Voilà comment Benbouzid fabrique des résultats qui l’arrangent
Med Ousalem Sadali* pour « Algérie Politique »
Je n’aime pas trop revenir sur un même sujet, mais, je n’aime pas que mes propos soient déformés pour servir d’assise à des prologues à mille lieues de mes intentions !
Concernant le BAC, pour ceux qui font encore semblant de croire aux taux de réussite des examens scolaires, je vous cite quelques artifices dont use le ministère de l’Education nationale pour atteindre les résultats qui doivent cacher l’échec de la “réforme” qu’il a engagée seul, sans aucune concertation des concernés (enseignants, parents, élèves, spécialistes,…):
1. Alors que le nombre de candidats par salle a toujours été de 20, cette année, il a été de 25.
2. Les sujets n’ont porté que sur les cours des 1er et 2e trimestre.
3. L’élève a le choix entre deux sujets dans toutes les matières (chose qui était une exception lors de la première année de la “réforme” est devenue une règle).
4. Dans toutes les matières, l’élève a bénéficié de 30 mn supplémentaires.
5. Les barèmes de corrections sont faits sur mesure, il arrive même qu’ils soient changés au milieu de l’opération de correction.
6. Alors que les délibérations se faisaient dans les centres régionaux de correction, depuis deux ans, toutes les notes sont envoyées au niveau national où se fait le calcul des moyennes et la confection des listes des admis…
M LAMROUS, prétextant le manque de conscience professionnelle chez certains enseignants, se donne le droit de pourfendre une écrasante majorité d’enseignants qui, malgré les conditions de travail et de vie intenables, assument leur noble métier avec un dévouement qui les honore !
Quant à voir en le SATEF un syndicat mercantiliste lui qui dénonce le “syndicalisme du tube digestif”, Mr LAMROUS, vous semblez confondre les actions et déclarations du SATEF avec celles d’un autre syndicat.
Enfin, tout le monde a lu dans la presse, les difficultés que rencontrent déjà les bacheliers pour s’inscrire à l’université, malgré leurs très bonnes moyennes (Il n y a pas longtemps, avec 12/20 de moyenne au BAC le bachelier avait la possibilité de s’inscrire dans la filière de son choix, aujourd’hui, avec 14 /20 de moyenne la majorité sont envoyés vers des spécialités qu’ils n’ont pas choisi).
Voilà comment le ministère de l’Education fabrique des résultats qui l’arrangent et des bacheliers avec peu de chance de réussir leurs études universitaires. Savez vous qu’une grande proportion d’étudiants repassent le BAC qu’il ont pourtant en poche !!
* SG du SATEF
Ben Bouzid mini…stre eternel imposé par la Vodka prepare la faillite de l’algerie est sa vraie mission.
Tant que les intellectuels algeriens restent silencieux donc coupable alors l’algerie s’auto eclipsent grace á tous ses auto-elus gouverneurs.
Nous sommes tous responsable.
Au bon entendeur
c’est un bac taiwan
« Voilà comment Benbouzid fabrique des résultats qui l’arrangent…Les artifices dont use le ministre de l’Education nationale pour atteindre les résultats qui doivent cacher l’échec de la « réforme » qu’il a engagée seul, sans aucune concertation des concernés (enseignants, parents, élèves, spécialistes…) », dites-vous.
J’abonde volontiers dans le sens de vos propos, monsieur le syndicaliste autonome et néanmoins enseignant consciencieux.
J’estime qu’il est normal qu’un bon ouvrier, un homme de l’art performant, ne peut réussir et obtenir de bons résultats qu’avec l’aide de bons outils, de conditions adéquates de travail et surtout de la dignité avec la modernité.
Nous faisons face à une entreprise officielle qui s’acharne à empoisonner des professions réputées nobles, lesquelles placent l’être humain au centre de leurs préoccupations.
Ainsi, au même titre que la médecine, hélas commercialisée par l’introduction de la taxe éminemment commerciale, la Taxe à la Valeur Ajoutée, (TVA), de la loi Harchaoui, votre discipline, l’Education nationale, est victime du renversement voulu de l’échelle des valeurs, par la volonté politique autoritaire et brutale de la part de décideurs usurpateurs, égoïstes, illégitimes, incompétents et antidémocrates.
Afin d’essayer de camoufler cette stupide imposture sur laquelle s’est fondée leur gouvernance, ces décideurs généralement ventrus, dodus et au triple menton, jouent le démagogique « effet du nombre » comme « l’effet d’annonce ». Cela au détriment évident de la qualité, avec l’espoir de faire admettre comme vérité vraie, leur mensonges répétés de façon itérative.
