Ramadan: L’option du chèque aux nécessiteux, abandonnée
Le gouvernement algérien a décidé de maintenir l’ancienne formule, le couffin du Ramadhan, au détriment du chèque, en prévision du mois sacré de Ramadhan, rapporte La Voix de l’Oranie. Les familles démunies n’auront pas droit aux chèques. Les pouvoirs publics préfèrent continuer à agir à travers le couffin. Ainsi, l’option du chèque s’en va avec son initiateur. Annoncé au mois d’avril dernier par l’ex-ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbès, ce projet est tombé à l’eau.
Bien que tout le montage financier de l’opération ait été élaboré et que le montant global de l’aide financière ait été évalué à près de 4 milliards de dinars, l’opération est stoppée net. A raison de 3.000 DA, l’aide devait être octroyée pendant le Ramadhan aux familles démunies qui comptent un nombre total de nécessiteux se chiffrant à 1.547.950 personnes.
Commentaires(3)
Avant tout, on n’a pas de normes réelles pour pouvoir mesurer le taux ou le degrés de pauvreté. Donc les nécessiteux peuvent être trois millions. Comme le taux de chômage recensé par l’état, et le chômage réel.
Le couffin de la honte est devenue une célébrité nationale en algerie c’est comme l’aide.
chaque année les familles pauvres ou nécessiteux se rapprochent des APC pour solliciter la charité au mère, ou au croissant rouge, même les daïras ne s’échappent pas de ce phénomène déshonorant.
après l’indépendance c’était la ‘sadaka ‘ et voila après 48 ans les Algériens se trouvent dans la même situation et la même misère. ces familles qui n’arrivent même pas à nourrire leurs enfants, vont ils vraiment croire à l’indépendance.
Dans un pays qui a encaissé plus de 500 milliards de dollars, au bout de dix ans. il est sensé de ne pas voir ces familles miséreux
Faisant la queue devant les APC..
on dirait que ce couffin de la honte est un moyen pour équilibrer la situation économique de quelques millions de pauvres en algerie.
Au lieu de chercher de diminuer la pauvreté en profitant de la richesse du pays avec une gestion rationnelle de cette richesse, et ce là issu d’un débat politique active en essayant à accroître le niveau de l’emploi ainsi que le niveau de vie. et voilà l’état se comporte comme un Sultane qui distribue la charité aux familles qui tendent leurs mains.
Ou est la justice sociale proclamé en 1954 ?
@NETIZEN,
Tu écris : «Et voilà l’état se comporte comme un Sultane qui distribue la charité aux familles qui tendent leurs mains.Où est la justice sociale proclamé en 1954?».
La réponse est contenue dans cette même question ! Il n’y a aucun soucis de justice sociale chez les gens qui se pensent dirigeants de ce Pays pour la simple raison que ce qui a été proclamé en 1954 ne les concernent ni de près ni de loin. Ils souffrent encore du complexe du colonisé, alors ils se considèrent comme étant les nouveaux colons et agissent dans ce sens. Leur seule ambition dans la vie se résume à cela : faire et être comme l’ancien colon.
D’autre part, tu soulignes que «l’état se comporte comme un Sultant» et c’est exactement ce qu’il fait en réalité parce qu’il ne faut pas oublier que ces mêmes personnes sont nées et ont grandit sous le régime de la monarchie alaouite. Et c’est durant cette période qu’ils ont aussi développé cet autre complexe de n’être même pas un sujet de sa majesté le Roi. Alors, une fois au pouvoir, à la tête d’un pays comme l’Algérie, il y a de quoi vouloir être plus monarchiste et plus Roi que le Roi du pays voisin…. Il y a encore pleins d’autres complexes de ce genre qui expliquent les attitudes perverses de ces gens-là !
En peu de mots : Ils adorent humilier le peuple algérien ça leur procure l’indescriptible jouissance de se sentir « les indispensables maîtres absolu des lieux».
En vérité, ces gens-là n’ont rien avoir avec les valeurs de novembre 54. Leurs gestes sont à cet égard révélateurs de cet état de fait.
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