci-dessous ne sont que des prémisses d’une saga de ce qu’il conviendrait d’appeler « le cartel d’Alger ».
Nous n’évoquerons que quelques détails de ces affaires car les ramifications de celles-ci et leurs étendues empliraient certainement plusieurs manuscrits.
a) L’affaire Djenane El Malik : La superbe villa de Djenane El Malik de Larbi Belkheir dont parle l’article en question n’est autre que la villa qu’occupait légalement M. Seghir Mostefai, alors Gouverneur de la Banque Centrale entre 1962 et 1982. En 1982, Larbi Belkheir, alors secrétaire général de la Présidence, a fait expulser M. Seghir Mostefai manu-militari de sa villa et l’a occupé. M.Seghir Mostefai s’apprêtait alors à acheter la villa dans le cadre de la vente des biens de l’Etat, connus sous le nom de « biens vacants », après l’adoption de l’APN d’une loi à cet effet.
Ce qui est aussi ahurissant, c’est que Larbi Belkheir est allé jusqu’à s’approprier et annexer à sa villa une partie de la rue publique de Djenane El Malik (ex. Rue Emile Marquis) qui reliait cette rue à la cité des PTT, transformant la rue Djenane El Malik en une impasse et obligeant les habitants du quartier à faire un grand détour pour faire leurs approvisionnements à la cité des PTT.
b) La fameuse affaire » ENAPAL » : Elle a permis à Belkheir de faire d’une pierre trois coups :
D´une part bloquer les reformes engagées par son ennemi Mouloud Hamrouche et d’autres part prendre en main directement le contrôle de l’importation des produits de consommation de base (café, sucre,..).
Belkheir a entrepris hypocritement de museler Mouloud Hamrouche, qui avait pris trop de liberté aux commandes de son gouvernement, en lui sortant le dossier ACT qui a un rapport avec une entreprise d’expertise que Hamrouche avait sollicité pour une étude économique.
Concernant l’affaire ENAPAL ce sont près de 25 millions de dollars qui se sont volatilisés lors d’un marché fictif. C’est l’ex. Directeur Général de l’ENAPAL, M. Mustapha Bensaïd, qui a été injustement condamné et qui croupit depuis à la prison d’El Harrach ; alors que le vrai responsable est le Lieutenant-colonel Aouisse Azzedine (à l’époque des faits, lieutenant Azzedine, en poste à l’ENAPAL comme officier de sécurité préventive), mandaté par son chef Smain Lamari pour mener l’opération.!
Aouisse a bénéficié en 1989 d’une golf noire entre autre comme cadeau de la part de Smain Lamari pour son succès dans l´affaire ENAPAL.
Ce même Lieutenant-colonel a été formellement identifié et reconnu par les services espagnols comme le principal acteur de toute l’affaire puisque cette affaire a des ramifications qui vont surtout en Espagne..
Le troisième but atteint par Belkheir dans cette affaire est l’opposition de la gendarmerie à la DGPS puisque c’est la gendarmerie qui a enquêté dans la maison du service. Cela a mis le général Abbas Gheziel en confrontation directe avec le général Mohamed Betchine. Les résultats accablants de l’enquête de la gendarmerie ont mis à mal Mohamed Betchine vis-à-vis de Chadli. La confrontation entre les deux hommes a réussi puisque, l’accumulation de mauvais points par Betchine a décidé le président Chadli de la faire remplacer à la tête des services par le poulain de l’époque : Mohamed Mediene.
c) L’affaire Messaoud Zeggar : Belkheir a sous-traité cette affaire pour le compte de l’Élysée sous l’œil vigilant de son maître Jacques Attali. Les services français à l’époque ne pouvaient pas se permettre d’abandonner l’Algérie aux Américains. En éliminant des circuits « mafieux » un homme proche des Américains comme Zeggar, le terrain était vacant pour les vautours de l’ombre pour récupérer le butin de guerre du FLN et les bénéfices des trafics d’armes que menaient Abdelkader Koudjeti et Messaoud Zeggar.