Ces décideurs sont « formatés » et vaccinés au sérum de la fraude et de la violence sous toutes leurs formes et dans l’impunité totale, domestique et internationale. Mais pour une certaine période seulement, heureusement !
Ainsi, ce pouvoir de la RADP dispose du ministère de l’Education nationale comme d’un laboratoire pour produire des clones à sa propre image.
Il ne se soucie pas du dicton qui dit : « Si tu éduques un homme, tu forges un individu, et si tu éduques une femme, tu fais évoluer un peuple. »
(Education signifie ici la qualité des science et conscience de la personne, en primauté sur la quantité de médiocrités).
Malheureusement, les décideurs algériens prennent leurs opinions pour des vérités. Ils décident avant même l’étude préalable et surtout sans jamais impliquer les citoyens concernés, dans tous les domaines de la vie de la société.
Ainsi, sachant que ce régime politique est illégitimement fondé sur du faux, il a cependant réussi à semer le faux et à écœurer les honnêtes gens de ce qu’ils aiment devenir ou réaliser spontanément.
La résistance des syndicats autonomes non compromis dont vous faites partie, mérite le soutien du politique et du patriote sincère en général. Elle est le seul antidote contre le poison mental que le régime de la RADP octroie pour perpétuer l’arriération de la société algérienne, par rapport aux autres peuples du monde qui émergent.
Mr saddali? par sa présente contribution, essaye de me mettre sur le dos le courroux de tous les enseignants!Non ! Je n’ai jamais condamné tous les enseignants! Alors me coller cette attitude méprisante, reléve , de mon avis, de la perfidie (THI HILLA ). Non, je ne casse pas du sucre sur le dos de tous les enseignants, mais je persiste à dire qu’il existe beaucoup d’enseignants qui profitent de nos pauvres candidats à différents examens!Les pauvres parents ,pris par des soucis de survie de leurs progénitures, paient les notes sans trop rechigner sur exorbitante des couts pratiqués pour la dispense des cours de soutien.
Alors, SVP Mr le S.G du SATEF, cessez de me porter le chapeau à chaque fois que vous répondez à mes commentaires, car même si je ne suis qu’un retraité, je ne pense pas que vous déteniez le monopole de la défense des droits de l’homme!Défendre l’indéfendable de certains, c’est aussi bafouer et violer indécemment le droit de ceux des autres à savoir ceux des élèves candidats!
Malheureusement, tout le monde sait que le pays est géré par la fraude, la corruption, la dilapidation, le mépris,la vexation à outrance!Cependant, nous sommes bien rangés du coté de ceux qui ne font que des discours portant sur les constats sans aucune proposition au changement!Des discours , peut-être enflammés mais sans grande conséquences ou nouvel apport allant dans le sens de l’amélioration du quotidien des algériens!
La question des enseignants contractuels est loin d’être réglée à ce jour malgré les divers sit in observés par ces derniers devant le ministère de l’éducation nationale! C’est pourtant une tache primordiale à laquelle devraient s’atteler les syndicats autonomes!La quasi totalité des enseignants contractuels souffrent le martyre et n’espèrent plus rien de leur tutelle!Leurs dossiers sont totalement empoussiérés et ne risquent pas d’être déclassés pour étude et suivis d’effet!
Pourtant, ces derniers s’acquittent avec beaucoup de bravoure de leurs taches de la même manière que les titulaires des postes budgétaires! Verra-t-on un jour le cas de ces travailleurs de l’éducation récompensés de leurs efforts?
Très bonne initiative à prendre en charge par les différents syndicats autonomes!
Je ne me suis arrogé aucun droit pour pourfendre, comme vous le dites,la probité des enseignants! C’est faux et vous le savez car mon intervention s’est particulièrement articulée autour de votre déclaration et sans plus!J’ai trouvé,celle-ci mal placée au point où vous aviez vexé les bons et les moins bons des reçus au BAC! Vous avez tenté de détourner mes propos à votre profit, prétextant que je me suis pris violemment aux enseignants!Je le dis et le redis que je n’ai rien contre personne sinon à votre malencontreuse maladresse!Au lieu de vous repentir, vous persistez dans l’erreur et vous m’attaquez directement alors que la faute vous incombe à vous seul! Mabrouk El 3oud comme dirait l’autre! J’ai dit, ce que j’ai à dire pour apaiser ma conscience de militant de la démocratie, point barre! Cette déclaration , laquelle n’a surement pas été réfléchie en accord avec votre conseil syndicale, reste pour ma part lourde de conséquences! Beaucoup de gens aguerris en politique, vous dirons que c’est une erreur tactique qui n’aurait pas du avoir lieu!Je vous assure que je ne cherche que le bien de tous les syndicats autonomes et que mon aide si peu soit-elle, vous ai accordée de plein gré!
