Une souveraineté totale pour nos nouveaux colons !
Improvisateur pour « Algérie Politique »
Depuis l’avènement de l’indépendance algérienne en 1962, on nous bassine sans relâche avec le concept de souveraineté nationale, qui aux yeux du plus grand nombre n’est que pure arnaque. Une souveraineté sélective, qui n’offre ses services qu’à une petite minorité.
Il est prouvé et personne ne peut le nier que notre liberté a été retrouvée grâce aux sacrifices d’hommes et de femmes qui heureusement n’ont pas eu à assister au nouveau “colonialisme” imposé de facto par les différents régimes qui se sont succédé depuis plus de quarante ans à la tête du pays.
Certes le mot colonialisme peut paraître très incongru et même blessant pour tous ceux qui ont eu à souffrir des ravages causés par les 132 années de présence française. Mais à bien y voir, absolument rien n’a changé.
Le pouvoir est concentré entre les mains d’une poignée de personnes, qui ont superbement tout cloisonné. Protégés par toute une panoplie de services excessivement officiels (le plus souvent répressifs) qui veillent jalousement à leur sécurité et à la pérennité de leur système mafieux.
Parallèlement on a permis à une frange de la société d’être les exécutants zélés de la lourde machine propagandiste, une forme de harka en costumes cravates qui occupent tous les postes clés pour mieux verrouiller -le plus souvent très brutalement- toutes velléités de changement.
Les colons français avaient leur quartiers, plages et cercles privés attitrés où le misérable autochtone ne pouvait en aucun cas pénétrer. De nos jours des zones sécuritaires hautement huppées se sont créées pour permettre aux puissants et à leurs hommes de mains de vivre à l’ombre de la manne financière à la fois généreuse et dispendieuse et surtout loin des dangers que peuvent leur causer les millions de sinistrés de la vie sociale.
Des hommes (ministres, walis, hauts dignitaires de l’armée, super directeurs, hommes d’affaires du sérail …) un peu partout dans le pays, se sont érigés en réels occupants, appliquant sans complexe et en toute impunité la domination arbitraire de leurs sujets tout en bénéficiant de l’exploitation économique des richesses nationales pour leur seul compte.
Tout le monde s’accorde pour dire que nous vivons sous une tutelle dictatoriale qui se réserve tous les privilèges et s’accapare de droit tous les butins, fruit de son hold-up historique, faisant de ce pays une chasse gardée où il n’est pas du tout conseillé de s’y aventurer.
Le plus petit braconnage (la chasse du pauvre) sur ces terres expose ses auteurs à la déportation voire à la liquidation physique pure et simple.
Commentaires(1)
la sollution est ou donc apres une analyse si fructueuse ou juste une question de jaser encore et encore.