Zeggar avait des très bonne relations avec des sommités de la politique américaine dont le père de l’actuel président Bush qui était son ami. L’arrestation de Zeggar a permis à Belkheir de récupérer toutes les informations relatives aux comptes numérotés du FLN et des biens immobiliers et de mettre main basse sur tout le réseau d’acheminements d’armes vers l’Afrique.
d) L’Affaire Mouhouche : L’intervention personnel de Larbi Belkheir auprès du directeur de la BEA des Pins Maritimes, tenue à l’époque par un certain Tahar Yazid (qui vit actuellement à Genève depuis), en faveur de Toufik Bendjedid (le fils du président Chadli Bendjedid) et de son copain de nuit Rachid Mouhouche a permis au trio de faire un hold-up en bonne et due forme. Des milliards ont été subtilisés et la totalité de l’argent a été mise à l’abris dans des comptes à l’étranger. Seul Rachid Mouhouche a été officiellement reconnu coupable pour cette escroquerie et incarcéré à la prison d’El Harrach ; quant au fils de Chadli, il a été éloigné à Caracas au Venezuela, là où Slimane Bendjedid, un cousin de Chadli (qui était un simple petit fonctionnaire d’Air Algérie puis devenu DG de cette importante compagnie aérienne) s’est retrouvé ambassadeur.
Dans cette affaire, Belkheir a volontairement impliqué le fils du président pour apparaître aux yeux de Chadli comme l’ultime sauveur, en plus du gain matériel amassé.
e) L’affaire du gazoduc Algéro-Italien : Cette affaire a été dévoilée par la justice italienne au début des années 90 lors du procès d’anciens mafieux, membres du gouvernement. Pour décrocher le contrat algérien, les Italiens avaient déboursé 34 millions de dollars, dont une partie est allée directement dans les poches de Belkheir. Suite à ce scandale Belkheir a préféré s’éclipser momentanément en Suisse et tirer les ficelles de là-bas. Son retour aux affaires s’est fait sans la moindre gêne !
Dans le même domaine d’affaire, il a extorqué à la société américaine Bechtel (toujours présente en Algérie) des sommes faramineuses pour l’obtention du marché algérien. Le dédoublement du pipeline a failli tourner au drame, puisque d’autres ogres ont découvert le pot aux roses et voulaient leurs parts du gâteau !
Dans d’autres circonstances, uniquement à cause de cette affaire, Larbi Belkheir aurait été passé par les armes mais…
f) L’affaire de Ryad El Feth : Nous avons déjà donné un aperçu sur cette affaire, où Larbi Belkheir a réussi une fois de plus grâce à son homme de main le colonel Senouci, ancien directeur de l’Office de Riadh El Feth (OREF), à extorquer des millions de dollars à la firme canadienne qui s’était chargée de la construction du site. Une montagne d’argent, un projet qui a coûté la bagatelle de trois cent cinquante millions de Dollars. Originellement le projet de la société canadienne Lavalin, était destiné aux Iraniens qui avaient commandé une étude pour la réalisation d’un monument à la gloire de la révolution, d’ailleurs des mini « Houbel » se trouvent depuis longtemps en Iran. Le projet a atterri sur le bureau de Belkheir grâce à Abdelkader Koudjeti qui a permis au même clan d’amasser des millions de dollars.
Le colonel Senouci a très bien réussi à l’ORF et a construit un superbe palais juste en face de…Mohamed Lamari, le chef d’Etat major. Larbi Belkheir a même introduit Senouci pour qu’il prenne les commandes du complexe du Club des Pins, en remplacement d’un autre de ses hommes de main, en l’occurrence le véreux Abdelhamid Melzi qui a été chargé par Belkheir, entre autre, de noyer le général Betchine dans ce qui deviendra plus tard l’affaire des résidences sécuritaires de Moretti.
g) L’argent noir : Ce dossier n’a jamais été révélé au public tellement il est confidentiel, et les remous de cette affaire ont une portée internationale.
Le palais d’Elmouradia a de tout temps disposé d’une caisse noire, appelée aussi fonds spéciaux, le montant de la caisse dépassait les deux cents millions de dollars qui étaient réservés à diverses dépenses dont le soutien financier aux mouvements africains de libération. L’argent de cette boite était sous la responsabilité directe du chef de cabinet du président de la république à savoir Larbi Belkheir et il n’a jamais eu à rendre compte du moindre centime à quiconque.
Belkheir a usé cet argent comme bon lui semblait. Il a même utilisé ces fonds spéciaux lors de l’achat de très précieux diamants pour Halima Bendjedid au WaterGate, lors de la visite de Chadli Bendjedid aux USA. Belkheir a su soudoyer la femme du président qui le lui a bien rendu !