A la limite, persistez et campez dans votre erreur, cela ne m’implique pas!
Le Bac de l’année scolaire 88-89 était lui aussi préfabriqué ! Pourtant, aujourd’hui en l’an 2010 on se retrouve avec des enseignants de cette promotion! Et s’il se trouve que vous en faites peut être partie!Qui sait ? 20 ans d’exercice à votre actif,après recoupements, vous aviez obtenu votre bac approximativement à cette époque!
A bon entendeur salut! C’est ça le pays!
Une moisson record
Alger le 17/07/2010
L’année solaire 2009/2010 se termine avec joie et liesse. On est loin d’un Benbouzid qui fêtait des fins d’année scolaire avec des taux de réussite au bac de 25%, évacuant du revers de la main les 75% de recalés ou plus exactement de contingents livrés à la vie oisive. L’inspecteur d’académie d’Alger de l’époque, Hamani pour ne pas le citer, demandait l’aide des parents d’élèves qui le harcelaient pour l’ouverture d’un lycée dans la commune des Eucalyptus forte de 120 000 âmes et aussi dans la circonscription administrative de Birtouta. Pourtant les élèves tenaient plus que leur parents à la réussite scolaire. Ils rejoignaient leurs établissements scolaires malgré une atmosphère de fin du monde. Dans certains secteurs où la terreur démagogique faisait partie du quotidien de la population, des élèves étaient privés de cours de français et d’anglais.
Durant ces quinze ans, des efforts ont été faits par les élèves, leurs parents. Certes les pouvoirs publics n’ont pas lésiné pour améliorer la carte scolaire aidés en cela par une rente financière florissante et aussi au deal entre les belligérants de la scène politique nationale.
Pour rappel, l’Union des parents d’élèves de la wilaya d’Alger (UPEWA) a été créé en octobre 1997 pour pallier au gel de l’Union des Associations de la wilaya d’Alger rongée par un conflit entre des sympathisants des deux courants politiques, parties prenantes dans le conflit. L’UPEWA a, dans ses revendications, demandé la généralisation du symbolisme scientifique universel dans nos établissements éducatifs. La réforme de l’éducation à vrai dire le changement perpétuel de forme et de fond que ce soit la structuration de notre système éducatif, des méthodes ou de concepts ont déstabilisé les élèves et faits des milliers de victimes.
Des facteurs positifs et négatifs ont sûrement influé sur l’amélioration des résultats tant du BEM que du BAC. Passé d’un taux d’échec de 75% à un taux de réussite de plus de 60% ne peut être restreint à l’amélioration de la qualité de l’enseignement à voir les éternelles récriminations des spécialistes. Ce changement ne peut s’expliquer que par la qualité de l’encadrement et du milieu sociale. Mais le dumping des résultats est flagrant. On ne peut passer en une année d’un taux de réussite au bac de 47% à 61 % sans que l’intention humaine n’y soit pour beaucoup. Cette augmentation a touché même les candidats des structures pénitentiaires. Que cette augmentation se constate dans quelques lycées, quelques CEM et dans quelques wilayate peut être plausible. L’amélioration des résultats de nos examens de fin de cycles reflète la gestion en dents de scie du système éducatif. Une évolution régulière de ces résultats est le meilleur indice de bonne santé de ce système éducatif. Personne ne trouve à redire sur le fort taux de réussite des filles relativement aux garçons. La logique n’a pas d’état d’âme. Cette logique justifierait ces excellents résultats sur l’ensemble du territoire national et pour les deux examens de fin de cursus aussi bien sur le plan quantitatifs que qualitatifs par des épreuves faciles et surtout une correction tolérante compte tenu des grèves récurrentes qui ont déstabilisées le cursus scolaire des élèves. Tout le mal qu’on peut souhaiter aux heureux lauréats est d’obtenir une inscription universitaire qui réponde à leurs choix.
Le président de l’UPEWA
Salah Amer-yahia