Alger: ex-détenu de Guantanamo relâché
Un ancien détenu de Guantanamo renvoyé le 19 juillet en Algérie contre son gré a été libéré une semaine plus tard par les autorités algériennes et a retrouvé sa famille, a annoncé lundi l’organisation américaine à laquelle appartient son avocat. Abdul Aziz Naji, 35 ans, avait été remis à Alger par les autorités américaines il y a une semaine après être monté jusqu’à la Cour suprême pour ne pas retourner dans son pays natal par crainte de représailles tant du gouvernement que d’organisations islamistes.
Le Centre pour les droits constitutionnels (CCR), organisation de défense des droits de l’homme qui a représenté des centaines de détenus de Guantanamo, a affirmé dans un communiqué être en mesure de « confirmer qu’après la publication d’un éditorial (dimanche) dans le New York Times, Abdul Aziz Naji, en détention au secret en Algérie, a été libéré ». « Il a assuré à son avocat qu’il avait été bien traité » pendant cette semaine de détention », a précisé l’organisation. « L’Algérie doit maintenant faire en sorte que la sécurité et le bien-être de M. Naji soient protégés notamment des extrémistes qui pourraient essayer de lui faire du mal », a ajouté le CCR.
Un concert de protestations avait accueilli le 19 juillet l’annonce du rapatriement en Algérie du détenu blanchi par la justice américaine après huit ans à Guantanamo alors que celui-ci avait expressément demandé à ne pas être rapatrié. Une demande d’asile politique à la Suisse était en cours. « Un prisonnier qui supplie qu’on le laisse enfermé indéfiniment à Guantanamo plutôt que d’être renvoyé en Algérie a probablement une raison suffisante de redouter la manière dont il sera reçu », écrivait le New York Times dans son éditorial dimanche. Le quotidien dénonçait de la part de l’administration Obama « un acte de cruauté qui défie l’entendement ». AFP
salam,
apres toutes les miseres et souffrances subies a Guantanamo,il prefere y resté que de rejoindre son pays l’Algerie,je ne trouve rien a dire a part que la situation est tres grave.
Dans son malheur il a eu de la chance grâce au New York Times, sinon son nom aurait été porté à la longue liste des disparus et après enquête minutieuse dirigée par le dévoué Farouk Ksentini et ses services de la CNCPPDH, ils auraient annoncé à la satisfaction de tout le monde que l’ex détenu du bout du monde avait rejoint la maquis algérien.