D’autres sommes importantes en liquide provenant de la même caisse ont été transférées en Belgique lors de la maladie de Chadli et ont fini dans des Banques suisses. L’alimentation des fonds spéciaux se fait directement de la banque centrale qui couvre ces fonds sous le sceau secret-défense.
Il va sans dire que Larbi Belkheir, a bien profité du budget de fonctionnement de la présidence de la république grâce à des prélèvements directs ou à des surfacturations diverses en plus des voyages officiels, de l’habillement, du mobilier, des vacances…etc. Toutes ses résidences ont été décorées aux frais de la princesse !
h) La minoterie : On ne peut imaginer comment Belkheir a trouvé cette audace pour dire que la minoterie qu’il possède officiellement lui a demandé autant de sacrifice et de temps ! Son beau-frère Hocine Louhibi, ex. DG de l´OAIC y est pour beaucoup puisque cette misérable minoterie ne sert que de paravent à d’autres activités plus importantes. Belkheir ne peut pas nier qu’il a ordonné à Meziane Chérif en 1991 de lui fournir deux lots de terrains (à bâtir) et un vaste terrain en zone industrielle pour monter une usine !
Belkheir voulait créer pour sa fille une usine identique à celle qu’entreprenait de faire le général Kamel Abdelrahim. Ce n’est pas un hasard si ce dernier a failli perdre la vie lors d’un guet-apens orchestré par des professionnels. (Cela fera l’objet d’un dossier spécial qui traitera de luttes internes entre officiers français et officiers de l’ALN).
Pour presque la totalité de ses affaires, Larbi Belkheir compte sur ses proches dont le beau-frère Hocine Louhibi et d’autres prête-noms qui servent de paravent dans les affaires de pots de vin et versements occultes.
i) L’affaire Rachid Mabed : Cette affaire a beaucoup dérangé Larbi Belkheir et pour cause, Mabed a mis le doigt dans un engrenage infernal qui fonctionne depuis 1986.
Nice est la terre de prédilection de toutes les fortunes et bien évidement les gens qui ont de l’argent le dépensent à tort et à travers. Belkheir a eu une idée de génie ! Mettre des machines à sous partout où il le pouvait. Pour se faire, il a obtenu le feu vert pour ce business grâce à son ami Charles Pasqua qui a fait changer la réglementation française dans ce domaine exprès pour le copain Belkheir.
L’affaire est très juteuse puisque tout le cash qui circule est mis soigneusement à l’abris du regard du fisc dans des affaires de second plan. Il n’est pas nécessaire de rappeler ce qui se passe dans les rouages politique français à Nice depuis bien longtemps, seulement le pauvre Rachid Mabed a cru que la justice allait lui donner raison. C’était sans compter avec les démons des ténèbres qui se dressent à la moindre alerte dans le noir pour se faire justice à leur façon.
Le beau-frère de Belkheir, le fameux Hocine Louhibi, a mis tout son poids pour écraser Rachid Mabed qui a résisté malgré tout. On se demande quelle gloire peut tirer un Belkheir en marchant sur les cadavres des innocents, mais d’un autre côté et connaissant l’historique de son ascendant on ne peut que dire : tel père, tel fils !
A L’échelle internationale : Larbi Belkheir évolue dans une nébuleuse qui a des objectifs stratégiques de premier plan. Il suffit de citer certains de ses contacts pour comprendre ses objectifs. Il traite les affaires de l’Etat en catimini sans rendre compte à personne. Quand on se penche sur les résultats de ses années rouges et noires, on réalise avec aigreur que pendant tout ce temps il n’a eu qu’un seul souci : Détruire l’Algérie.
Cet énergumène qui se dit commis de l’Etat a en fait bien réussi dans la mission qui lui a été confié par ses paires. Comment peut-il prétendre qu’il ne veut que le bien de l’Algérie ? Comment peut-il prétendre qu’il revient malgré lui aux affaires ? Avec quelle audace peut-il soutenir qu’il est honnête ?
Il est vrai qu’il faut de tout pour faire un monde, mais il faut aussi dire que le monde serait certainement meilleur sans des monstres comme Larbi Belkheir.
Rien dans ce qu’a entrepris Belkheir n’a aidé l’Algérie et les Algériens ne serait-ce qu’un jour, bien au contraire il les a fait retourner des décennies en arrière.
Au Final :
Des affaires de malversations, détournements, sabotages, il en existe des centaines. Des dossiers aussi graves les uns que les autres et qui démontrent l’institutionnalisation de la déprédation des biens publics. Les exemples ne manquent pas, que se soit l’usine de production de voiture à Tiaret, le métro d’Alger, l’institut Pasteur à Dely Brahim, TransMed (dont la siège social est comme hasard par à Nice)…En fin de compte le peuple a été sciemment mis à part par les goules qui n’assouvissent pas leur besoin d’avaler les milliards de l’Algérie.
La quantité d’argent qui a été subtilisée par « la pègre algérienne » à l’Etat donc au peuple algérien est de plusieurs dizaines de milliards de dollars, soit près de 60 milliards. Une partie de cet argent se trouve à ce jour dans les circuits parallèles de la finance mondiale et contribue au développement d’autres pays, alors que chez nous la misère bat son plein avec 65% de la population qui ont moins d’un dollar de revenu par jour.
La falsification et la désinformation des faits sont utilisés d’une manière systématique par les généraux Larbi Belkheir, Khaled Nezzar, Mohammed Lamari, Mohammed Touati et le restant des Lacostistes. Ils n’ont pas de quoi être fiers et leurs vraies histoires, elle fait plutôt honte. C’est la raison pour laquelle ils s’inventent des histoires sur mesure pour se blanchir et légitimer leur présence aux commandes de l’Etat.
Qui veulent-ils tromper par leurs mensonges ?
Les Algériens n’ont pas la mémoire courte, ils savent de quoi il en retourne. Le peuple algérien qui connaît fort bien Belkheir et ses complices est, quant à lui, fatigué de leur turpitude ! Le peuple algérien n’aspire qu’à vivre dans la paix et la justice sociale et souhaite le retour à la démocratie et à la souveraineté populaire dans la transparence.
Le peuple algérien souhaite également que justice soit faite et que tous ceux qui, comme Belkheir, Nezzar et leurs complices, ont contribué à anéantir l’Algérie par leurs comportements néfastes, paient pour leurs crimes.
Les responsables de la tragédie qui lisent actuellement ce dossier ne doivent plus dormir en paix car ils peuvent être certains que le moment de rendre des comptes sera pénible…aucune pitié ni indulgence ne seront montrées….On ne les lâchera jamais et quel que soit le prix à payer !
Belkheir n’est ni un mythe, ni une légende, Il est le cancer qui ronge l’Algérie depuis plus de trente ans.
Gloire à nos martyrs et vive l’ALGERIE
Dans votre blog, je vais partager avec vous tous, comment certains algériens ont rejoint la France. Ils ne l’avaient pas fait par choix, mais ils l’avaient fait car ils ont été obligés de le faire pour des injustices commises par le FLN. Et c’est mon cas, j’ai rejoint la France en 1956. A l’époque, j’avais 23 ans. Mon père Ahmed et mon frère Amar (âgé de 25 ans), tenaient une épicerie à Bordj-Menayel. La guerre avait écl até. Beaucoup de mes voisins étaient des bandits de grand chemin. Ils étaient recherchés par la gendarmerie. Ils se sont refugiés dans les forêts. Par la suite, ils ont trouvé le FLN et se sont enrôlés. A cette époque, je m’en souvenais : Ces gens du FLN venaient voir mon père pour s’approvisionner. Au début, ils payaient la marchandise. Par la suite, ils venaient se ravitailler gratuitement, en nous disant : La guerre a commencé. On va chasser les roumis. Il faut aider vos frères. Progressivement, la bonne volonté de mon père a commencé a tourner au cauchemar. Non seulement, le FLN venait prendre ce dont ils avaient besoin, mais ils ont exige à mon père de cotiser chaque mois de l’argent. Durant une année, mon père faisait son devoir de citoyen. A un certain moment, ce n’était plus par mois, mais toutes les quinzaines de jours. Et chaque fois, une autre somme. Du rackettage. Alors, mon père commençait à avoir de sérieux problèmes, car il ne pouvait pas satisfaire les demandes du FLN. Il a voulu avoir un entretien avec le chef pour s’expliquer. On lui a répondu :Tu paies et c’est tout. Et si tu n’arrives pas, il faut vendre ta terre et ta maison. En revenant à la maison, mon père était devenu jaune comme un citron. Il m’avait dit : Ces gens ne sont pas raisonnables. Je ne pense pas qu’ils cherchent la bonne solution. Ils cherchent à régler des comptes avec notre famille. Un mois après, le FLN a sommé mon père de payer. Mais, il ne pouvait pas payer. Ils sont venus à la maison. Devant ma mère, un du FLN s’est énervé et a donné un coup de poing à mon père. Mon frère a intervenu. Et c’était la bagarre. Ils ont pris mon père et mon frère, en disant : On va voir le chef et vous allez vous expliquer. Le temps a passé….On a retrouvé le corps de mon père et celui de mon frère. Tous les deux ont été égorgés comme des poulets. Et ma vie avait basculé ce jour-là. J’avais perdu mon père et mon frère, pour une question de sous. Devenu furieux, je ne savais pas quoi faire, et je voulais surtout me venger. Œil , œil, dent, dent. Au début, j’essayais de rejoindre le FLN, mais on ne m’a pas accepté. A chaque fois, on me rejetait, avec des excuses gratuites. Si on m’avait accepté, j’aurai fait un carnage parmi eux. Un loup dans une bergerie. C’est cela qu’il mérite, ces bandits du maquis. Donc, la seule voie qui me restait est de rejoindre la France. Le 27 mars 1957, j’ai mis l’uniforme. Et j’ai commencé à faire la chasse des gens qui ont tabassé mon père. Une année après, on avait capturé un type. Le capitaine m’avait appelé et il m’avait dit :Viens voir. Aujourd’hui, on a pris un Fellaga. Je me suis tout de suite rendu au poste. Ce jour-là était mon jour de chance. Effectivement, ce type était parmi les salopards qui avaient tabassé mon père. Il a commencé à pleurer. Je lui ai dit :N’aie pas peur, mon frère. Tu vas tout me dire la vérité. Alors, il m’avait dit : C’est votre voisin avec lequel vous aviez des problèmes et des conflits de terrain. Il voulait massacrer ta famille. Moi, je n’y suis pour rien. C’est lui qui a donné l’ordre d’executer ton père et ton frère. . A ce type, je ne lui ai rien fait, mais les autres, c’était la chasse à l’homme. Que Dieu me pardonne, je les ai égorgés comme ils ont égorgé les miens. Et c’est comme cela que je suis devenu un harki, si on peut appeler cela un harki. J’ai quitté l’Algérie en 1963. Je vis à Roubaix. Je suis vieux et je suis devenu français. Je ne regrette rien. Si c’est à refaire pour la même raison, je vais le refaire. Moi, j’ ai eu une histoire. Je l’ai réglée à ma manière. C’est tout. Le reste, harki, moudjahid, je n’avais rien à cirer. Pour le Bon Dieu, j’ai bien fait et je suis un héros, mais pour certains imbéciles du FLN , je suis un harki. Un homme doit faire ce qu’il doit faire, quand on lui impose des choix ou il n’a pas le choix. La différence entre un harki et un Moudjahid déguisé est la minceur de la feuille du papier du tabac à chiquer. Dieu est le seul juge. Et on va tous mourir un jour. Tant qu’aux gens duFLN, il y a beaucoup parmi eux qui sont de vrais harkis, qui sont les vrais ennemis de l’Algérie
Un harki de Roubaix
au harki de roubaix…..votre histoire m’a tellement emu monsieur VOUS ETES UN VRAI ALGERIEN…UN HEROS…..!!!!je vous admire… les ignres et les incultes ont profité du maquis pour se creer le mythe du « moudhahed » …noble et chevalresque alors que la plart ne sont que de vulgaires fripouilles…une anecdote…des chefs « moudjahidines » atuellemnt encore appélés « si flene » dont u de la region d’elkseur said ou….. a raconté a un ami comment ils se « tapaient » les beles femmes des douars….. ils aassinnaient purement ets implement le mari!!!!!!! un jour de nuit il etaient venus a trois taper a la porte d’une « belle veuve » de martyr… celel ci a refusé d’ouvrir la porte ….et etait prete meme a crever plutot que… alors ce said oum… glorifia son haut fait d’arme….g defoncé la porte a coup de crosses et suis allé directemnt la prendre..elle s’est deba